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L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

Les trucs qu'utilisent le manipulateur

Comment procède-t-il ?
    A. Le manipulateur ne complète pas ses phrases. Si vous exprimer tout haut votre interprétation, il peut dire qu’il n’a jamais dit cela !
    B. Le manipulateur utilise des mots vagues à significations multiples. Le caractère équivoque du mot employé est suffisant pour attiser l’attention dans un premier temps, puis la suspicion et le malaise dans un deuxième temps puisque le mystère reste entier. Le non-dit crée alors le trouble et la réflexion. Et puisque cela n’est pas explicite, il y aura donc du négatif à camoufler, de l’interprétation naturelle à faire. En restant suffisamment équivoque sur le plan verbal, le manipulateur a le loisir de changer facilement son intention. A la moindre réaction, il devient la personne la plus bienveillante qui soit. Il est difficile pour la victime de détailler l’aspect non verbal apparaissant simultanément pour expliquer la raison de son malaise. Les observations dussent-elles être réfutées, il n’y a plus de traces de manipulation.
    C. Le manipulateur peut aussi s’exprimer avec un jargon spécifique face à des interlocuteurs qui ne peuvent pas tout comprendre. Le jeu consiste à ne pas être compréhensible. En tant qu’interlocuteur, nous avons la conviction qu’il sait beaucoup de choses et est très cultivé. Le manipulateur est en fait dans un monologue qui ne profite qu’à lui-même. Même s’il semble attaquer la pauvre société dans laquelle nous vivons, a travers Héraclite, par exemple, c’est vous qu’il remet en cause personnellement en vous faisant comprendre que vous êtes ignorants de cet auteur. D’ailleurs, les gens n’osent pas poser des questions. La preuve sociale convainc: si personne n’intervient, c’est que tout le monde comprend sauf vous! A la fin du discours, les gens sont impressionnés par sa teneur et s’interrogent sur leurs propres facultés de compréhension. Ils sont à la fois mal à l’aise et séduits.
Le manipulateur a l’art de faire croire aux autres qu’ils doivent tout savoir tout en espérant qu’ils ne sachent pas.


source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm

Le manipulateur empêche toute transparence

Opacité
Pour aborder les mécanismes d’une mauvaise communication, il faut d’abord définir les critères d’une bonne communication.

Un émetteur envoie un message à un récepteur. L’émetteur est porteur d’une intention appelée «A». Le but de l'émetteur est de bien se faire comprendre. Il fait alors en sorte que le récepteur reçoive correctement le message «A» correspondant a son intention. Dans un premier temps, la bonne communication va dépendre de l’expression du message par l’émetteur. Il est véhicule par un contenu sous forme de mots et de phrase, de non verbal aussi. 


Le message s’entend par l’enchainement des mots les uns par rapport aux autres et par la signification a laquelle il se rapporte. L’intention, quant a elle, reste toujours mentale et interne a l’émetteur. Si le message énoncé ne correspond pas a l’intention (intention «A» «message «B»), il y a eu interférence de la part de l’émetteur. Ces interférences appelées parasites ou filtres sont: l’anxiété, les émotions, les expériences passées, les préjugés, la culture et bien entendu, le manque de clarté. Si l’émetteur domine la présence éventuelle de ces filtres, il exprime un message clair pour le récepteur qui reçoit effectivement le message «A». La bonne communication est celle ou l’effet perçu par le récepteur correspond à l’intention émise. Rappelons que, toute émission non claire d’un message, ouvre le champ à l’interprétation.

Prenons le cas ou l’intention s’exprime mal. Le refus de communiquer est en fait une sorte de communication. Il revient au récepteur de décoder cette forme de communication parallèle.
Le manipulateur peut fort bien choisir de passer sous silence une partie de la réalité. Le silence et le flou peuvent lui permettre quand cela s’avère utile pour lui, de modifier ses attitudes, ses prises de positions ou ses opinions en fonction de la tournure des évènements.

Etre clair, c’est être clair d’emblée – sans appeler à des questions supplémentaires. Le but est de bien se faire comprendre pour que l’efficacité soit optimale. Toutes les informations doivent être soumises d’emblée pour qu’il n’existe aucun quiproquo, aucune interprétation possible. La demande de clarification part d’une intention saine.

La manipulation fonctionne quand elle opère dans le domaine du mystère. Dans le registre de l’opacité, il existe une technique qui consiste à ne donner qu’une partie de l’information dans le but «d’accrocher» l’interlocuteur. C'est ainsi qu’existent dans diverses entreprises le système du parrainage. C’est une démarche manipulatrice par laquelle le parrain, souvent à son insu - est supposé accompagner le «nouveau» en lui transmettant les infor- mations qu’il a reçues avant lui - «pour son bien». Le manipulateur reste souvent flou pour:
  • ne pas se sentir coincé ni découvert.
  • se donner une forme d’autorité et faire croire qu’il sait mieux que tous les autres.
  • nous laisser interpréter de manière à changer d’opinion
  • nous dévaloriser si nous nous trompons
  • se déresponsabiliser
  • séduire par le mystère (cela en fait fantasmer certains sûrement)
source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm

Comprendre comment le manipulateur communique

Le manipulateur et la communication
Le manipulateur ne communique pas de façon claire et directe ses besoins, ses demandes, ses sentiments, ses opinions. Pourtant nous avons l’impression qu’il passe son temps qu’il passe son temps à nous communiquer ses propres besoins, ses jugements sur nous et sur autrui et ses opinions sur le monde. La plupart de temps nousdécodons ses formules verbales et l’aspect non verbal de ses messages. 

Nous percevons un deuxième discours derrière le premier. Une des caractéristique inhérentes au manipulateur est l’absence de communication simple et saine avec autrui. Une écoute respectueuse existe rarement chez lui, sauf s’il a quelque chose à y gagner. Ses idées sont arrêtées comme s’il s’agissait de vérités universelles. 

Il est habile à glisser du particulier au général. Son discours semble logique mais il s’appuie le plus souvent sur une croyance ou un postulat erroné. Une fois les arguments avancés, nous oublions de revenir à la base même du problème. Nous sommes alors embarqués dans des discussions ou considérations qui ont un autre sens, malgré l’apparence. Il n’y a donc pas de véritable communication et les conséquences pour l’entourage peuvent être très graves.


source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm

Le manipulateur utilise les autres pour vous atteindre


L’utilisation d’intermédiairesLe seul moyen de ne pas s’engager est de se tenir loin de tout le monde. Le manipulateur qui a besoin de vous ou d’informations que vous détenez emploie des intermédiaires. Les petits billets, les «post-it»: autant de moyens de ne pas vous laisser de droit de réponse.

Faites cependant la différence entre un message, laissé dans but de vous réduire à l’impuissance et celui qui vous permet une coordination et une communication efficaces entre plusieurs personnes. Entre le téléphone et le face- à- face, le contact direct ou le collègue ou le conjoint qui sert d’intermédiaire. 

A son insu, le messager devient «responsable» de ce qu’il transmet. Malgré l’illogisme de ce phénomène inconscient, cela se passe comme si, l’intermédiaire cautionnait le message du manipulateur de par la tâche qu’il accomplit (il est lui-même manipulé le plus souvent).

C’est pour le manipulateur relationnel, un excellent moyen d’une part, de dévier symboliquement sa propre responsabilité et d’autre part, empêcher le récepteur de refuser.


source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm

Le manipulateur veut vous faire échouer


Saviez-vous qu’un manipulateur peut saboter votre processus décisionnel afin que vous obteniez des mauvais résultats ? Bien sur s’il fait partie de votre équipe, il tiendra un discours de souffrance et de compassion plutôt que de l’assimiler à sa propre responsabilité. Pour se décharger de toute responsabilité, il reportera la responsabilité sur les autres (même si c’est lui qui les a influencés à prendre cette décision). 

Il suffit pour lui, de ne pas donner les informations indispensables. Il n’est pas clair, fuit les questions, fuit les personnes et garde les informations pour lui tout en faisant des pirouettes et parfois des rires. Le manipulateur agit en sorte que vous vous sentiez responsable des erreurs, en utilisant les croyances mises en place depuis votre plus tendre enfance. 

Penser systématiquement que vous n’auriez pas du faire ce choix et que vous avez donc agi stupidement est votre première faiblesse. Il va l’exploiter immédiatement comme s’il s’agissait d’une vérité, et va s’arranger pour entretenir le malaise. Apparaissent alors de puissants sentiments de culpabilité et de dévalorisation. Vous pouvez vous les créer tout seul, mais ils sont indéniablement amplifiés par cet être qui insistera sur vos lacunes et vous laissera croupir dans vos difficultés.

Si vous souhaitez lutter contre les manipulateurs, remettez en cause vos propres croyances. De fausses idées qui sont le plus souvent irrationnelles – mais vous ne le savez pas, vous y croyez- sur la responsabilité et la culpabilité vous rendent incroyablement vulnérable aux attaques d’un manipulateur.

La protection face aux manipulateurs de notre entourage implique une sérieuse remise en question de notre interprétation de la réalité. Le manipulateur est doué pour nous faire entrevoir la réalité comme il le souhaite. Di nous ne la percevons pas correctement, il réussira sans peine aucune à le découvrir et utilisera nos propres croyances pour nous déstabiliser.


source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm

Le manipulateur face à la responsabilité

La démissionLa démission face aux engagements, aux promesses et aux tâches incombant à son rôle spécifique (professionnel, parental) est fréquente chez le manipulateur. En se démettant de ses responsabilités, il les reporte sur autrui ou sur un système (entreprise, institution, supérieur hiérarchique). Malgré les apparences, il craint d'endosser les responsabilités. Il utilise son pouvoir de décision à des fins personnelles. Ses formes de démission face à la responsabilité sont multiples.
L’évitementEchapper aux confrontations - qu’elles soient pacifiques ou hostiles- évite au manipulateur de s’engager (réunion) de se positionner (décision) ou de résoudre un problème (conflit). Il évite les situations qui le dérange en les reportant, en s’absentant par de fausses excuses, en prétextant leur inanité ou les minimisant au maximum ou tout simplement en refusant d’en aborder le premier mot: «On ne peut pas communiquer avec vous !» «Je ne veux pas prendre part à vos histoires».

L’appropriationLe manipulateur est très fort quand il s’agit de s’approprier seul, les résultats positifs ou efficaces d'actions mise en œuvre par son entourage. Il s’en attribue systématiquement les mérites avec un aplomb qui ne laisse aucune place pour une mise au point. L’appropriation de résultats obtenus par les autres cependant, ne se fait pas toujours ouvertement.

Le report sur autruiUne autre tactique est de reporter la responsabilité sur l’autre quand les choses ne vont pas tout à fait comme il le souhaite. Un manipulateur, se voyant soudain déçu de son pouvoir de manœuvre sur un ami dira: «Qui t’a monté la tête ?»

La non-décisionPretextant de multiples rendez-vous ou une autre occupation, le manipulateur ne se rend pas disponible pour régler les difficultés. Ses collègues n’ont pas toutes les informations et autorisations indispensables pour mener à bien le travail demandé. Collaborer avec un supérieur hiérarchique engendre un grand stress. L'incertitude sur ce qu’il est bon de faire et de ne pas faire devient une constante et provoque le doute quant aux capacités de chacun. Cela rappelle la situation du double bind: si vous ne prenez pas d’initiatives ou de décisions, vous avez tort, vous êtes qualifié d’incapable. Mais quand vous décidez seul et que cette décision n’amène pas les résultats escomptés, vous avez aussi tort et vous donnez une occasion supplémentaire au manipulateur de vous faire croire que cela est une preuve de votre incapacité. Tout se joue comme si vous deviez avoir tout pouvoir sur les événements.

Cette situation est horriblement confuse pour celui qui la vit.


source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm

Le double-contrainte, spécialité du manipulateur

La double contrainte («double bind» pour les spécialistes)
Dans une situation de double contrainte, il s’agit pour le manipulateur d’utiliser simultanément deux messages opposés qui font que, si vous obéissez à l’un, vous désobéissez à l’autre. C’est une situation aliénante et perturbante si vous ne décelez pas le paradoxe et n’en faites pas immédiatement part à l’instigateur. Exemple classique: «Je voudrais que tu m’embrasses spontanément.» 

Que vous embrassiez ou que vous n’embrassiez pas le demandeur, il sera insatisfait et dans les deux cas vous aurez tort. Quelle que soit votre attitude lorsqu’il y a présence de double contrainte, le manipulateur vous accusera de ne pas choisir la bonne solution. Il veut vous persuader de l’existence d’une faute de comportement pour vous obliger à réagir comme il le souhaite. Il démontre à sa manière, que la faute imaginaire est une faute réelle pouvant être passible de sanctions morales.

Démontez alors le cas de double contrainte et demandez lui ce qu’il préfère. Ce qui ne veut pas dire que vous devez obéir au choix de l’autre message. Cette confrontation au paradoxe n’est là que pour faire repérer au manipulateur l’illogisme du problème et lui imposer une position claire. La rationalité est le principal outil de défense.

Le «double bind» n’est cependant pas le fait excluusif des manipulateurs : ainsi, une femme peut demander à son mari de bien gagner sa vie et en même temps se plaindre de ne pas assez le voir parce qu’il travaille trop. L’idée est de trouver un équilibre.

Le manipulateur est le roi des contradictions. La double contrainte fait partie d’un ensemble de proces- sus paradoxaux qu’il manie fréquemment.


source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm