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L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

Quand le développement personnel rime avec alphabétisation

Quand le développement personnel rime avec alphabétisation et rejoint le développement social

De la formation à l’action : le développement des compétences dans l’interaction














05 / 1997
Le quartier de la Romière-Le Bouchet du Chambon-Feugerolles (vallée de l’Ondaine, Loire)est un quartier enclavé. Une quinzaine de femmes suivent pour la deuxième année des cours d’alphabétisation dispensés par le CILEC (Centre international de langues et civilisation)alternativement à l’université de St Étienne et à la bibliothèque municipale (au centre ville). 

Une cinquantaine au total participe aux actions de formation et de sensibilisation "Parents personnes ressources" : cours d’apprentissage ou de perfectionnement à la langue française (confiés au Cilec), module de connaissance du monde du travail (confié à l’association Retravailler), groupe de parole "comment aider nos enfants à réussir leur insertion sociale" (confié à l’École des parents).

Cette action crée du mouvement, des ouvertures, des rencontres, transforme des représentations et met à jour des potentialités jusque là cachées. Ses effets dans le quartier vont au-delà de la démarche de formation personnelle : elles transforment les représentations, les pratiques des habitants aussi bien que des professionnels qui les accompagnent.

Les femmes qui composent le groupe d’apprentissage du français présentent des profils d’une extrême hétérogénéité. Certaines ont été scolarisées en France, d’autres en Algérie, d’autres jamais. Beaucoup ont suivi des stages d’alphabétisation dans diverses structures. 

Selon les cas, elles ont retiré plus ou moins de profit de leurs études, et si plusieurs lisent ou écrivent sans trop de problèmes, d’autres sont analphabètes et quelques unes savent déchiffrer sans lire vraiment. Leurs performances à l’oral sont aussi très diverses, du français courant correct à quelques-unes qui ne s’expriment qu’en arabe. Leur point commun est qu’elles habitent toutes dans le même quartier. C’est pour cela que le groupe s’est construit, c’est là-dessus que la formation s’est appuyée depuis octobre 1995.

Le CILEC fait partie de l’université Jean Monnet à St Étienne, des enseignants sont formés à l’enseignement du français langue étrangère (en France comme à l’étranger)et du français langue maternelle. Le CILEC a acquis une expérience certaine auprès de publics illettrés. Il possède des équipements adaptés à ces diverses situations et peut donc proposer à chacune des réponses adaptées aux besoins individuels tout en gardant une cohésion dans le groupe.

La formation comporte donc des cours (cinq heures par semaine)et des activités "sociales". Les femmes se sentent à l’aise à la bibliothèque où elles croisent parfois leurs enfants. Le groupe bénéficie du professionnalisme des bibliothécaires qui l’accueille toujours chaleureusement. Elles ont fait visiter les lieux et expliqué le fonctionnement du prêt. L’année dernière, elles ont présenté les uvres d’un auteur que plusieurs femmes du groupe ont ensuite lu. 

Au CILEC, les femmes sont considérées exactement comme les autres étudiants qui fréquentent ce centre de langues. Elles ont pu à trois reprises déjà, participer à l’émission de radio que le CILEC anime en direct sur l’antenne de "Radio Dio".

En mars 1997, trois femmes ont obtenu un diplôme de Français Langues étrangère, le diplôme d’études en langue française (DELF)premier degré. Il leur a été remis en présence du maire, du directeur du CILEC, du directeur de centre social au cours cérémonie qui a eu lieu à la bibliothèque.

S’INVESTIR DANS LE QUARTIER

Par ailleurs, en plus des cours, les femmes sont invitées à s’investir dans leur quartier. Quatre d’entre elles vont déjà régulièrement à l’école, deux pour aider des enfants à lire pendant l’étude, deux pour raconter des histoires en maternelle. Sur ce point, la collaboration avec la ZEP est précieuse. 

L’année dernière, la collaboration des enseignants avait permis de visiter le collège et les écoles primaires. Les femmes ont pu passer des matinées en classe avec les enfants. Mais cette année, ce n’est plus en spectatrices qu’elles vont à l’école mais en personnes responsables d’activités éducatives. 

Elles se sont investies avec beaucoup de sérieux, et de plaisir dans ces deux activités. Elles se sentent bien accueillies et guidées par les différents instituteurs. Et les enfants sont heureux de les voir arriver. L’une d’entre elles a réussi à mobiliser 74 % de parents pour l’élection au conseil d’école alors que la participation était inexistante.

L’animatrice du centre social connaît bien le terrain et suit les actions, aide à en créer de nouvelles qui correspondent aux besoins des habitants. Certaines femmes font aussi le lien entre le centre social et ceux qui ne le fréquentent pas beaucoup.

Les échanges qui ont ainsi eu lieu entre les femmes et les institutions permettent une connaissance de l’environnement dans lequel elles vivent. Le déplacement qu’elles opèrent n’est pas que physique (au centre ville ou à St Étienne), il est aussi l’occasion de rencontrer d’autres milieux sociaux et culturels : école, faculté, bibliothèque

ANTI-SUICIDE MODE D'EMPLOI

Semaine de prévention du SUICIDE

Un ouvrage que j'ai écrit à la fin des années 1980 et qui propose d'aprendre à parcourir les étapes de rétablissement lorsqu'on doit faire face à une PERTE - perte de l'amour, perte d'un emploi, perte d'un lieu de vie, perte d'un être cher... mais aussi lorsqu'on doit faire face à la perte de l'espoir.

Seulement en BIBLIOTHÈQUE.



Le suicide n'est PAS une option... la souffrance - qui semble impossible à faire cesser, qui semble une impasse aujourd'hui, peut être surmontée et peut être guérie.

J'ai longtemps et profondément souffert durant une enfance et adolescence maltraitée, abusée, violentée, isolée... et je m'en suis sortie. J'ai longtemps ressenti un immense isolement (même quand j'étais au milieu des gens), une solitude de désespoir (même quand j'avais l'air de réussir une vie normale). Parce que je ne pouvais pas mettre de MOTS sur ma souffrance ou parce que je ne trouvais pas de personne pour ENTENDRE et comprendre ma souffrance, j'ai tenté de mettre fin à mes jours et j'y ai pensé plusieurs fois. La première fois, j'avais 11 ans !

Je m'en suis sortie parce que j'ai parlé et trouvé des personnes pour m'écouter et pour m'entendre. Pour m'entendre moi-même ensuite.

Ce livre ne parle pas de suicide mais donne des idées d'activités simples et quotidiennes pour réussir à rester vivante, pour revenir à plus de vie, pour traverser les moments douloureux de perte. Vous ne le trouverez pas en librairie mais dans les bibliothèques. Ce n'est pas une oeuvre littéraire mais un petit guide modeste et sans prétention pour se sortir doucement et à son rythme des souffrances de la PERTE. Mais c'est un petit livre qui m'a valu des centaines de témoignages de personnes qui le trouvaient alors qu'ils partaient (mon éditeur de l'époque avait choisi de le diffuser dans les gares et les aéroports) et qui ont pu s'en servir comme d'un compagnon au quotidien.

Bonne lecture

Valentine de Saint-Point -portrait

Valentine de Saint-Point, née Anna Jeanne Valentine Marianne de Glans de Cessiat-Vercell (Lyon, 16 février 1875 – Le Caire, 28 mars 1953), est une femme de lettres et artiste française. Elle fut écrivain, poète, peintre, dramaturge, critique d'art, chorégraphe, conférencière et journaliste. Connue pour être la première femme à avoir rédigé un manifeste futuriste, elle est aussi, avec La Métachorie, à l'origine de l'Art performance. Des salons parisiens, et mouvements littéraires et artistiques de la Belle Époque, au militantisme politique et social de ses premières années cairotes, la vie et l'œuvre de Valentine de Saint-Point témoignent d'un singulier itinéraire, de l'occident à l'orient. (Wikipédia)


Deux de ses poèmes ci-dessous


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Le Pantin et la Mort
La caverne était sombre et grande l’assemblée.
Au milieu, un pantin, objet de la veillée.
Chacune à son côté, près: moi-même et la Mort,
Chacune le tirant par un bras. Et mon sort
Etait clos en ce masque inanimé, si flasque!
Et, toute, je m’arquais, comme dans la bourrasque,
A la Mort, comme au vent, opposant ma vigueur
Que décuplait mon sang ardant d’être vainqueur.
Si mon effort cédait, certes j’étais perdue;
Ma volonté de vivre était toute tendue.

Mais, du pantin, la Mort arracha la moitié,
L’autre, en mes mains resta. Le peuple convié
Eclata d’un grand rire. Avec son laid trophée,
La Mort s’enfuit… Comment lire ma Destinée?

La foule, après la Mort, peu à peu disparut
A mes yeux sans pensée. Et quand le bruit décrut,
Je regardai ma part du pantin morne et veule,
Dans la caverne obscure, où je demeurai seule.
The Puppet and Death
The cavern was dark and the gathering was great.
In our midst, a puppet, the object of the wake.
We stood on either side of it, myself and Death,
With each one tugging at an arm. My final breath
Was encased in that flaccid, inanimate mask!
With my whole body I bent, as against a blast
Of icy wind, fighting Death with all my vigor,
Which blazed at the thought of emerging the victor.
If I failed in my effort, I knew I was lost;
My will to live grew tense—my life would be the cost.

