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L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

Souffrez-vous à cause d'un manipulateur ?



Certains ressentent un énorme stress dès qu’ils sont en contact avec un manipulateur.
Le stress est la réaction de l’organisme qui, face a une nouvelle situation tente de s’adapter. Avec la difficulté, apparaissent les symptômes.

Il n’est pas alors suffisant de s’entraîner a l’affirmation de soi. Il faut savoir reconnaître le facteur de stress. Plus le stress est intense, plus les réactions psychologiques, somatiques et comportementales sont importantes. Le processus passe par des déclenchements hormonaux de l’hypotalamus, de l’hypophyse et des glandes surrénales qui secrètent l’adrénaline –entre autres hormones de stress- et les glucocorticoïdes. Toutes ces substances agissent sur le cœur, la respiration, la pression artérielle. 

Les symptômes varient d’une personne à l’autre.
    ASur le plan psychologique, ce peut être de l'anxiété, de la dépression, de la démotivation, de la fatigue, de la perte d’estime de soi, de l’irritabilité.
    BSur le plan somatique apparaissent plusieurs troubles comme:
    • les troubles du sommeil (insomnies totales ou partielles, cauchemars)
    • les troubles digestifs (douleurs au ventre, ulcères, nœuds a l’estomac)
    • les troubles alimentaires (perte de l’appétit, anorexie, boulimie.)
    • les tensions musculaires (dos, cou, épaules, mâchoires)
    • dysfonctionnements biliaires (douleurs sur les côtes droites, nausées, ballonnements, gastrites, diarrhées)
    • les troubles cutanés (herpès, boutons, démangeaisons, psoriasis, chute des cheveux)
    • les troubles sexuels (inhibition du désir, insuffisance d’érection.)
    • les trouble gynécologiques (dysfonctionnement des règles, diminution de fertilité)
    • les symptômes cardiovasculaires (gêne respiratoire, modification de la respiration, augmentation de la tension artérielle, tachycardie, douleurs autour du cœur)
    CSur le plan comportemental, le stressé peut devenir agressif ou au contraire, inhibé. Il peut montrer des signes d’hyperactivité et d’agitation ou au contraire d’hypotonie, des troubles de l’humeur (euphorique, soit dépression)
    DSur le plan de la performance, les difficultés de concentration, les trous de mémoire, les troubles de la faculté de compréhension perturbent la productivité.
Une personne affirmée n’a pas de tendances habituelles a s’auto accuser. Le manipulateur fait en sorte que cela puisse se produire. Il a l’art, tout en se démettant des responsabilités propres à sa fonction ou à son état, de convaincre l’autre que c’est lui qui a manqué à son devoir. Ce dernier occulte alors les preuves qu’il n’en est rien et les oubliant à son insu est prêt à être convaincu.

Les dégâts causés par les manipulateurs


Les dégâts psychologiques et somatiques
Chacun a le droit d’exister avec le système de défense qu’il peut mais nul n’a le droit de destruction sur autrui. Voilà pourquoi, nous nous intéressons de plus près aux personnalités manipulatrices. S’il existe des gens ennuyeux, fatigants voire irritants, ces gens la ne vous détruisent pas au plus profond de vous-mêmes. Cette illusion d’existence réussie que se donne le manipulateur est inadmissible. Que se passe-t-il pour la plupart d’entre nous. 10% reste dans une forme d’indifférence affective tandis que 90% dit « Il me ronge, il me pompe toute mon énergie ». Si vous ressentez ce malaise, c’est qu’il existe un dysfonctionnement dans la relation dont vous n’êtes pas obligatoirement la cause directe.

Un contact prolongé avec un manipulateur engendre des sentiments de culpabilité, d’agressivité, d’anxiété, de peur, de tristesse qui mettent de plus en plus en échec nos stratégies de réussite et d’épanouissement. C’est une affaire sérieuse. Les conséquences organiques des ruminations et émotions négatives qui en découlent sont nombreuses. La maladie la plus fréquente due a la présence d’un manipulateur est la dépression nerveuse. Heureusement la majorité des manipulateurs n’acculent pas au suicide. Le manipulateur souvent envoie l‘autre faire soigner ses troubles. C’est alors en partie vrai car, victime d’une machination invisible, vous vous êtes rendu malade.

Décoder le non-verbal du manipulateur


Les mots rapportent un contenu. Un message classique entre un émetteur et un récepteur est constitué d’un fond et d’une forme. Mais les influences du non verbal (les gestes, les mimiques, les attitudes, le regard, la voix, volume, débit, intonation) sont de 80%, certains parlent même de 93%. Cette influence est la plupart du temps inconsciente.
    ALe manipulateur fait de l’écoute aversive, c’est-à-dire qu’il regarde ailleurs pendant que nous parlons. Cette forme de réception est agressive et instaure une sensation de gêne chez le récepteur qui se déstabilise. C’est une stratégie chez le manipulateur qui veut montrer que votre personne ne représente rien d’important
    BSon regard est fuyant ou alors dominateur. Le regard d’une personne affirmée assure un bon contact
    C. Le volume de la voix du manipulateur est soit plus fort que celui des autres, soit plus faible selon l’impact qu’il veut avoir sur ses interlocuteurs.
    DLe ton utilisé porte des messages verbaux codés.
    ESes attitudes corporelles, imposantes  ou effacées sont représentatives d’un état. (posture souvent en décalage). Dans tous les cas, il se veut hors norme, hors masse
    FLes gestes du manipulateur sont variables sécurisants, hostiles, ambigus
    GL’expression de son visage ne laisse apparaître que ce qu’il souhaite. Visiblement, il est quelqu’un qui ne se laisse pas impressionner.
Il y a donc un décalage entre le sentiment profond et ce qui est montré. Les signaux non verbaux ne trompent pas.

Le manipulateur et l’éthique.


Il n’en a pas. Et parfois exerce un métier qui empêche totalement d’imaginer qu’il n’en a pas.
Sa profession lui donne souvent une garantie de respectabilité. La logique est simple: l’image que nous avons de cette profession est celle des personnes altruistes ayant «sacrifié»-comme ils aiment le dire- leur vie aux autres. Quelle meilleure couverture que de se cacher derrière d’honorables statuts sociaux ? 

Le manipulateur profite souvent de son statut social pour dissimuler les zones d’ombre de sa personnalité. Il affirme des choses comme des vérités alors qu’il ne fait que les interpréter. Nous y croyons, tout simplement.

Les schémas sociaux nous dictent depuis notre enfance des attitudes. L’automatisme fait le reste. Il nous permet de ne pas soupçonner cette figure d’autorité. C’est une bonne chose en général mais certains abusent de leur pouvoir. C’est à partir de faits anormaux que l’on peut commencer à douter des personnes. C’est leur intérêt, pour la sauvegarde de leur image et de leur place dans la société, de les nier. 

Souvent, ce sont les collaborateurs ou secrétaires qui réparent les dégâts, avant même que ceux-ci ne soient connus du manipulateur pour éviter des reproches inévitables par la suite. Dans les deux cas, il est difficile de faire accepter et reconnaître ces faits.

Le manipulateur est-il conscient de l’être ?



20% le sont et confondent ce pouvoir avec l’intelligence. Ceux-là sont pervers. La plupart cependant ne sont pas des manipulateurs conscients. Ils ne se rendent pas compte des véritables conséquences chez autrui à la perte de l’estime de soi, la confiance en soi, le malaise, le stress extrême, voire la destruction psychique avec répercussions sur le plan psychologique et physique. Ils considèrent dans tous les cas qu’ils n’ont rien à se reprocher.

L’attitude défensive du manipulateur est analogue à celle du paranoïaque. La personnalité de ce type relève de la psychose, caractérisée par la surestimation du moi, la méfiance, la défiance systématique, la susceptibilité, l’agressivité. C’est aux autres qu’elle attribue des intentions, soient mauvaises soient persécutrices.

Le manipulateur ne se remet donc pas en question. Alors quel est, dans ces conditions, son degré de conscience ? L’égocentrisme d’un manipulateur est tellement puissant qu’il est probable que ce seul facteur suffise à expliquer sa non conscience face à ce que les autres ressentent, son inconscience en général, sa désinvolture en particulier.

Si on le lui reproche, il rétorque que «c’est parce que tu le veux bien» et nous fait passer pour consentants. Oser lui opposer un refus dans tous les cas, constitue le moyen indéniable de sauver notre intégrité car il essayera par tous les moyens de rendre ce refus impossible en utilisant la culpabilisation et les grands principes comme s’il s’agissait de vérités universelles.

Il sera d’autant plus difficile de refuser aussi qu’existe un puissant désir de cohérence. En effet, quand bien même nous avons été poussé à nous engager dans une action non consentie par manœuvre manipulatrice, le simple fait d’avoir agi, crée un désir d’être et de paraître cohérent pour justifier notre comportement.

Les plus culpabilisés dans ce domaine du refus possible ou non, n’attendent même pas la demande de la part du manipulateur, ils l’anticipent.

Pourquoi devient-on manipulateur ?

Qu’est-ce qui pousse une personne à devenir manipulatrice ?
Il est le mode systématique qui permet au manipulateur de communiquer car il a constaté que l’effet produit lui donne du pouvoir. Et ce pouvoir le rassure. Le mécanisme du manipulateur est différent à mesure qu’il s’automatise


Sommes nous entourés de manipulateurs ?
Le pourcentage est de 2 à 3 %. La motivation de cette étude tient aux dégâts psychologiques qu’ils peuvent créer chez les individus de leur entourage. Le fait qu’ils soient peu nombreux ne diminue en rien le danger qu’ils représentent sachant qu’ils sont invisibles


source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm

Sommes nous tous des manipulateurs ?





  • La première différence à souligner est celle qui existe entre faire et être. Le fait de mentir quelques fois, de vous plaindre un peu ou d’être jaloux occasionnellement, ne fait pas de vous un menteur, une victime ou un possessif pour autant. Le processus d’autoévaluation globale est fréquent, mais il est erroné  car on ne peut se définir par rapport un mode de comportement isolé. Par contre, si tous vos comportements relèvent du même qualificatif (p.e égocentrique) vous pouvez vous définir comme tel.
  • La deuxième différence est qu’il n’y a pas de commune mesure entre faire de la manipulation et être manipulateur…
Il faut différencier un comportement passager d’une une personnalité manipulatrice.
Le manipulateur manipule parce qu’il ne peut pas faire autrement. Il s’agit pour lui d’un système de défense.Contrairement aux apparences, il ne s’affirme pas. En fait, il ne peut exister sans la présence de l’autre. Il se construit toujours par rapport à l’autre mais en introduisant une donnée fort néfaste : celle de la dévalorisation. Il ne respecte pas l’autre.

Son entourage n’est qu’un instrument l’aidant à sortir sa propre tête de l’eau. Ce n’est qu’en dévalorisant et culpabilisant qu’il se valorise et se déresponsabilise en conséquence. En nous faisant remarquer nos défauts, il ne peut qu’être différent. C’est ainsi que nous nous faisons piéger par une logique erronée mais qui fait son tout effet. Par phénomène de projection, le manipulateur reproche à son interlocuteur des lacunes ou des fautes qui sont les siennes. Alors que l’on a tendance à penser «S’il me reproche cela, c’est qu’il ne l’est pas », notre émotion nous empêche d’accéder à une perception juste de la réalité. C’est le lien qui relie ces coordonnées qui se révèle erroné.

C’est une fausse évidence qui nous piège et nous déstabilise.


source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm