BIENVENUE

L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

Fête des Mères, 40 ans après : quand la marâtre réapparaît

40 ans après : celle qui ose se dire ma mère tente encore de me maltraiter. J'ai mis un océan, un continent, quatre décades, une nouvelle nationalité entre nous... et elle vient me harceler et harceler mes relations. Sa violence est la même. Ses manipulations sont toujours aussi serviles. Elle a toujours comme réflexe de vouloir me faire porter sa haine d'elle-même, sa honte de m'avoir laissé en otage à son abuseur de mari, sa peur que l'inceste soit mis au jour, sa culpabilité camouflée en rage, sa marâtrerie maladive.

40 ans après : elle poursuit mes amies et menace mes relations professionnelles, me donne des ordres et me diffame. La visibilité du web a permis qu'elle me retrace. Sa hargne fait le reste. Et elle parle de moi en disant que je suis sa fille alors qu'elle me considère comme un objet, si possible à détruire. Des manipulatrices perverses, j'en ai rencontré. Pas plus tard que l'année dernière à Longueuil, ou encore une cliente égyptienne fausse comme du toc. Je les ai remises à leur place en les éjectant de mes relations. Pas de personnes toxiques dans mon monde !
Fort heureusement, j'ai de la pratique et de l'entraînement grâce à cette mégère qui ose se nommer mère. Et je ne suis plus la petite fille perdue, isolée, muselée, méprisée, humiliée... qui était à sa merci et ne pouvait pas se défendre. Avoir du traverser tout cela fut extrêmement douloureux et trop coûteux. À l'heure où les petites filles normales jouaient à la marelle et sautaient à la corde, j'étais privée d'école parce que j'avais trop de bleus sur le corps et le visage trop tuméfié par ses coups.

J'ai dû traverser des années avant de pouvoir faire confiance, avant d'oser entrer dans une relation intime, avant de savoir qui je suis et de récupérer mon pouvoir d'existence, ma puissance d'aimer et ma parole. Mais j'ai survécu en gardant ma joie de vivre intacte, ma foi dans la vie et dans l'humain vivante. Je ne suis pas devenue alcoolique, droguée, pute ni même cynique ou enragée. J'ai fait mon chemin et réussi mon parcours professionnel, obtenu brillamment mes diplômes tout en travaillant à plein temps. Je suis moi-même devenue mère et je fus une bonne mère.
Aujourd'hui je ne suis ni seule ni démunie. Il va falloir faire intervenir la police pour faire cesser ses menaces. Il va falloir faire intervenir la justice si cette Folcoche ne cesse pas sa campagne de médisance et son but destructeur. Mais je suis entourée, aimée, soutenue. Et je ne laisserais aucune mauvaise mère envahir ma belle vie. Alors la Fête des Mères, pour celles qui ont subi les foudres de la marâtre, celles qui n'ont pas la gratitude de leur enfant, on en fait quoi ?

Crument ?


Parfois est-il nécessaire de dire crument ce qui est arrivé... parce que c'est arrivé crument

Les horribles mégères se disant mères


Anna Månsdotter
Cette dame, née en 1841, sera la dernière femme suédoise à connaître la peine capitale. 
1_762491TS1297418821315_slot50ArticleSmall.jpg
Elle est, durant treize années, l'épouse d'un certain Nils Nilsson dont elle a trois enfants. Seuls l'un d'eux atteint l'âge adulte, le petit Per. A la mort de Nilsson, Anna arrange le mariage de son fils avec une femme dénommée Hanna Johansdotter (similarité des deux prénoms). La rumeur dit qu'elle aurait préparé ce mariage dans le but de cacher les relations incestueuses qu'elle entretenait avec son fils. 

Le mariage entre Per et Hanna ne se passe pas bien. Et pour cause : la belle-mère met son nez dans les affaires conjugales de son fils et sa bru n'apprécie pas. Hanna, la femme de Per, a découvert les étranges relations qui unissaient son mari et sa belle-mère, se trouve sur le point d'aller tout répéter. Anna, aidée de son fils, décide d'éliminer sa belle-fille. La pauvre Hanna est alors battue à l'aide d'un morceau de bois et étranglée (histoire qu'on soit sûre qu'elle n'aille vraiment rien répéter).
Ils décident de maquiller le meurtre en accident mais les autorités ne sont pas dupes et arrêtent Anna et son fils. Tous deux avouent le meurtre et sont condamnés à mort. Seule Anna est exécutée. Per, lui, voit sa peine commuée en prison à vie mais est finalement libéré en 1913 avant de mourir en 1918 de la tuberculose.
Augusta Gein
Une fanatique impose son code moral à ses garçonnets. 
psycho-mother.jpg
Décrite comme une femme dominatrice et autoritaire, Augusta Gein met au monde deux enfants, Henry et Eddie, nés en 1899 et en 1906. Elle leur apprend que les individus de sexe féminin sont immoraux et dangereux. Augusta considère son mari comme un bon-à-rien et décide de prendre les choses en mains. Elle ouvre un petit commerce tout en continuant de gérer l'éducation de ses fils. Elle travaille dur et économise beaucoup. Elle finit par engranger assez d'argent pour faire déménager toute la famille dans le Wisconsin afin que ses enfants soient protégés du monde extérieur. 

La quarantaine dans laquelle elle confine ses fils fonctionne si bien que le petit Eddie commence à présenter de sérieuses difficultés à s'adapter à la vie sociale. Il est solitaire, rigole tout seul en classe mais maintient tout de même d'excellentes notes. Lorsqu'il parvient quand même à se faire quelques amis, sa mère le réprimande sévèrement car les amis, c'est le mal incarné.
Augusta commence à avoir de sérieux doutes à propos de ses fils. Elle est persuadée qu'ils finiront comme leur père et les insulte et humilie au quotidien. Afin de les préserver encore mieux du monde extérieur, elle leur interdit de quitter la ferme familiale dès leur adolescence.

Eddie devient dépendant compulsif avec sa mère, au grand dam de son propre frère. Henry, le grand frère, meurt mystérieusement pendant un feu de fourrée. Son petit frère l'aurait poussé parce qu'il ne supportait pas de le voir remettre en question l'éducation de leur mère

Eddie demeure seul avec sa mère (son père est mort quelques années plus tôt déjà). Mais le répit n'est que de courte durée car la grande Augusta meurt en 1945. Le monde d'Eddie est bouleversé. C'est là que les ennuis sévères commencent. Eddie décide de changer de sexe (pour combler l'absence de sa mère?) et se met en quête d'une combinaison créée à partir de la chair de femmes qu'il déterre.

Il est soupçonné d'avoir eu des rapports sexuels avec les cadavres qu'il est allé chercher au cimetière même s'il dément cette hypothèse. Toutefois, Eddie reconnaît le crime de deux femmes. Cela dit, la police a retrouvé tant de membres dépecés chez lui qu'on le soupçonne d'en avoir tué beaucoup plus. C'est lui qui a inspiré le personnage de Norman Bates dans Psychose, le tueur fou de Massacre à la tronçonneuse et, bien entendu, Buffalo Bill dans Le silence des agneaux.
Elizabeth Duncan
Ou comment Mamie Nova s'est transformée en véritable furie.
elizabeth-duncan.jpg
Son fils Frank est avocat et sa mère n'hésite pas à aller l'applaudir quand il gagne un procès. Mais quand il décide de s'installer seul, Mme Duncan le prend mal et avale une boîte de cachets.
Les plans d'indépendance de Frank sont donc reportés à plus tard. Mais comme il travaille, on engage une infirmière pour la convalescence de maman Duncan. Elle s'appelle Olga, elle a trente ans, elle est jolie et Frank tombe amoureux. La belle infirmière tombe enceinte et Frank décide donc de l'épouser. La lune de miel doit se dérouler dans un motel de Santa Barbara. A 1h30 du matin, Elizabeth appelle son fils pour qu'il retourne immédiatement « à la maison ».
Cela dure ainsi pendant cinq mois : Frank doit retourner chez sa mère toutes les nuits. Parfois, Elizabeth appelle sa belle-fille à l'hôpital où elle travaille pour l'insulter et la menacer. Le jeune couple change d'appartement deux fois. Un jour d'août, désespérée, maman Duncan paye un ex-prisonnier pour qu'il se fasse passer pour son fils (et elle pour Olga) et qu'ils aillent faire une demande d'annulation du mariage.
A la mi-novembre, des collègues s'inquiètent : ils n'ont plus de nouvelles d'Olga depuis quelques temps déjà... Frank n'a rien à dire à ce sujet. La police arrête Elizabeth Duncan pour la tentative frauduleuse d'annulation de mariage. Deux repris de justice se mettent à table : oui, ils ont été embauchés pour battre et étrangler Olga, alors enceinte de huit mois. On leur avait promis 6000 dollars mais n'en ont reçu qu'une centaine chacun...