But then Death ripped the miserable puppet in half—
I held on to my part, The crowd burst out in laugh-
ter. Then seizing its limp, mutilated trophy,
Death fled… and I now feared for my own destiny.

After Death disappeared, the crowd slowly vanished
Before my empty eyes. As the noise diminished,
I looked at my half of the puppet with a moan,
In the cavern grown dark where I stood all alone.

–Translated by Guy Bennett
Les Pantins Dansent
Je mourrai, un jour de fête,
Alors que les pantins dansent.
Je n’entre pas dans leur danse,
Je ne fête pas leurs fête.
Je mourrai, un jour de fête,
Alors que les pantins dansent.

Alors qu’ils crient et qu’ils hurlent
Tous, une gaieté prescrite,
Rien je ne crie ni ne hurle,
Même une vertu proscrite.

Et leur vacarme est si faux
Que je ne puis m’écouter.
Dans un factice, si faux,
Vie ne se peut écouter.

Mon silence, mort au bruit,
Silence pour quoi je vis,
Cela seul par quoi je vis,
Mon silence, mort au bruit.

Ma solitude est si lourde,
Amertume inguérissable!
Solitude riche et lourde,
Solitude inguérissable!

Je mourrai, un jour de fête,
Alors que les pantins dansent.
Je n’entre pas dans leur danse,
Je ne fête pas leurs fêtes.
Je mourrai, un jour de fête,
Alors que les pantins dansent.
The Puppets Do Their Dance
I shall die on a feast day,
While the puppets do their dance.
I do not join in their dance,
I do not mark their feast days.
I shall die on a feast day,
While the puppets do their dance.

While they all scream and cry out
In their prescribed gaiety,
I neither scream nor cry out
In proscribed morality.

And their racket is so false
That my voice cannot be heard.
In an artifice so false,
Life itself cannot be heard.

My silence, the death of noise,
The silence for which I live,
That alone by which I live,
My silence, the death of noise.

Heavy is my solitude,
Its bitterness is fatal;
Rich and heavy solitude,
My solitude is fatal!

I shall die on a feast day,
While the puppets do their dance.
I do not join in their dance,
I do not mark their feast days.
I shall die on a feast day,
While the puppets do their dance.

–Translated by Guy Bennett

“Enfin, l’Egypte se réveille !” – Témoignage


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Magda Boutros, une jeune militante Egyptienne, nous livre son témoignage de cette semaine de protestation.
Cette femme est rentrée il y a deux ans et demi en Egypte après plusieurs années passées en France. Elle y travaille depuis pour une organisation de défense des droits de l’Homme, EIPR. Elle est chercheuse et responsable du programme sur les violence et la justice pénale et participe au mouvement de protestation en tant que citoyenne.
“Depuis le 25 janvier, on va aux manifestations quasi tous les jours. Personnellement je ne pensais pas que cela prendrait une telle ampleur. J’espérais juste que beaucoup de monde vienne. Cette foule dès le 25 a donné un élan fou et a convaincu beaucoup de personnes. Depuis les manifestations grossissent de jour et jour. Avant, c’était toujours les mêmes personnes qui manifestaient, on se connaissait tous. Maintenant, tout le monde manifeste. On voit toutes les classe sociales, des familles avec des enfants, des femmes, voilées ou pas, et avec des niqab, des musulmans, des chrétiens… Pour l’énorme majorité des gens, c’est la première fois qu’ils descendent dans la rue pour manifester. Ce phénomène est très nouveau, très impressionnant.
De mon côté, je manifeste quasiment tous les jours depuis une semaine. Pour la grande manifestation vendredi par exemple, je suis partie de Mohandissine, où j’habite et on a marché jusqu’à la place Tahrir. Depuis vendredi, on va directement à Tahrir. En plus comme internet et les SMSont été coupés, on n’a pas moyen de s’organiser facilement. Donc manifester à Tahrir est le plus simple.
La police a quitté les rues depuis vendredi soir. Avant, les manifestations étaient une sorte de guerre entre protestataires et policiers. Depuis le départ de la police, les manifestations sont devenues très bon enfant. Dès que quelqu’un a quelque chose à manger, il va partager autour de lui. Si quelqu’un fait un malaise, on va vite chercher un médecin et un cordon se fait autour. Les gens s’organisent aussi pour ramasser les poubelles. Les gens ont vite compris comment ça marche. C’est très organisé et très spontané en même temps.
C’est pareil pour les jeunes dans la rues qui assurent la sécurité. Dès le départ de la police, il y a eu rapidement des groupes de personnes qui ont commencé à piller des magasins… Au départ, cela a semé la peur mais on a vite compris, vu l’ampleur du phénomène, que cela était organisé. Et dès que des groupes de protection se sont rapidement formés, ils ont arrêté des personnes dont certaines faisaient partie de la police. C’est noté sur les papiers d’identité. C’est apparu évident que c’était une stratégie du ministère de l’Intérieur pour prendre sa revanche et semer le chaos, et tenter que les manifestants abandonnent la rue. De très nombreux comités des protection se sont donc formés, ils se sont équipés avec ce qu’ils pouvaient, bâtons, couteaux de cuisine… Par exemple, dans mon quartier, il a y eu des vols de magasins le premier soir, vendredi, mais depuis, tout va bien. Les jeunes contrôlent les gens inconnus qui veulent entrer dans le quartier, fouillent les voitures, vérifient s’il n’y a pas d’armes….
Hier, je suis arrivée vers 13h à la manifestation à Tahrir, il y avait beaucoup de gens qui arrivaient. L’armée filtraient les entrées et fouillaient des hommes pour vérifier qu’ils n’étaient pas armés. En fait, le plus grand nombre est arrivé juste avant le couvre-feu et même après, pour montrer que ce couvre-feu ne les empêchait pas de sortir. D’ailleurs, même après le couvre-feu, l’armée laissait encore les gens aller et venir. Nous avons quitté la place pour aller chercher de la nourriture chez une amie qui habite à côté de la place et avons pu retourner à la manifestation sans aucun souci. L’ambiance était paisible.
Aujourd’hui, je me sens comme depuis une semaine. J’ai un espoir énorme. Enfin l’Egypte se réveille, enfin les gens ont compris qu’ils ont le pouvoir entre leurs mains. C’est extraordinaire dans un pays qui n’avait jamais connu ça. Nous allons manifester aujourd’hui mais c’est surtout demain, il y a encore une grande manifestation de prévue. Soit on va réclamer le départ de Moubarak soit, s’il est déjà parti, on va fêter son départ. On attend tous avec impatience le départ de Moubarak. C’est une question de temps maintenant.”
Propos recueillis par Moïna Fauchier Delavigne

Tunisie : l'héroïsme ordinaire des femmes

http://www.youtube.com/watch?v=zHT4vavJQGM


Liberté ? Une des conditions sine qua non pour préserver notre « Révolution de Jasmin » est d'avoir, à tout moment, présent à l'esprit que le mot « Liberté », pour laquelle se sont sacrifiés nos Martyrs, est, en réalité, un terme générique qui désigne l'ensemble des libertés inaliénables, dans un pays Démocratique, dont font partie la liberté de pensée, d'expression, des cultes,..., de porter ou non un foulard,..., de porter ou non un bikini...


Qui l’aurait imaginé, il ya quinze jours ? Le portefeuille du Ministère de la Santé, dans le premier Gouvernement de la Révolution de Jasmin, est détenu par Habiba Zahi, militante et membre fondatrice de la Section Tunisienne d'Amnesty international, de l'Association Tunisienne des Femmes démocrates et de l'Association Tunisienne pour la Recherche sur le Développement. Espérons la même trajectoire pour le Peuple Egyptien !


Salah HORCHANI 

Manifestation des femmes devant l'ambassade d'Egypte à Paris

Plusieurs centaines de personnes, environ 700 selon la police, ont bruyamment manifesté samedi après-midi devant l'ambassade d'Egypte à Paris pour réclamer l'instauration de la démocratie dans ce pays et le départ du président Hosni Moubarak, a constaté un journaliste de l'AFP 

(,,,) D'origine égyptienne et yéménite, cette femme est convaincue qu'une "révolution arabe" est en marche et entraînera la chute d'autres régimes, notamment au Yémen, en Libye ou en Syrie.
De nombreuses personnes d'origine tunisienne, algérienne ou marocaine, sont d'ailleurs venues apporter leur soutien aux Egyptiens en colère à Paris.
"Ici en France, les Egyptiens sont pas trop nombreux alors on vient leur apporter notre voix", plaisante Karim, 26 ans, drapeau tunisien sur les épaules.
Zeineb, une étudiante algérienne de 21 ans, veut "montrer que tous les Arabes sont unis dans le combat pour la liberté et la démocratie".

Révolution en Égype : où sont les femmes ?

extrait de http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Egypte-emeutes-janvier-2011/p-14471-Apres-la-Tunisie-l-Egypte-Differences-et-ressemblances.htm

Si les femmes sont peu visibles dans les manifestations, c’est sans doute dû à la campagne d’intimidation contre les manifestants, encore plus sévère à leur encontre. Les commissariats sont connus comme des lieux de violence et même de viols. Mais on peut dire aussi que leur visibilité dans les protestations reflète la part qu’elles occupent dans les partis politiques ou les associations de la société civile. 



"Les événements de Tunisie n’ont pas déclenché le mouvement, ils ont servi de coagulant du mécontentement"

L'analyse de Marc Lavergne, directeur du Cedej

Propos recueillis par Sylvie Braibant