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L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

L'écho des murailles, l'écho des entrailles bientôt lancé dans une galerie de Montréal

Le Musée de la Femme de Longueuil s'était engagé à accueillir l'oeuvre murale L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES de l'artiste Nadia NADEGE. Devant la défection de la direction du Musée, l'artiste Nadia NADÈGE a du relocaliser la performance.

Au lieu d'avoir lieu durant la Journée de la Femme du 8 mars, l'événement illustrera la Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d'actes criminels. Une galerie montréalaise accueillera la performance au mois d'Avril 2011 et d'autres lieux permettront à cette oeuvre de proposer une exposition itinérante.


Pour toute information, voir www.nadia-nadege.com

Mesure de la violence faite aux femmes

La violence faite aux femmes comprend la violence physique, sexuelle et psychologique pouvant être exercée n’importe où, y compris au sein de l’unité familiale. La présente fiche d’information ne renferme des renseignements que sur les deux premières formes de violence faite aux femmes.

Violence conjugale

  • Selon l’Enquête sociale générale (ESG) de 2004, répétée aux cinq ans par Statistique Canada, 7 % des femmes vivant en couple, soit dans une relation conjugale ou de concubinage, ont signalé avoir été physiquement ou sexuellement agressées par leur partenaire au moins une fois au cours des cinq années précédentes. Ce pourcentage représente 653 000 femmes canadiennes et il s’agit d’une baisse de 8 % par rapport à ce qui avait été signalé en 1999.
  • La violence conjugale représente plus de la moitié (53 %) de tous les incidents de violence familiale déclarés à la police en 2007, soit 12 % de tous les crimes de violence au Canada.
  • Plus de 80 % des victimes de violence conjugale étaient des femmes et 17 % étaient des hommes. Les hommes victimes de violence familiale étaient plus susceptibles d’avoir été agressés par d’autres membres de la famille, par exemple un parent ou un frère ou une soeur.
  • Les taux de violence conjugale déclarés par la police ont régulièrement diminué entre 1998 et 2007, soit une diminution globale de 17 %. La plus grande partie de la baisse est due à la diminution du nombre de cas de violence conjugale à l’endroit de femmes qui ont été déclarés à la police.
  • Les accusations sont portées plus souvent dans les cas où la victime de violence conjugale est une femme (80 % contre 66 %), mais le pourcentage global des accusations portées par la police a régulièrement diminué au cours de la période de 2002 à 2007.
  • Si des voies de fait simples sont plus souvent signalées par des femmes victimes de violence conjugale, les voies de fait graves étaient plus courantes chez les hommes victimes de violence conjugale.
  • L’âge est considéré comme un facteur de risque pour les homicides entre conjoints. Les jeunes couples affichent le taux le plus élevé d’homicides entre conjoints.
  • L’abus d’alcool semble donner lieu à un plus grand nombre d’agressions et à des blessures plus graves. Selon l’ESG de 2004, 44 % des femmes agressées ont déclaré que leur conjoint avait consommé de l’alcool avant l’agression, comparativement à 24 % des hommes agressés. Bien que la corrélation entre l’abus d’alcool et la violence conjugale soit très étroite, il n’est pas possible de dire que cet abus est la cause directe de la violence.

Agression sexuelle

  • L’ESG de 2004 révèle que 3 % des femmes ont signalé avoir été agressées sexuellement au cours des douze mois précédents. Cependant, cette même enquête semble indiquer que seulement 8 % des agressions sexuelles sont déclarées à la police.
  • Dans le cadre d’une enquête menée auprès de femmes qui avaient survécu à une agression sexuelle, ces femmes ont donné les raisons suivantes pour ne pas avoir déclaré l’incident à la police :
    • elles estimaient que la police ne pouvait rien faire pour les aider;
    • elles voulaient garder l’incident secret;
    • elles étaient intimidées ou embarrassées;
    • elles hésitaient à recourir à la police et aux tribunaux;
    • elles avaient peur de ne pas être crues;
    • elles n’étaient pas certaines que l’incident était un crime;
    • elles n’avaient pas suffisamment de preuves;
    • elles craignaient l’agresseur;
    • elles ne voulaient pas que l’agresseur soit arrêté ou emprisonné (Kong et al. 2003; Lievore 2003).
  • Les femmes de moins de 25 ans ont les taux les plus élevés d’agression sexuelle et de harcèlement criminel. Ces taux diminuent à mesure que l’âge augmente.
  • En 2004, 86 % des victimes d’agressions sexuelles déclarées à la police étaient des femmes. Seulement 38 % des procès pour agressions sexuelles et 37 % des procès pour infractions sexuelles ont donné lieu à un verdict de culpabilité.
  • Si des verdicts de culpabilité sont moins probables dans les cas de délinquance sexuelle que dans d’autres infractions de violence (49 % contre 53 %), les délinquants sexuels sont plus susceptibles de recevoir une peine carcérale que les délinquants ayant commis d’autres actes de violence (54 % contre 30 %).
  • Environ six sur dix déclarations de culpabilité pour agression sexuelle (63 %) et pour infraction sexuelle (61 %) entraînent une période d’emprisonnement. Cependant, les condamnations à l’emprisonnement avec sursis étaient davantage infligées à la suite des procès pour agressions sexuelles que pour les autres crimes violents.

Harcèlement criminel

  • En 2004, 75 % des incidents de harcèlement criminel déclarés à la police visaient des femmes. La moitié de ces incidents concernaient des femmes traquées par une personne avec qui elles avaient eu une relation intime. En 2004, 2 030 hommes ont été signalés à la police pour harcèlement criminel.

Conséquences psychologiques de la violence

  • L’ESG révèle que chez les femmes qui prenaient le transport en commun, 58 % d’entre elles s’inquiétaient pour leur sécurité après la tombée de la nuit lorsqu’elles attendaient ou prenaient le transport public. De plus, 27 % des femmes avaient peur d’être seules à la maison le soir et 16 % des femmes ne se sentaient pas en sécurité lorsqu’elles se promenaient à pied après la tombée de la nuit.

Conséquences physiques

  • Les femmes risquent plus de deux fois plus que les hommes de subir des préjudices physiques aux mains de leur partenaire intime, six fois plus d’avoir besoin de soins médicaux et cinq fois plus d’être hospitalisées par suite de blessures et trois fois plus de s’absenter de leur travail comme conséquence de la violence. Elles sont aussi deux fois plus susceptibles que les hommes de signaler une situation chronique d’agressions répétées.
Conséquences de la violence conjugale sur les victimes
  1. Préjudices physiques
  2. Crainte pour leur vie
  3. Arrêt des activités quotidiennes
  4. Agressions répétées
  5. Soins médicaux
  6. Hospitalisation
Remarque : Il est possible que les pourcentages ne totalisent pas 100 pour 100 en raison des réponses multiples.

Sources :