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L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

La justice réparatrice: la sagesse de la société traditionnelle africaine

Extraits du texte dont le lien URL se trouve ci-bas

La justice réparatrice est définie comme un processus juridique qui vise à réunir une victime de violation de ses droits, le délinquant et la communauté pour écouter les uns et les autres, et partager leurs souffrances indicibles. L’écoute des autres est un signe de respect dans de nombreuses cultures et traditions.

Pourquoi les victimes, le délinquant et la collectivité se réunissent ? Pour répondre il faut comprendre le sens de l’univers de la religion africaine. L’univers est un composite d’éléments animés et inanimés hiérarchiquement perçus et directement liés. L’humanité est perçue comme faisant partie du monde visible. Le monde invisible contient les sphères de Dieu, des ancêtres et des esprits.

La morale et l’éthique de la vie sont dictées à partir de cette compréhension. Le comportement humain est réglementé et codés à partir de la religion. La société est organisée et dirigée conformément à une vision non métaphorique de la morale.

Le point de vue non métaphorique de la morale concerne l’expérience de bien-être. La forme la plus fondamentale de la moralité concerne la promotion de l’expérience du bien-être des autres et la prévention des dommages à d’autres ou la perturbation du bien-être des autres ou d’un crime.

Lorsque nous parlons de la vision africaine du monde, nous parlons d’une combinaison de visible et invisible des êtres humains et les esprits agissant dans l’ordre. L’univers est immuable et il existe une hiérarchie des autorités en commençant par l’autorité morale et l’ordre moral ou l’ordre naturel.

De ce point de vue de Dieu est une autorité morale. Beaucoup d’africains considèrent Dieu comme un grand ancêtre. Dieu est le donateur et le protecteur de la vie, le dispensateur de terre et il est un Dieu de justice, de paix et la et de réconciliation. Par conséquent, comme Dieu est le seul qui peut donner, protéger et soutenir la vie, personne  n’a le droit ni le pouvoir de prendre la vie d’un autre.

Maintenir tout en vie est un principe de bénédiction et de prospérité.

http://cacpdusa.org/blog/2010/05/quelle-justice-pour-resoudre-la-question-des-femmes-et-filles-violees-de-l%E2%80%99est-du-congo-la-justice-reparatrice-2/

Installation de CETTE HISTOIRE QU'ON PORTE EN NOUS

Partie du programme d'installations performatrives
L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES
par Nadia Nadège 2011-2012 Montreal (Canada)

Quelle Justice pour Résoudre la Question des Femmes et Filles Violées de L’Est du Congo : la justice réparatrice

par Fidel Ayu Lumeya

Toute société ou collectivité confrontée à des crimes et des conflits a l’obligation de les affronter directement pour les éradiquer plutôt que de les ignorer. Il existe de nombreuses façons de répondre aux crimes et toute société doit faire un choix.

Ces choix varient entre ce que Zehr (1998) a appelé les trois “R” de la justice: réparatrice, punitive ou de vengeance. De nombreux pays à travers le monde ont choisi la vengeance et le châtiment comme forme dominante de la justice légale en réponse à la criminalité auxquels ils sont confrontés.

La conséquence d’un tel choix est que, selon de nombreuses études récentes sur le système judiciaire moderne, la population carcérale se développe rapidement au lieu de diminuer.

Cet article explore la sagesse de la société traditionnelle africaine, avant la période coloniale et la façon dont les africains traitaient les victimes de l’injustice, les délinquants et la collectivité tout entière.

Les valeurs de la justice réparatrice qui les ont conduits à choisir entre la justice réparatrice, punitive et la vengeance comme modèle de justice (2), ce qu’ils avaient à l’esprit pour atteindre en choisissant la justice réparatrice, ses objectifs

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Afrique du Sud : les commissions de vérité

Les commissions de vérité sont des institutions temporaires visant à mettre un point final à un conflit social, souvent armé, d’une manière qui satisfasse toutes les parties au conflit, incluant les responsables d’abus et leurs victimes. Elles sont nommées « commissions de vérité » parce qu’une de leurs missions principales est de produire une version officielle de ce qui s’est passé, une « vérité » nationale.

Une autre de leurs missions est de rendre justice en fonction de la vérité trouvée sur les abuseurs et leurs victimes. Il s’agit souvent (mais non exclusivement) d’appliquer un modèle ou un autre de justice réparatrice, ou « restaurative », à la fois par manque de moyens, par souci d’éviter d’ébranler le nouvel appareil politique en se frottant trop brutalement à des individus ou des groupes ayant conservé un certain pouvoir politique, ou par conviction de sa supériorité sur la justice pénale conventionnelle.

Note
Une version différente ce cet article a été publiée sous : Leman-Langlois, Stéphane (2005), « Le modèle vérité et réconciliation, victimes, bourreaux et l’institutionnalisation du pardon », Informations sociales, N°127, 112-121.
Mars 2010

Association Nationale de la Justice Réparatrice

http://www.anjr.fr/

L’actualité démontre combien la lutte contre la récidive devient une cause nationale par laquelle chaque citoyen est concerné. Pour l’heure, il est nécessaire de nous tourner vers d’autres méthodes de gestion des conflits, notamment pour désengorger les tribunaux, mais aussi pour éviter d’avoir recours à la prison pour des petits délits. Le milieu carcéral détruit un homme plus qu’il ne le reconstruit, c’est pour cette  raison qu’il devient urgent d’instaurer des mécanismes de réparation en prison.
Pour permettre cela, j’ai fondé l’Association Nationale de la Justice Réparatrice (ANJR), avec la contribution de victimes, d’anciens détenus, de magistrats, de parlementaires, d’avocats et de psychologues.  Celle-ci a pour vocation de promouvoir la justice réparatrice dans notre pays.
La justice réparatrice est une conception de la justice orientée vers la réparation des dommages causés par un acte, qu’il soit criminel ou délictuel. La victime (ou sa famille) est au cœur de ce processus  pour que l’auteur prenne conscience de la répercussion de son acte et répare le mal causé, dans la mesure du possible. Au-delà du jugement et de la sanction, la justice réparatrice cherche l’apaisement dans des circonstances dramatiques et apporte une réponse aux incompréhensions qui résultent de l’acte. 
En collaboration avec la Justice de notre pays, nous voulons faire évoluer la justice réparatrice en France, car cette pratique est porteuse d’une dynamique de transformation des modes de réinsertion sociale pour les personnes détenues et d’un nouveau modèle de justice fondé sur l’échange et l’interaction.
Enfin, la justice réparatrice  a fait ses preuves dans certains pays, comme en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Belgique, au Canada ou encore en Afrique du Sud avec la mise en place des Commissions de vérité et de réconciliation et fait l’objet de plusieurs études au conseil de l’Europe, ainsi qu’à l’ONU.
Embryonnaire en Europe, l’ANJR souhaite que la justice réparatrice prenne place dans le système judiciaire français.
 Nous comptons sur vous pour soutenir notre action !

Stéphane Jacquot
président-fondateur de l’association nationale
de la justice réparatrice

La femme, espoir de l'Afrique

Un texte de Felicia Bilgho sur le statut social de la femme en Afrique et son rôle dans le développement.


Identifier la femme comme espoir de l’Afrique, dans un contexte où ce continent confronté à la fois aux tensions politiques et économiques, aux poussées endémiques et épidémiques, est communément admis comme malade, consisterait à postuler l’hypothèse que la femme serait la réponse, à la problématique du développement. Cependant, la considération de spécificités contextuelles, relatives au système de représentation, à l’organisation sociale, au statut de la femme oppose à cet enthousiasme expansif un procès social complexe. En ceci, semblent se déterminer les difficultés d’évaluation du rôle de la femme dans le changement social. Celle-ci, tour à tour, attributaire de fonctions de production, de reproduction, ou communautaire, est en réalité soit occultée comme actrice de développement, soit surdéterminée dans sa capacité à générer une dynamique globale de transformation. Ces deux dimensions, ambivalentes, seront abordées au fil de notre réflexion, au travers de la hiérarchisation idéologique de l’activité féminine.


Le rôle productif distribué à la femme, sur cette échelle, porte un attribut négatif. Caractère qui émerge d’une construction invalidante d’un ensemble d’activités qu’accomplit la femme. En l’occurrence s’agit-il des fonctions maternelles et domestiques. Concernant la femme occidentale autant que celle africaine, elles ont une coloration locale déterminée par les interactions avec l’environnement et la culture. Ainsi, en Afrique où l’usage d’outils rudimentaires pour la transformation des aliments est courant, la répétitivité et la pénibilité des gestes sont accentuées. En outre, elles sont parfois prolongées par de longues heures de marche, aux fins de collecter de l’eau ou de ramasser du bois.


Autant d’obligations qui, assumées successivement ou simultanément pour économiser du temps, n’ont pas moins d’incidence sur la longueur de la journée d’activité de la femme africaine. Estimée de quatorze (14) à seize (16), elle n’est pas intégrée dans le registre du travail. En effet, l’idéologie dominante ne conçoit comme travail que l’activité rémunérée. De fait, même si la femme est en mouvement continu, en quête de satisfaction des besoins primaires de son unité familiale, son action est paradoxalement invisible, non seulement parce qu’elle ne comporte pas de rentabilité économique, mais aussi parce que la femme est encore aujourd’hui culturellement perçue davantage comme un produit qu’un producteur. L’activité reproductive, étant disqualifiée à participer aux mécanismes de production économique, en dépit de son utilité, il demeure en conséquence difficile d’établir un lien significatif entre espace domestique et espace de développement. Le postulat de départ accordant à la femme africaine un rôle moteur dans l’évolution du continent s’en trouve décrédité.


Entre ses activités reproductive et productive, la frontière n’est pas toujours clairement identifiable ; le travail non marchand et le travail marchand pouvant s’imbriquer dans les mêmes tâches. Une telle caractéristique impose de considérer la fonction productive de la femmeafricaine en relation avec les pratiques sociales. Elles sont plus ou moins contraignantes selon la proximité que les populations entretiennent avec les normes traditionnelles de régulation sociale.

Le milieu urbain, vecteur de pratiques syncrétiques, laisse davantage d’autonomie et de pouvoir aux femmes. Un signe en est la possibilité, pour certaines d’entre elles, d’occuper des espaces politique ou économique importants. On citera le rôle des « opératrices économiques » dans différents pays d’Afrique et particulièrement celui des « Nanas Benz » dont l’activité, organisée autour du commerce des pagnes de la marque « Wax hollandais » leur donne une puissance économique reconnue outre frontières. 


Une puissance à double titre intéressante : 

-  elle libère ces 
femmes et leurs époux de certaines croyances, en favorisant parfois une inversion des rôles
-  elle suscite la mise en œuvre de réseaux par les transactions de demi-gros ou détail, profitables pour une catégorie importante d’acteurs. Ces réseaux, davantage objet des initiatives individuelles que celles des « Nanas Benz », s’insèrent dans un contexte continental où l’activité commerciale est le mode de travail le plus couramment pratiqué par les
femmes. A ce registre s’ajoutent les activités salariées dans les domaines public ou privé, touchant une minorité de femmes mais dont le profit s’étend au-delà de la famille nucléaire.

En milieu rural, l’activité commerciale, également pratiquée, est généralement organisée autour de produits de pêche, d’arboriculture, d’agriculture. Une coopération est souvent nécessaire avec les hommes pour la réalisation de ce travail. En réalité, elle est révélatrice de rapports de pouvoir dans lesquels l’autonomie des femmes est affaiblie.


Dans le domaine de la production agricole, on peut retenir les problèmes d’accès à la terre. Dans certains groupes ethniques, à l’instar de la femmemossi (ethnie majoritaire) du Burkina Faso, en dépit de normes nationales d’appropriation et d’exploitation de la terre, par le biais de la réorganisation agraire foncière (RAF), préconisant un égal accès au domaine foncier pour les hommes et les femmes, on constate que la femmeen est écartée par le système de régulation de la parenté et d’organisation des alliances matrimoniales. Dans le premier schéma, « la fille de », en attente de devenir « la femme de » porte un statut provisoire. Dans le second cas, elle parfait un statut d’étranger à la faveur d’un système de parenté se transmettant unilatéralement en ligne masculine. Deux considérations qui la retiennent à distance du système de transmission des biens.

Ainsi affiliée à une formation sociale rigoureusement hiérarchisée dans laquelle son statut de personne est subordonné à celui de l’homme, lafemme, en matière d’accès à la terre, est contentée d’attribut d’usufruitière d’une petite parcelle. Celle-ci allouée par l’agrégat familial est affectée à la production de légumes destinés à la consommation domestique et la commercialisation informelle.


La coercition des règles endogènes au patrilignage agit sur les rapports exogènes de la femme à la société globale, en grossissant ses difficultés d’accès aux intrants agricoles, aux micro-crédits à la faveur desquels elle pourrait améliorer sa productivité ou mettre en œuvre des projets individuels. La femme, dans ce domaine, on le constate, est entravée dans ses potentialités d’actrice économique par le dispositif des normes collectives. Des pesanteurs, progressivement contournées par des improvisations trouvant place dans une forme de gestion dite communautaire et qui se destine à couvrir l’aspect collectif de la production.

Le rôle de gestion communautaire de la femme, perçu bien souvent comme une extension de sa fonction domestique, prend en Afrique une dimension contextuelle de réponse à la défaillance de l’Etat (accentuée par les vagues des programmes d’ajustement structurel) dans des secteurs essentiels tels que la santé l’éducation, l’alphabétisation. Elle se décline sous une multitude d’actions : construction d’école, sensibilisation à la scolarisation des filles, aménagement de cantines scolaires, lutte contre la malnutrition et le VIH, développement de l’artisanat… 

Pour l’exercice de ces activités communautaires, dans lesquelles des femmes prennent des responsabilités ou des engagements, elles s’appuient sur des réseaux traditionnels d’alliance de voisinage, de quartier, mais aussi sur de groupements féminins, des associations, financés par des bailleurs de fonds étrangers, trouvant en elles « la clé » du changement social.

L’intérêt investi dans la mobilisation de femmes par des agents exogènes semble se fonder sur un discours commun, accordant l’attribut de travailleuse à la femme, et à l’homme un statut quasi parasitaire. Ce postulat, alimenté par de variables objectives à l’instar de la longueur de la journée de travail de la femme, construit à partir d’une vision ethnocentrique du monde, en disqualifiant l’homme du processus de changement, entretient une opposition absolue entre l’homme et lafemme. Il suggère l’idée d’une transposition de la femme modèle de développement du bien être dans le cadre de l’unité familiale à la femmearchétype d’innovation et de mutation à la dimension de l’Etat-nation.


Dans ce mode d’appréhension des rapports sociaux ne sont pas prises en considération la division sexuelle du travail et la connotation symbolique que véhiculent certaines tâches réputées périlleuses pour la masculinité de l’homme. Celle-ci interpelle sa capacité à procréer, à transmettre un nom et par conséquent au-delà de l’entretien de la pérennité du patrilignage, à conserver un lien entre le monde des vivants et le monde des morts, dans un processus d’échanges. La division sexuelle des tâches, plus qu’une affaire domestique, se rapporte à la sécurité du groupe. Par une telle structuration sociale, la femme est assujettie à des fonctions limitant sa liberté et sa créativité en matière de progrès.

Ces considérations ne dispensent pas de penser les femmes, comme actrices incontournables dans les projets de développement. Ce sont des actrices qui ont des besoins spécifiques, différents de ceux des hommes, selon le genre comme épouses, comme mères. Des actrices qui ne gagnent pas à être identifiées en opposition constante avec les hommes. Par exemple, dans un programme de planification familiale, même s’il paraît évident que la femme est le premier sujet visé, l’homme ne devrait pas en être exclu, en raison de la conception cosmogonique du monde qui leur est propre. Dans certaines formations sociales, elle place la femme à l’égard de l’enfant à naître, non pas dans un rapport d’appropriation, mais de confiage, à l’égard de son corps biologique dans un rapport de subordination au mari, au corps social. A cet effet, l’appréciation de l’homme et de la femme comme sujets d’information et de sensibilisation est pertinente pour les effets principalement bénéfiques à cette dernière. Il est déductible que l’homme en étant sujet ou acteur, peut être un instrument de progrès pour la femme ou pour le groupe entier.


 Autant il importe de ne pas discréditer ce statut de l’homme, autant il compte de reconnaître celui de la femme, en le revalorisant, en lui restituant le qualificatif d’acteur, tout simplement de personne. Or la surdétermination de la femme par un certain discours développementaliste dans le processus de changement social, en apparence, ségrégé du système de pensée dominant qui la sous évalue en est, en définitive, la reproduction superlative. Envers d’un même décor idéologique, ce discours ne déconstruit pas en conséquence les violences symboliques que subit lafemme africaine.

Retenons simplement l’impératif que la femme soit considérée comme une personne, comme une actrice. La cognition d’une telle détermination porte à penser que ses activités ne doivent pas être uniquement circonscrites en termes d’opposition à celles de l’homme, mais sous l’angle d’une complémentarité différenciée ; activités dont la dynamique, pour dépasser une portée paradigmatique improductive, doivent être insérées dans une politique gouvernementale, cohérente de gestion des biens et des personnes.


Bibliographie indicative

Willy RANDIN, Femmes sources de progrès, sud : des actes concrets, éd. Favre, 2004
Cahiers Genre et Développement N°1 : Le genre : un outil nécessaire, introduction à une problématique, dir. J. Bisilliat et C. Verschuur, L’Harmattan, 2000
La notion de personne en Afrique noire, Collectif, éd. L’Harmattan, 1993
UNICEF : Analyse de la situation de femmes et des enfants au Burkina Faso, nov. 1994

La justice réparatrice selon la vision bouddhiste

Cet article aborde de nouvelles questions. Il remet en question nos conceptions centrales des droits de l'Homme, telles qu'elles se sont construites au cours des siècles en réaction à l'arbitraire de l'ancien régime : la légalité des délits et des peines, l'accès à un juge impartial et indépendant.

Une réflexion sur la justice a des implications centrales pour l'adaptation du bouddhisme en Occident, mais elle doit être engagée avec circonspection : elle pourrait servir de prétexte idéologique à un totalitarisme du Bien.

D'un autre côté, elle questionne notre conception individualiste du droit et de l'organisation politique. Il est à noter que cet article repose sur une analyse du droit américain, laquelle n'est pas immédiatement transposable au droit français.

Alain Liénard, traducteur du document de David R. Loy