BIENVENUE

L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

Irma la douce et la grosse Bertha prêtes pour la journée du 8 mars...


Je vous présente Irma la Douce et la Grosse Bertha...
Deux poupées messagères porteuses de nos histoires de femmes, deux premières héroïnes de L'Écho des Murailles, L'Écho des entrailles...
Vous les rencontrerez en chair (de bourre) et os (de papier mâché) demain à la Galerie Atelier Bressan pour une intervention artistique interactive.
Vernissage de l'exposition collective des 33 femmes artistes qui composent Femmes d'ici et Femmes d'ailleurs 206 rue StPaul Ouest dans le Vieux Montréal à partir de 18h

Poupée de gauche : Irma La Douce ; poupée de droite : La Grosse Bertha
15pouces de haut, 12 pouces de large
Techniques mixtes : textiles et papiers, acrylique et encres, tissus et fibres.
Créations de Nadia Nadège 2011

Nous avons dépassé la barre des 100 premiers messages de femmes

Nous avons dépassé la barre des 100 premiers messages de femmes. L'objectif est de 1000 messages désormais.

Bravo au RTL : voyage gratuit pour les femmes toute la journée du 8 mars

Pour la Journée de la Femme, le Réseau de Transport de Longueuil (les bus de la Rive Sud) offrent le voyage GRATUIT à toutes les femmes !!! Qu'on se le dise !!!

Soyons fiers de nos femmes


Fédération des femmes du Québec - Un 8 mars pour réfléchir

En 1977, les Nations unies ont officialisé la Journée internationale des femmes. Depuis, le 8 mars, un peu partout à travers le monde, on profite de cette date pour célébrer et réfléchir sur la condition féminine. Cette année, dans le contexte d'une crise économique mondiale, la Fédération des femmes du Québec (FFQ) invite la population à ne pas s'asseoir sur ses acquis et à profiter de cette occasion pour s'interroger.

Pour la FFQ, le 8 mars 2009 est sans conteste une journée importante à souligner. Travaillant solidairement à la promotion ainsi qu'à la défense des intérêts et des droits des femmes, la fédération considère que, dans le contexte particulier d'une crise économique, la poursuite des luttes féministes demeure un enjeu fondamental et que la prise de mesures constructives s'avère nécessaire.

«Le 8 mars, c'est une occasion pour ébranler les consciences des gouvernements, des employeurs et de toutes les personnes qui prennent des décisions et peuvent faire la différence. Partout au Québec et dans le monde, c'est l'occasion de faire le point sur les divers enjeux qui concernent l'égalité. Il faut profiter de cette journée pour prendre la parole, sensibiliser les gens et être actifs dans la défense des droits des femmes», affirme Michèle Asselin, présidente de la FFQ. 

Reconnue pour l'organisation et la coordination d'événements de grande envergure comme la Marche mondiale des femmes, la FFQ n'organise pas cette année une activité de mobilisation nationale pour souligner le 8 mars, car elle travaille déjà activement à l'édition de l'an prochain. Elle appuiera plutôt les initiatives locales et revendiquera certains investissements auprès de l'État québécois.

«Cette année, si on n'a pas prévu d'activité nationale, c'est parce qu'on se prépare pour une plus grande mobilisation en 2010, où on va se joindre à des femmes du monde entier dans le cadre de la Marche mondiale. Pour célébrer le 8 mars, chaque pays présentera ses revendications et aura son propre programme d'activités», précise Mme Asselin.

Des revendications

Ainsi, préoccupée par le contexte économique actuel, la FFQ profitera de la Journée internationale des femmes pour revendiquer, auprès des dirigeants, des investissements dans le développement économique et la création d'emplois au Québec, le tout dans une perspective de pérennité. 

«Comme tous les États du monde, l'État québécois va tenter d'intervenir pour réduire les impacts de la crise et va investir dans les infrastructures, ce qui est une bonne idée. Par contre, on sait que les emplois créés le seront dans des domaines à prédominance masculine. Dans une perspective de pérennité, il faudrait donc que l'État, en octroyant les contrats, les assortisse d'exigences. Par exemple, on devrait réserver à des groupes discriminés, notamment les femmes, certains de ces emplois ainsi créés. Nous n'avons pas encore ces outils-là au Québec et ce serait une bonne occasion de profiter du contexte actuel pour le faire», explique la présidente de la FFQ.

Dans la même optique, la fédération demandera aussi à l'État québécois de réinvestir dans les services de santé et d'éducation et dans d'autres programmes sociaux, afin non seulement d'améliorer le bien-être de la population, mais aussi de créer des emplois.

«Il faut investir dans les structures sociales. Il n'est pas question qu'on se désinvestisse en temps de crise, au contraire. La santé et l'éducation, c'est fondamental. On s'en aperçoit présentement, avec l'économie qui s'effondre. On sait que l'économie va se développer en fonction d'un marché du travail qui aura besoin de plus en plus d'une main-d'oeuvre très qualifiée. On doit s'assurer que les générations à venir auront les outils nécessaires pour y accéder, et ce, dès le primaire», rappelle Mme Asselin.

Continuer à avancer

Heureuse que le Québec se soit doté d'une commission et d'une loi sur l'égalité salariale visant la reconnaissance de tous les aspects du travail associé aux femmes, Michèle Asselin rappelle toutefois que beaucoup de Québécoises subissent toujours de la discrimination et de la violence. Elle souligne que bon nombre d'entre elles vivent dans la pauvreté ou une grande précarité et que les dernières statistiques publiées témoignent toujours d'inégalités entre hommes et femmes. 

