BIENVENUE

L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

Guérir la blessure d"abandon - 8

GUÉRIR LA BLESSURE D'ABANDON (suite)
Par DANIEL DUFOUR
Extraits de son livre La blessure d'abandonLes Éditions de l'Homme, 2007

La méthode OGE

Mais comment faire de façon pratique? En suivant une méthode qui a déjà été décrite dans mes livres21 et qui a surtout démontré son efficacité au fil de ses dix ans d'existence dans des stages. Cette méthode s'appelle la méthode OGE. Son nom, comme le lecteur l'aura sans doute compris, est le reflet inversé du mot EGO. Il s'agit donc de parler du mental à l'envers. Cette approche est un outil- non une finalité! - extrêmement utile et performant qui peut permettre, suivant le cas, de préserver sa santé ou d'évoluer vers la guérison. Elle comporte trois piliers essentiels:

1. éteindre son mental;
2. reconnaître, ressentir et exprimer ses émotions;
3. retrouver son savoir inné.


Guérir la blessure d'abandon - 7



GUÉRIR LA BLESSURE D'ABANDON (suite)
Par DANIEL DUFOUR
Extraits de son livre La blessure d'abandonLes Éditions de l'Homme, 2007

Être son propre guérisseur

La voie médicale non institutionnelle va par conséquent s'attacher à aider la personne souffrante à mettre en œuvre deux actes distincts mais complémentaires, qui sont, par ordre:
1. éteindre, c'est-à-dire faire taire son mental pour se situer ici et maintenant;
2. reconnaître, ressentir et exprimer ses émotions.

Nous aborderons ces deux volets de façon détaillée un peu plus loin, mais soulignons déjà certains avantages de cette voie.

    Elle responsabilise la personne face à la maladie dont elle souffre. Ce point me semble être la particularité essentielle de cette approche. Responsabiliser la personne revient à lui dire que sa maladie n'est pas venue "comme ça", mais pour lui transmettre un message, à savoir qu'elle ne s'écoute plus et ne se respecte plus depuis un temps plus ou moins long... Dire à un être humain qu'il est responsable de son mal-être comme de son bien-être est à mes yeux la plus grande preuve de respect que l'on puisse lui témoigner. Cela revient à lui dire: "Tu existes. Tu as la possibilité, le pouvoir et le droit de souffrir, de tomber malade ou de te faire du mal, de même que tu as la possibilité, le pouvoir et le droit de ne pas souffrir, de guérir, de bien te porter et de te faire du bien." C'est aussi lui dire qu'il est tout-puissant vis-à-vis de lui-même et que personne d'autre que lui ne peut guérir à sa place ou le guérir. C'est aider la personne à retrouver sa capacité à vivre pleinement le moment présent et à retrouver son autonomie, la maladie correspondant à une perte d'autonomie, à une démission face à la vie et à une soumission au mental. Quant à celui qui est censé aider, il doit faire preuve d'une grande humilité et témoigner à la personne souffrante une profonde confiance en ses capacités à progresser vers le mieux-être et la guérison.



    Elle ne donne aucune prise aux médicaments, quels qu'ils soient. Ceux-ci peuvent être employés de façon très spécifique, pendant une courte période, afin de soulager certains maux, mais en aucun cas ils ne sont une finalité en eux-mêmes. Les antidépresseurs et les autres médicaments de ce type seront dans la mesure du possible évités, car ils masquent ou diminuent la perception et le rapport aux émotions qui doivent être ressenties et exprimées pour qu'un mieux-être apparaisse. La voie non institutionnelle favorise le vécu des émotions bloquées par le mental. Toute médication ou approche thérapeutique allant dans le sens contraire ne peuvent être considérées comme valables à moyen et long terme.


    Elle permet à la personne souffrante de se battre pour elle-même et non contre la maladie ou contre des symptômes... C'est une vérité absolue. Lutter contre n'est pas positif et ne devrait pas constituer une fin en soi; lutter pour soi-même est la seule chose qui soit réellement importante. Vivre bien et heureux ne constitue-t-il pas, finalement, le but essentiel? L'intention qui sous-tend ce que l'on entreprend est très importante: dans le cas d'une "lutte contre", notre intention est de vaincre dans un combat qui nous oppose à un virus, une bactérie ou des cellules anormales. Afin de parvenir à notre but, nous employons divers moyens qui visent la destruction de "l'ennemi" avec tous les effets secondaires connus, sans nous poser aucune question sur nous-mêmes et notre maladie. C'est ainsi que l'on en arrive à de véritables contradictions: la médecine utilise certains médicaments très puissants, bien qu'elle sache qu'ils font encourir des risques vitaux au patient. Au contraire, si l'intention de fond est de lutter pour soi ou pour le patient, l'approche privilégiera la personne, non le traitement, et ce afin d'aider celui ou celle qui souffre à retrouver sa dignité et son autonomie en tant qu'être humain à part entière. Quoi de plus beau que cette démarche?

