GUÉRIR LA BLESSURE
D'ABANDON (suite)
Par DANIEL DUFOUR
Extraits de son livre La
blessure d'abandon
Les Éditions de
l'Homme, 2007
En bref, notre
mental nous empêche de nous aimer, il représente le véritable non-amour. Notre
chance est que, dès qu'il intervient sous une forme ou sous une autre, notre
corps nous le dit, en vrai ami qu'il est. Malheureusement, nous ne l'écoutons
pas, ou si peu, nous ne tenons pas compte de ses avertissements. Que se
passe-t-il alors? La tension perdure tant que le mental tient le haut du pavé
et reste la vedette. Dans un premier temps, une série de symptômes apparaît que
nous pouvons regrouper sous les mots fatigue-stress. Les signes en sont
les suivants:
•
de la fatigue en se levant le matin, que la
personne peut traîner une partie de la journée ou toute la journée;
•
des coups de fatigue subits apparaissant à
heure fixe;
•
des troubles du sommeil pouvant se manifester
par de la difficulté à s'endormir ou des réveils uniques ou multiples au cours
de la nuit accompagnés ou non d'un sentiment de tension ou d'angoisse;
•
une impossibilité de se souvenir de ses rêves
ou l'apparition de cauchemars récidivants;
•
une augmentation de l'irritabilité et de la
vulnérabilité ainsi qu'une éventuelle sensation de lassitude pouvant aller
jusqu'à des pensées suicidaires;
•
une diminution importante de la concentration
et de la mémoire;
•
une diminution ou une perte de la libido.