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L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

Zombies ??!! Happy Halloween !!!!



Nadia Nadège expose à Ottawa / Gatineau


INVITATION Vernissage Ottawa/Gatineau avec les Marcheurs de Vie dans une installation en hommage à Louise Bourgeois - 7 artistes dont Nadia NADÈGE avec ses ENFANTS-CELLULES


Ne plus savoir se défendre... les séquelles du traumatisme de la violence.


Le conjoint victime/esclave/bouc émissaire « idéal» de l'agresseur, c'est la victime qui est « trop gentille », ayant été formatée souvent depuis l'enfance à ne pas se défendre, à ne pas contrarier, à ne pas dire non, à être toujours prête à faire des efforts, à se remettre en question, qui est donc une bonne esclave, qui ne risque pas de se rebeller. 

C'est celle qui est isolée, sans personne pour la défendre (sans famille, immigrée....), qui représente pour l'agresseur l'assurance d'une impunité. L'agresseur ne risque pas de perdre sa victime. Comme elle a subi des violences graves avant sa vie conjugale, sa mémoire traumatique la rend facile à terroriser, et en fait une bonne drogue dissociante pour l'agresseur.


Les conséquences psychotraumatiques des violences expliquent des symptômes, des troubles du comportement et des conduites des victimes qui paraîssent paradoxaux et incompréhensibles à l'entourage et aux professionnels qui les prennent en charge, alors que se sont des réactions normales à des situations anormales.

Pour les femmes, avoir été victime de violences pendant l'enfance augmente le risque de subir des violences conjugales. Elles peuvent-être choisies pour leur isolement, leur vulnérabilité et l'intensité de leur mémoire traumatique qui les rend encore plus terrorisées lors des violences et donc moins aptes à se défendre, moins confiantes en elles et plus « intéressantes » car plus efficaces comme « drogue dissociante pour l'agresseur. De leur côté, elles peuvent choisir leurs conjoints pour son histoire traumatique qui les fait se sentir plus proches d'eux, pour les aider.



POSITION DES THÉRAPEUTES
Les séquelles à long terme du trauma psychique consistent essentiellement en une dissociation binaire généralisée de la pensée et du comportement, qui fait osciller entre deux excès contraires, ce qui amène en même temps à 
  • des dichotomies cognitives radicales (pensée binaire ou manichéenne), 
  • des dissociations comportementales et pulsionnelles (qui sont prises pour une ambivalence constitutionnelle)
Cela se traduit en clinique par des alternances de type impulsion / inhibition, auto-obligation / autointerdiction, compulsion irrépressible / blocage incoercible, etc...
L'usage normal (adapté et auto-régulé) de la pulsion est désormais exclu ou impossible. La capacité à se défendre (l'usage du "non") étant perdue, c'est le corps qui dit non et qui refuse. C'est le symptôme qui est chargé de traduire la souffrance psychique ( principe de la somatisation).
L'"incapacité à" de l'inhibition (névrose) est donc en réalité une "capacité à ne pas" (agir), tandis que réciproquement l'"incapacité à s'empêcher de" , qui caractérise l'impulsivité, est en réalité une "capacité à ne plus (subir)". 
Ceci est particulièrement vrai des traumas sexuels infantiles (incestueux ou extra-familiaux), qui sont responsables de l'immense majorité des symptômes d'inhibition, de compulsion et de perversion sexuelles, observés chez l'adulte, qu'il est possible de rattacher aux conséquences du geste ou de l'acte de l'abuseur dans l'enfance.

Pervers Narcissique : porteur d'une maladie mortelle...


Le Pervers Narcissique est porteur d'une maladie mortelle... pour l'autre !

par Geneviève Schmit
Spécialiste de l'aide aux victimes de violence psychologique, pervers narcissiques ou manipulateurs pervers

Nous retrouvons cette psycho-pathologie plus particulièrement chez les hommes, mais certaines femmes l'ont également. Parfois notre compagnon ou compagne, parfois notre mère, notre fils.... Parfois il est notre collègue, notre patron et même un « ami » qui nous veut tant de bien... Il paraît souvent extrêmement sympathique, brillant, altruiste, timide ou dictateur... Il se trouve partout, tapi dans l'ombre de son sourire bienveillant. Il est prêt à fondre sur sa proie avec une telle habileté que la futur victime ne s'en rend pas compte.Lire l'article en cliquant le lien ci-dessous. 

La Victime :

  • Au sortir d'une relation avec un pervers narcissique, la victime se trouve dans un état de choc post traumatique extrêmement intense.
  • Elle est totalement morcelée, déstructurée.
  • Tout doit être reconstruit. La victime a perdu tous ses repères.
  • Son anxiété est au paroxysme et d'une manière constante.
  • Elle est dans un système de pensée exceptionnelle qui l'empêche de raisonner et de prendre du recul. Tout espace est « mangé par sa pensée ».
  • Bien souvent, elle veut se suicider car elle est dans l'incapacité d'imaginer même un avenir sans son bourreau.
  • Elle ressent le besoin viscéral de faire connaître son histoire, mais la plupart du temps n'est pas crue ou pire, est condamnée en diffamation par son persécuteur.
  • Elle ressent également le besoin que l'on mette avec elle le nom de « pervers narcissique » sur celui qui l'a détruite.
  • A ce stade, elle doit être acceptée dans le statut de « victime »
  • La plupart du temps, les dommages collatéraux sont immenses. Enfants, parents, amis, tout a été ravagé.
  • La victime se trouve au banc de la société, souvent dans une grande précarité.
  • Elle n'a plus la force de mettre en place ce qui pourrait l'aider et tourne en rond dans sa panique comme un oiseau devenu fou dans une bulle de verre.
  • L'épuisement n'est pas que moral. Des maladies ont pu se frayer un chemin dans ce corps laissé à l'abandon. Maladie de Crohn, cancer …