Guérir la blessure d'abandon - 6


GUÉRIR LA BLESSURE D'ABANDON (suite)
Par DANIEL DUFOUR
Extraits de son livre La blessure d'abandonLes Éditions de l'Homme, 2007

À partir du moment où ces systèmes de défense sont paralysés ou inefficaces, un virus donné peut s'exprimer librement sans être inquiété. Prenons l'exemple du virus de l'herpès, et choisissons celui qui s'exprime sous la forme de l'herpès labial, communément appelé "bouton de fièvre" ou "feu sauvage", qui touche les lèvres. 

Une fois transmis à la personne, le virus va être pris en charge par le système de défense qui l'empêche de s'exprimer sous sa forme usuelle: des vésicules herpétiques provoquant des démangeaisons très douloureuses au niveau des lèvres. Il suffit d'un choc psychologique, d'une trop longue exposition au soleil ou d'un surcroît de fatigue pour que le bouton de fièvre fasse son apparition. 

Ces chocs de différentes natures diminuent la résistance de la personne; du même coup, le virus peut s'exprimer et le bouton de fièvre apparaît. C'est la façon qu'a le corps de dire à la personne souffrant d'herpès labial qu'elle ne prend pas correctement soin d'elle-même. Nous avons pris l'exemple du virus, mais il est bien évident que cela est valable pour tous les agresseurs potentiels du corps.

Ainsi, notre corps nous parle à tout moment et nous donne des renseignements sur nous-mêmes à travers deux signes très simples: la détente et la tension. S'il recourt à des signes plus précis, c'est que nous avons oublié ou refusé d'entendre le premier avertissement. Et rappelons-nous bien que cet oubli, ou ce refus, relève de notre mental. 

Le corps d'Émilie parle avec force, il essaye de lui envoyer des messages, mais elle ne désire pas les entendre, d'autant plus qu'on ne lui a pas appris à les écouter. Que lui dit-il? La réponse, au vu de ce qui a été exposé, semble à présent évidente: son mental dirige; soit il la tire hors du moment présent pour la plonger dans le passé ou le futur, soit il la coupe de ses émotions, soit il fait les deux.

12/12/12 une fin du monde éclatée par les finissants de l'École du Show Business à la Salsa Rossa (Montréal)



Un spectacle par les étudiants finissants de l'École du Show Business le 12 / 12 / 12 ... quelques billets encore disponibles avant la fin du monde ! Pour visiter le site du spectacle : http://foliesfurieuses.blogspot.ca/2012/10/la-fin-du-monde.html?spref=fb Pour se les procurer : jade.bazinet@facebook.com 

Guérir la blessure d'abandon- 5


GUÉRIR LA BLESSURE D'ABANDON (suite)
Par DANIEL DUFOUR
Extraits de son livre La blessure d'abandonLes Éditions de l'Homme, 2007

Tous ces signes, qui peuvent être nombreux ou présents de façon plus parcimonieuse, sont des alertes sérieuses que notre corps nous adresse afin de nous avertir que nous ne nous respectons pas, soit parce que nous ne nous permettons pas d'être dans le moment présent, soit parce que nous ne sommes pas en contact avec nous-mêmes. Notre corps essaye d'attirer notre attention en nous disant que nous sommes dirigés par notre mental et plus du tout en harmonie avec nous-mêmes.

Si notre mental continue de mener la danse et que nous persistons à ne pas écouter notre meilleur ami, notre corps, celui-ci va faire en sorte d'attirer notre attention en nous confrontant à des événements plus graves: une maladie ou un traumatisme.

La science a prouvé qu'à partir du moment où une tension existe et perdure, nos défenses immunitaires deviennent incapables de remplir leur rôle contre les agressions. Ces défenses immunitaires sont excessivement complexes et merveilleusement efficaces pour nous protéger contre les attaques des virus et des bactéries qui se trouvent dans notre environnement. 

Une culture bactérienne de notre peau montrerait, par exemple, que s'y trouvent des milliers de bactéries appartenant à des familles différentes parfaitement en équilibre et inoffensives tant que nos défenses naturelles fonctionnent. Sous l'effet d'un stress, autre mot désignant la tension, nos défenses peuvent devenir inefficaces; un déséquilibre dans la proportion des différentes familles de bactéries peut alors survenir. 

C'est ainsi qu'une prédominance de bactéries spécifiques, tels les streptocoques, peut entraîner des infections se manifestant par des boutons sur la totalité ou sur une partie du corps. Le phénomène est identique pour les cellules anormales que notre corps fabrique quotidiennement: ces cellules sont prises en charge par notre système immunitaire qui les élimine très vite avec une grande efficacité. 

Lorsque des tensions durables existent, les cellules qui ont la charge de ce nettoyage quotidien deviennent inefficaces; c'est ainsi que des tumeurs bénignes ou malignes peuvent apparaître. De même, notre corps est parfaitement équipé pour nous protéger contre des déchirures de muscles ou de tendons; il dispose également de tout un système réflexe et de vigilance ainsi que d'une grande capacité de concentration capables de nous préserver de toutes sortes d'accidents et de traumatismes.