Par exemple, selon une enquête sur la population active effectuée par Statistique Canada en 2008, le taux d'emploi était de 64,6 % chez les hommes et de 57,3 % chez les femmes au Québec. 

Toujours selon l'organisme central de la statistique au pays, la majorité des travailleuses se retrouvent dans des professions tradition-nellement occupées par des femmes. En 2006, 67 % des femmes occupant un emploi travaillaient dans les domaines de l'éducation ou des soins infirmiers ou dans d'autres professions du domaine de la santé, du travail de bureau ou d'administration, des ventes et des services, alors que seulement 30 % des hommes travaillaient dans ces domaines.

«Il faut tenter d'abolir la discrimination systémique par des stratégies comme l'équité salariale. On a de bons outils au Québec, assurons-nous que ça ne se détériorera pas», soutient Michèle Asselin.

Prendre part aux activités

Malgré l'absence d'un rassemblement national, les membres de la FFQ invitent la population à prendre part aux activités locales organisées dans le cadre de la Journée internationale des femmes. Notamment, le collectif des fem-mes de diverses origines organise une mobilisation dans les rues de Montréal, dont le rassemblement aura lieu au carré Cabot, à midi. Dans la capitale nationale, une présentation du Moulin à images sur l'histoire des femmes sera tenue au Centre Lucien-Borne, laquelle sera suivie d'une marche festive vers le carré d'Youville. Ailleurs au Québec, de nombreuses activités seront aussi organisées par des syndicats, des groupes communautaires, divers organismes et certaines municipalités.

La presse française met les femmes à l'honneur également


100 idées reçues sur les femmes dans l'HistoireA l’occasion de la Journée de la Femme le 8 mars 2011, Le Point et Historia sortent un numéro spécial :"100 idées reçues sur les femmes dans l’Histoire".
L’objectif de ce numéro iconoclaste : revenir sur tout ce que l’on croit -à tort- sur le sexe prétendument faible.


De Cléopâtre et son nez en passant Jeanne d’Arc et sa légende, Georges Sand et Chopin ou encore Mata–Hari et ses secrets, les idées reçues sur les femmes sont décryptées par des experts dans leurs disciplines. Ce numéro aborde aussi dans un esprit décapant le mariage, l’éducation des enfants, le divorce, la parité ou le droit de vote.

Le lecteur découvrira ainsi la véritable histoire de la Journée de la Femme. La révolte des ouvrières américaines du 8 mars 1857, que la Journée de la Femme était supposée célébrer, est en fait un mythe. Il n’existe en effet aucune trace, aucune photo, d’une quelconque manifestation ce jour-là. 

C’est en fait au Danemark le 8 mars 1910 que le deuxième Congrès de l’Internationale socialiste décide de créer la Journée internationale de la femme. Plusieurs décennies plus tard, en 1977, l’Organisation des Nations-Unies proclamera le 8 mars « Journée internationale des droits de la femme »..
Autre idée reçue balayée par Historia : les femmes n’ont jamais voté avant 1945. Faux ! Puisqu’il existe des votes féminins populaires pour approuver la Constitution de 1793.

Quant aux femmes célèbres, que de vérités à rétablir ! Exemple : Simone Veil fut la première femme ministre en France. Encore une idée reçue ! Avant elle, Germaine Poinso Chapuis a dirigé le ministère de la Santé publique dans le gouvernement de Robert Schumann.

Pour Franz-Olivier Giesbert qui signe l’éditorial : « L’Histoire a toujours été écrite par les vainqueurs. Elle a donc été écrite par les mâles jusqu’à ces dernières années. Il était urgent de mettre les choses au point. C’est l’un des objectifs de ce numéro spécial qui contredit tant d’idées reçues sur les femmes. »

La Télé française met les femmes à l’honneur


TF1 diffusera ainsi le lundi 7 mars à 20h45 un téléfilm inédit intitulé La grève des femmes mis en scène par Stéphane Kappès avec Armelle Deutsch , Pierre-François Martin-Laval , Anne Girouard , Zinédine Soualem , Guy Lecluyse , Sophie Mounicot , Camille Chamoux et avec les participations de Pierre Mondy et Claude Gensac .

Toujours le 7 mars à 20h35, France 3 propose un Chabada en faveur de l’association Paroles de femmes. Daniela Lumbroso sera entourée d’une pléiade de stars ( Florence Foresti , Florence Aubenas , Hélène Ségara , Joyce Jonathan , Claire Keim , Chimène Badi , Anggun , Natasha St-Pier , Jenifer , Nolwenn Leroy , Tina Arena , Anne Gravoin, Amandine Bourgeois , Elisa Tovati , Irène Jacob ...) et d’un orchestre entièrement féminin. Cette soirée se prolongera par un album de 12 chansons cultes aux titres féminins, revisitées par les chanteuses d’aujourd’hui. L’album sera mis en vente dès le 8 mars au profit de l’association.

Le mardi 8 mars 2011 à 20h40, Arte diffusera le téléfilm en 2 parties Le combat d’une femme. L’histoire de Hope Bridges Adams-Lehmann, première femme médecin en Allemagne et pionnière des combats féministes.
Le 8 mars, c’est également la journée choisie par France 2 pour lancer son nouveau concept, adapté d’une télé réalité étrangère, Une semaine sans les femmes, présenté par Véronique Mounier . Pendant une semaine entière, les femmes d’un petit village d’Indre et Loire, Montrésor, quittent leur famille pour laisser les hommes s’occuper de tout.

France 4 proposera dès 22h15 un Taratata spécial femmes. Nagui rendra hommage aux rockeuses et sera entouré de Avril Lavigne , Armistice, Zaz, Claire Keim , Axelle Red , Irma et Selah Sue.