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L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

La femme egyptienne

Dans l'Égypte antique (wikipédia)


La place faite à la femme dans l'Égypte antique (pré-hellénistique) peut paraître surprenante de « modernité » si on la compare à celle qu'elle occupa dans une majorité de sociétés contemporaines et postérieures. Bien qu'homme et femme aient traditionnellement des prérogatives bien distinctes dans la société, il semble qu'il n'y ait pas eu de barrière infranchissable en face de celles qui désiraient s'éloigner de ce schéma. La société égyptienne reconnaît à la femme, non pas son égalité à l'homme, mais son indispensable complémentarité qui s'exprime notamment dans l'acte créateur. Ce respect s'exprime clairement dans la morale et la théologie égyptienne, mais il est certes assez difficile de déterminer son degré d'application dans la vie quotidienne des Égyptiens. On est loin de la société de la Grèce antique où la femme était considérée comme « une éternelle mineure ».

Les déesses les plus influentes sont :
  • Isis : déesse de la magie et des mystères,
  • Hathor : déesse nourricière et de l'amour,
  • Bastet : déesse protectrice du foyer,
  • Sekhmet : déesse féroce.


Parmi les femmes pharaons les plus certaines et les plus connues on peut citer :
Il faut aussi avoir à l'esprit le rôle considérable, y compris politique et diplomatique, de plusieurs grandes épouses royales :



Dans l'Égypte contemporaine (http://www.legypteantique.com/la-place-des-femmes.php)



Femme Egyptienne Femme Egyptienne

La condition des femmes reste difficile

L’Égypte continue de faire partie du sinistre peloton des pays où le droit des femmes est le moins respecté. La femme Égyptienne, au sein de toutes les dynasties qui ont régné, a toujours été celle d'une procréatrice, donnant naissance à des demi-dieux pour les besoins pharaoniques de leur époux.
Sans réelle place dans la société égyptienne, elle n'avait pour mission que de donner naissance à la descendance directe du Pharaon. Le contexte civil leur est donc peu favorable : recrudescence des mouvements fondamentalistes et du port du voile, excision… Les femmes égyptiennes sont victimes en nombre de violences conjugales - 35% des femmes mariées auraient été battues durant leur mariage, contre un chiffre, certes trop élevé, mais de 10% en France - et ce parfois pour des motifs futiles, tels que parler avec un autre homme, ou avoir répondu à leur mari.
Les violences liées à la dot, le viol conjugal - non considéré comme illégal -, mais aussi les viols, sévices et harcèlement sexuels, le proxénétisme et la prostitution forcée restent d'actualité. Ceci est d'autant plus renforcé que l'État a une législation encore trop faible pour prévenir ces abus.

Mais des progrès certains

Pour autant, de timides mais réels progrès sont en cours. Alors que l'Égypte est un des pays les plus frappés par l'excision, par exemple 3600 fillettes étaient excisées chaque jour en 1997, le gouvernement, depuis 1995, essaie de limiter ces pratiques, considérant ce rite comme dégradant.
Autre point positif, la nouvelle génération de filles ont accès au même titre que les garçons à l'éducation, permettant une certaine émancipation et de pouvoir s'exprimer plus librement. De même, le recours à la contraception est plus fréquent chez les nouvelles générations, et ainsi, moins d'adolescentes se retrouvent enceintes. Enfin, la mortalité enfantine a également diminué. Dernier aspect à souligner, des associations de femmes commencent à se mettre en place, telle que le Collectif 95, afin de défendre leurs droits.

Mais il reste encore à faire

Mais les progrès qui restent encore à faire demeurent grands. Si un vent libertaire soufflait sur les pays musulmans il y a quelques années au profit des femmes, la tendance actuelle est plutôt à un retour en arrière. Des cas de crimes d'honneur sont régulièrement rapportés, même s'ils ne sont pas fréquents. Les jeunes filles ont encore besoin de l'autorisation de leur père ou de leur frère pour voyager et les femmes, de celle de leur époux. La loi est favorable à l'égalité des sexes en regard du marché du travail et des salaires mais, en pratique, il existe toujours un écart substantiel entre la rémunération des hommes et celle des femmes... tout comme c'est aussi le cas, malheureusement, en France.

Conclusion

Lorsque l'on interroge les filles égyptiennes sur leurs désirs les plus fervents, elles expriment le souhait de la liberté à travers les tenues vestimentaires, leurs rôles dans la société, aussi bien au niveau économique que social mais surtout d'avoir, un jour, un garçon comme véritable ami !