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L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

Le manipulateur et l’éthique.


Il n’en a pas. Et parfois exerce un métier qui empêche totalement d’imaginer qu’il n’en a pas.
Sa profession lui donne souvent une garantie de respectabilité. La logique est simple: l’image que nous avons de cette profession est celle des personnes altruistes ayant «sacrifié»-comme ils aiment le dire- leur vie aux autres. Quelle meilleure couverture que de se cacher derrière d’honorables statuts sociaux ? 

Le manipulateur profite souvent de son statut social pour dissimuler les zones d’ombre de sa personnalité. Il affirme des choses comme des vérités alors qu’il ne fait que les interpréter. Nous y croyons, tout simplement.

Les schémas sociaux nous dictent depuis notre enfance des attitudes. L’automatisme fait le reste. Il nous permet de ne pas soupçonner cette figure d’autorité. C’est une bonne chose en général mais certains abusent de leur pouvoir. C’est à partir de faits anormaux que l’on peut commencer à douter des personnes. C’est leur intérêt, pour la sauvegarde de leur image et de leur place dans la société, de les nier. 

Souvent, ce sont les collaborateurs ou secrétaires qui réparent les dégâts, avant même que ceux-ci ne soient connus du manipulateur pour éviter des reproches inévitables par la suite. Dans les deux cas, il est difficile de faire accepter et reconnaître ces faits.

Le manipulateur est-il conscient de l’être ?



20% le sont et confondent ce pouvoir avec l’intelligence. Ceux-là sont pervers. La plupart cependant ne sont pas des manipulateurs conscients. Ils ne se rendent pas compte des véritables conséquences chez autrui à la perte de l’estime de soi, la confiance en soi, le malaise, le stress extrême, voire la destruction psychique avec répercussions sur le plan psychologique et physique. Ils considèrent dans tous les cas qu’ils n’ont rien à se reprocher.

L’attitude défensive du manipulateur est analogue à celle du paranoïaque. La personnalité de ce type relève de la psychose, caractérisée par la surestimation du moi, la méfiance, la défiance systématique, la susceptibilité, l’agressivité. C’est aux autres qu’elle attribue des intentions, soient mauvaises soient persécutrices.

Le manipulateur ne se remet donc pas en question. Alors quel est, dans ces conditions, son degré de conscience ? L’égocentrisme d’un manipulateur est tellement puissant qu’il est probable que ce seul facteur suffise à expliquer sa non conscience face à ce que les autres ressentent, son inconscience en général, sa désinvolture en particulier.

Si on le lui reproche, il rétorque que «c’est parce que tu le veux bien» et nous fait passer pour consentants. Oser lui opposer un refus dans tous les cas, constitue le moyen indéniable de sauver notre intégrité car il essayera par tous les moyens de rendre ce refus impossible en utilisant la culpabilisation et les grands principes comme s’il s’agissait de vérités universelles.

Il sera d’autant plus difficile de refuser aussi qu’existe un puissant désir de cohérence. En effet, quand bien même nous avons été poussé à nous engager dans une action non consentie par manœuvre manipulatrice, le simple fait d’avoir agi, crée un désir d’être et de paraître cohérent pour justifier notre comportement.

Les plus culpabilisés dans ce domaine du refus possible ou non, n’attendent même pas la demande de la part du manipulateur, ils l’anticipent.

Pourquoi devient-on manipulateur ?

Qu’est-ce qui pousse une personne à devenir manipulatrice ?
Il est le mode systématique qui permet au manipulateur de communiquer car il a constaté que l’effet produit lui donne du pouvoir. Et ce pouvoir le rassure. Le mécanisme du manipulateur est différent à mesure qu’il s’automatise


Sommes nous entourés de manipulateurs ?
Le pourcentage est de 2 à 3 %. La motivation de cette étude tient aux dégâts psychologiques qu’ils peuvent créer chez les individus de leur entourage. Le fait qu’ils soient peu nombreux ne diminue en rien le danger qu’ils représentent sachant qu’ils sont invisibles


source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm

Sommes nous tous des manipulateurs ?





  • La première différence à souligner est celle qui existe entre faire et être. Le fait de mentir quelques fois, de vous plaindre un peu ou d’être jaloux occasionnellement, ne fait pas de vous un menteur, une victime ou un possessif pour autant. Le processus d’autoévaluation globale est fréquent, mais il est erroné  car on ne peut se définir par rapport un mode de comportement isolé. Par contre, si tous vos comportements relèvent du même qualificatif (p.e égocentrique) vous pouvez vous définir comme tel.
  • La deuxième différence est qu’il n’y a pas de commune mesure entre faire de la manipulation et être manipulateur…
Il faut différencier un comportement passager d’une une personnalité manipulatrice.
Le manipulateur manipule parce qu’il ne peut pas faire autrement. Il s’agit pour lui d’un système de défense.Contrairement aux apparences, il ne s’affirme pas. En fait, il ne peut exister sans la présence de l’autre. Il se construit toujours par rapport à l’autre mais en introduisant une donnée fort néfaste : celle de la dévalorisation. Il ne respecte pas l’autre.

Son entourage n’est qu’un instrument l’aidant à sortir sa propre tête de l’eau. Ce n’est qu’en dévalorisant et culpabilisant qu’il se valorise et se déresponsabilise en conséquence. En nous faisant remarquer nos défauts, il ne peut qu’être différent. C’est ainsi que nous nous faisons piéger par une logique erronée mais qui fait son tout effet. Par phénomène de projection, le manipulateur reproche à son interlocuteur des lacunes ou des fautes qui sont les siennes. Alors que l’on a tendance à penser «S’il me reproche cela, c’est qu’il ne l’est pas », notre émotion nous empêche d’accéder à une perception juste de la réalité. C’est le lien qui relie ces coordonnées qui se révèle erroné.

C’est une fausse évidence qui nous piège et nous déstabilise.


source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm

Les caractéristiques du manipulateur relationnel



Un individu qualifié de manipulateur agit au moins selon 14 caractéristiques de la liste exhaustive suivante:
    1Il culpabilise les autres, au nom du lien familial, de l’amitié, de la conscience professionnelle, etc.
    2Il reporte la responsabilité sur les autres ou se démet des siennes propres
    3Il ne communique pas clairement ses demandes, besoins, sentiments, opinions.
    4Il répond souvent de façon floue, donne l’impression qu’il n’y a pas d’interlocuteur.
    5Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations.
    6Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes.
    7Il fait croire aux autres qu’ils doivent être parfaits, ne jamais changer d’avis, tout savoir pour répondre immédiatement aux demandes et aux questions.
    8Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge.
    9Il fait faire ses messages par autrui ou par intermédiaires (lettres ou téléphone au lieu d’un face-à-face).
    10Il sème la zizanie et engendre la suspicion, divise pour mieux régner.
    11. Il sait se placer en victime pour qu’on le plaigne maladie, surcharge de travail etc..)
    12Il ignore les demandes (même s’il dit s’en occuper)
    13Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins (notions d’humanité, de charité, racisme, bonne/mauvaise mère etc..).
    14Il menace, de façon déguisée ou par chantage : ouvertement.
    15Il change carrément de sujet au cours d’une conversation.
    16Il évite l’entretien, la réunion ou bien s’en échappe.
    17Il mise sur l’ignorance des autres et fait croire à sa supériorité.
    18Il ment.
    19Il prêche le faux pour savoir le vrai.
    20Il est égocentrique.
    21Il peut être jaloux même s’il est un parent, un conjoint.
    22Il ne supporte pas la critique et nie les évidences.
    23Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres.
    24Il utilise très souvent le dernier moment pour demander, ordonner ou faire agir autrui.
    25Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes, ses actes ou son mode de vie répondent au schéma opposé.
    26Il utilise des flatteries pour nous plaire, fait des cadeaux ou paraît aux petits soins.
    27. Il produit un état de malaise ou un sentiment de non liberté (piège)
    28Il est efficace pour atteindre ses propres buts, mais aux dépends d’autrui.
    29Il nous fait faire des choses que nous n’aurions pas faites de notre gré.
    30Il est constamment l’objet de discussions entre gens qui le connaissent, même quand il n’est pas là.
Cette forme de terrorisme relationnel n’empêche pas le manipulateur de vous accuser, de vous faire passer vous, pour un monstre d’égoïsme, pour celui qui n’a rien compris, pour le premier responsable de tous les maux qui lui sont reprochés.


source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm

Les masques du manipulateur - partie 2



Comment se fait-il qu’un individu nous fasse une telle impression ?
Le sentiment de «déférence envers l’autorité» selon Stanley Migram directeur de recherche en psychologie (Université de New York) a un caractère automatique. («Soumission a l’autorité» Paris, Calmann-Lévy, 1995)
Nos réactions de bienveillance s’activent systématiquement au contact de figures d’autorité très respectées. Des études le prouvent. Les résultats furent contre toute attente des chercheurs et psychiatres, lors de l’expérience suivante, menée sur 40 sujets tous sains de corps et d’esprit (vérification effectuée). Un chercheur vêtu de blanc présente la situation sous forme «d’étude des effets de la punition concernant l’apprentissage et la mémoire ». Il s’agit pour un participant appelé le moniteur, d’administrer des chocs électriques d’intensité croissante chaque fois que l’élève, sur le bras duquel des électrodes ont été placées, se trompe. Il est expliqué avant de commencer que, les décharges peuvent être douloureuses mais qu’elles ne provoquent pas de lésions irréversibles.
Le test commence. L’élève se trompe et les décharges se font de plus en plus fortes au point qu’il hurle «arrêtez ! Laissez-moi sortir d’ici !». Le moniteur hésitant à continuer à administrer les chocs, se tourne vers le chercheur. Celui-ci utilise alors une des trois «incitations verbales» prévues à cet effet:
    - «Continuez, s’il vous plaît» ou «Je vous prie de continuer»
    - «L’expérience exige que vous continuiez»
    - «Vous n’avez absolument pas le choix, vous devez continuer»
Le ton du chercheur est ferme et courtois. Les décharges passent à 300 volts. L’élève crie alors qu’il ne répondra plus aux questions. Le moniteur considère cette abstention comme une mauvaise réponse. Le voltage augmente inexorablement. Le moniteur annonce chaque fois le degré avant de l’infliger, jusqu’au dernier voltage: 450 volts alors que l’élève n’est plus en état ni de crier ni de bouger. Fin de l’expérience : qu’est-ce qui a pu expliquer qu’un individu moyen comme vous et moi, soit capable d’infliger à une victime innocente un tel supplice ? Aucun de ces sujets, je le répète, n’étant pervers ou malade psychologiquement, la réponse s’explique par la présence du chercheur ayant donné les consignes. Il représente l’autorité. Il sait ce qu’il fait. Notre instinct naturel ne remet pas en cause son statut. Il ne rencontre aucune opposition chez les 40 sujets.
Dans une autre expérience, les rôles du chercheur et de l’élève furent intervertis : 100% des sujets refusèrent d'administrer une seule décharge supplémentaire. Quand le moment devenait critique pour le chercheur, la question ne se posait même pas de continuer l’expérience ou non. D’autres variantes de ce type d’expérience confirment la soumission des sujets aux directives de l’autorité. Un manipulateur qui possède une forme d’autorité même illusoire, a donc le pouvoir de nous subjuguer et de nous faire admettre ce qu’il veut. Parce que cette influence agit a notre insu, nous sommes vulnérables, tant aux symboles de l’autorité qu’à  ses réalités.
  • Le manipulateur timide, difficile à déceler est plutôt rare. C’est souvent une femme. Elle utilise son conjoint ou collègue pour faire parvenir ses critiques a la personne cible, s’attribuant ainsi la caution involontaire du messager.
  • Il dit détester les conflits, mais les déclenche subtilement.
  • Le manipulateur dictateur lui, est facilement repérable pour autant qu’il n’invoque pas des motifs, pour justifier sa violence. La peur qu’il génère y est pour beaucoup. Il est convaincu que la faiblesse affective est un défaut inconcevable dans le cadre professionnel ou personnel. Aucun sentiment ne doit faire d’ombre sur l'efficacité et la volonté d’atteindre tous les objectifs prévus. Ce que vivent et ressentent les autres, ne l'ntéresse absolument pas. Pour lui, l’humain doit être parfaitement contrôlé. Toute faiblesse est du domaine de la honte et de la réprimande. Le dictateur décide seul que ses principes soient appliqués sur tous les membres de son entourage. Il peut être pervers et donc conscient de son exigence et de son autorité souveraine
source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm

Les masques du manipulateur traditionnel - partie 1




  • Le manipulateur dit «sympathique» est de loin le plus fréquent.
Il offre l’image de quelqu’un d’aimable au sens plein du terme, qui sait se montrer attentif aux autres et se positionne: la place que vous occupez devient naturellement la sienne. Le processus de manipulation est difficile à repérer quand il est paré de qualités agréables. Dans la nature ce processus existe aussi : par exemple, la blennie copie à la perfection le rason, petit poisson nettoyeur-associé d’un gros poisson, pour tromper sa proie et lui prélever des morceaux de bronchies et de nageoires.

Quels sont les facteurs engendrant la sympathie ?
Quelle différence entre le manipulateur dit sympathique et l’individu vraiment sympathique ?
Il n’est pas question de se méfier de tout individu sympathique et surtout de ceux qui affirment clairement et sincèrement leurs opinions, leurs désirs, leurs sentiments tout en respectant concrètement ceux des autres. Il faut savoir cependant que 60% des manipulateurs tentent de créer des relations d’amitié le plus rapidement possible en étant souriants, généreux, attentifs en utilisant la flatterie. Ceux qui sont passifs ou naïfs risquent le plus de ne pas déceler l’aspect caché quoique sympathique d’un manipulateur, parce qu’ils n’ont pas prisconscience de leurs besoins, qu’ils n’ont pas accès a leur jardin émotionnel, s’expriment rarement, ne disent pas ce qu’ils sentent.
Ce sont eux les plus vulnérables parce qu’ils fonctionnent selon le schéma inverse : refoulant un ego qui s’accommode alors des frustrations et permet la soumission, il leur est plus important de satisfaire les besoins et demandes des autres que leurs besoins personnels.
Or seule cette connaissance produit le choc nécessaire.
Comment peut-on distinguer les vraies qualités des fausses qualités ? Avec le temps, les failles deviennent des évidences. Elles sont cependant d’autant plus difficiles à accepter qu’elles concernent une figure d’autoritécomme un parent ou un supérieur hiérarchique et que l’on soit persuadé de la compétence de celui-ci. En effet, pourquoi devrions-nous nous attendre à une réalité inverse ? La plupart du temps, la question ne se pose même pas.
Pourtant, chez le manipulateur au masque sympathique, les qualités qu’il met si bien en valeur masquent une toile d’araignée qu’il tisse tranquillement. Ses qualités bien réelles lui servent à dissimuler la manœuvre au milieu de comportements tout à fait acceptables voire souhaitables pour toute relation amicale et de complicité quand elle s’investit dans une tâche commune.
Un tel climat de confiance est instauré qu’il ne serait pas légitime dans ces conditions de se méfier: révisez l’idée qu’une personne sympathique ne peut pas vous faire de mal ! Et ce, d’autant que le manipulateur sympathique ne le sera que jusqu’à une certaine limite: il ne supporte pas les remarques et les reproches qu’il retournera aussitôt contre vous.
  • Le manipulateur séducteur use du charme et des compliments comme arme d’influence pour plaire et faire naître chez l’autre un sentiment plus dangereux que l’admiration: la fascination. (Etymologie latine: «fascinum: charme, maléfice»). La fascination nous réduit, jamais, elle ne nous grandit.
  • Le manipulateur altruiste nous donne tout et nous fait tout sans que nous ayons besoin de le demander. Ceci implique implicitement le principe social établi, de réciprocité. Autrement dit, il donne tout, mais on ne peut rien lui refuser ! S’agit-il de s’aider ou céder ?
Le principe de réciprocité bien connu des manipulateurs stipule qu’il faut payer en retour les avantages reçus d’autrui. Cette règle s’ancre d’autant plus que l’on est ou a été rendu conscient que l’on a beaucoup reçu. Ce principe de réciprocité est si puissant qu’il peut s’appliquer au-delà de la sympathie que l’on a pour le quémandeur: il peut déclencher un sentiment de dette, chaque fois que nous est donné quelque chose que nous n’avons pas sollicité . Le manipulateur va en profiter à loisir.
C’est la mise en situation d’obligation de recevoir qui rend la règle si facile à exploiter alors que le principe de réciprocité n’engage qu’à rendre ! Cela crée une asymétrie dans la situation faisant que, non seulement ce n’est plus vous qui choisissez le moment et la façon d’acquitter votre dette, mais il vous sera désormais difficile de dire «non».
Le manipulateur est capable d’avoir une attitude généreuse et logique mais en contrepartie, il exigera des efforts de notre part en fin de compte, bien plus considérables.
Il instaure par ce biais la dépendance envers lui. Le «gentil» piége est refermé !
  • Le manipulateur cultivé est subtilement méprisant envers ceux qui ne possèdent pas autant de connaissances que lui. Son ton et sa manière de parler font supposer un grand savoir, voire une sagesse, qui n’appartiennent qu’à lui et à un petit groupe d’heureux élus et privilégiés. Il monopolise la parole pour étaler «sa science», ses mérites, ses diplômes, sa formation, son expérience, son âge.

Se protéger des personnes toxiques


Comment faire face aux personnes toxiques?
Tel que mentionné plus tôt, apprendre à reconnaître et à faire face aux personnes qui vous empoisonnent l’existence est primordial pour votre propre santé physique et psychologique. En intégrant à votre vie les outils qui seront présentés plus bas, vous ne serez plus jamais la victime de personnes toxiques. Gardez cependant à l’esprit que ces techniques n’accompliront probablement pas de miracle; il faut souvent beaucoup de patience et de tolérance avant que des résultats positifs se fassent sentir. Mais les êtres humains peuvent changer! Surtout quand ils le veulent et, plus important encore, surtout s’ils deviennent plus conscients de leurs attitudes et comportements. Grâce à ces outils, qui encouragent une saine communication ou une meilleure gestion de vos émotions, vous verrez vos relations personnelles ou professionnelles s’améliorer, parfois de façon spectaculaire.
La technique de l’expiration de la tension.
Cette technique, fort simple, consiste à inspirer par la bouche pendant deux secondes, à retenir son souffle pendant trois secondes en pensant à la personne toxique, et à continuer de penser à cette personne pendant que vous expirez de toutes vos forces, jusqu’à ce que vos poumons soient vides. Le but principal de cette technique est, selon toutes évidences, de parvenir à vous apaiser, spécialement lorsque vous vous trouvez en présence d’une personne qui vous irrite royalement (voir plus bas – type Moulin à paroles ou Victime). L’auteur du livre vous suggère par ailleurs de répéter cette démarche jusqu’à ce que vous ayez complètement évacué la négativité de votre système. Pendant que vous vous exécutez, non seulement vous ne commettez pas d’impair en disant ce qu’il ne faut pas dire, mais vous avez également le temps de vous préparer à contre-attaquer à l’aide d’une autre technique de votre choix.
La technique de l’humour.
Cette technique consiste, comme cela le dit, à répondre à des toxines verbales en ayant recours à l’humour. Il importe peu que la remarque paraisse stupide à votre interlocuteur, l’important est que vous la trouviez drôle. L’humour aide souvent à désamorcer les situations les plus délicates, tout en vous permettant de vous libérer de votre tension et de votre colère. Le seul pré-requis pour s’assurer de son efficacité est d’être rapide, de savoir répondre du tac au tac.
La technique du chasse-pensée.
À utiliser conjointement avec celle de l’expiration de la tension. À chaque fois que vous pensez à la personne ou à la situation toxique, expirez en disant: «Chasse cette pensée», à voix haute ou silencieusement. Cet outil est particulièrement efficace lorsque vous ne cessez de ressasser des paroles ou des gestes qui vous ont affecté, comme c’est souvent le cas à la suite d’une rupture amoureuse tumultueuse.
La technique du désamorçage.
Toute en douceur, cette technique consiste à ne jamais perdre son sang-froid, si méchant, désagréable et mesquin que soit le comportement de la personne toxique envers vous. Restez calme, utilisez des termes apaisants et chaleureux et souriez. Comment y arriverez-vous face à autant de négativité, vous demandez-vous? Il suffit de vous rappeler que cette personne se comporte ainsi parce qu’elle se sent mal dans sa peau. En lui offrant votre soutien et votre affection, il est fort à parier qu’elle changera d’attitude à votre égard. Sinon, rassurez-vous, il existe d’autres façons de faire face à la bourrasque.
La technique de l’interrogation calme.
Cet outil a comme but de montrer à la personne toxique, par une série de questions que vous lui posez, à quel point ses remarques ou son raisonnement sont absurdes. Quand vous recourez à cette technique, il est essentiel que vous parliez calmement et que vous donniez l’impression de maîtriser vos émotions. Très efficace auprès des gens qui portent des jugements gratuits sur les autres et sur les événements (voir plus bas – le type Critique).
La technique de l’affrontement.
Parce que parfois il est inutile de prendre ses gants blancs, cette technique consiste à dire franchement à la personne toxique ce que vous pensez de sa remarque ou de son geste. Cependant, lorsque vous affrontez ainsi quelqu’un, vous devez parler fort et clairement, afin d’être compris. Cet outil vous permettra non seulement de vous faire respecter des autres -parce que vous dites justement ce que vous pensez, sans hypocrisie- mai aussi, de vous respecter davantage vous-même.
La technique du fantasme.
Celle-ci devrait vous aider à relâcher votre tension en riant un peu, grâce à votre imagination. Nous vous la recommandons particulièrement lorsque vous nourrissez des sentiments négatifs à l’égard d’une personne que vous ne pouvez attaquer de front, comme votre patron. Imaginez-le alors dans un ring en train de se faire écraser par un champion poids lourd. Le soulagement sera peut-être de courte durée mais combien profitable!
La technique de la furie.
Bien qu’on nous ait enseigné qu’il n’est pas joli de sortir de ses gonds, il faut parfois savoir le faire, car avec certaines terreurs toxiques, c’est la seule façon de se faire entendre. Toutefois, crier ne veut pas dire frapper. Toute forme de violence physique est absolument exclue. Rappelez-vous que cette technique s’applique uniquement dans les cas où rien d’autre ne semble fonctionner.
Et lorsque rien ne va plus?
Il restera toujours une dernière technique à laquelle vous pouvez avoir recours, celle de la coupure. En effet, quand vous avez fait tout ce que vous pouviez, quand vous avez essayé en vain toutes les autres techniques, il ne vous reste plus qu’une solution: rompre définitivement, pour votre propre bien. Certaines relations ne marcheront jamais. Il y a des gens dont dont les caractéristiques sont si toxiques qu’il est absolument impossible de vivre en contact avec eux.
Comment choisir la meilleure technique?
À cet effet, nous vous suggérons de consulter Les différents types de personnes toxiques, aux paragraphes suivants. Il y est recommandé d’utiliser certaines techniques auprès de certains types spécifiques de terreurs toxiques. Mais en définitive, ce qui est le plus important, c’est d’avoir recours aux outils selon que vous vous sentez plus à l’aise avec certains qu’avec d’autres. Quelle que soit la technique choisie, ce qui compte, c’est de dissiper efficacement votre colère et votre frustration, afin de ne plus souffrir.
En terminant, n’oubliez pas que le choix de la technique dépend aussi du rôle que la personne toxique joue dans votre vie. Certains outils sont très efficaces auprès des membres de la famille ou des amis, mais non recommandables dans votre milieu de travail. Par conséquent, si votre patron est de type Dominateur, il est sans doute préférable d’avoir recours à la technique de l’expiration de la tension, combinée à celle du fantasme, plutôt que d’utiliser la technique de l’affrontement, qui risquerait d’entraîner votre congédiement. Sachez user de discernement à cet égard.
Bonne chance!

Se protéger des manipulateurs 1


Les manipulateurs sont passés maîtres dans l’art de modifier a volonté selon la personne, la situation ou le but vise, les faux visages.
  • Le manipulateur dit «sympathique» est de loin le plus fréquent.
Il offre l’image de quelqu’un d’aimable au sens plein du terme, qui sait se montrer attentif aux autres et se positionne: la place que vous occupez devient naturellement la sienne. Le processus de manipulation est difficile à repérer quand il est paré de qualités agréables. Dans la nature ce processus existe aussi : par exemple, la blennie copie à la perfection le rason, petit poisson nettoyeur-associé d’un gros poisson, pour tromper sa proie et lui prélever des morceaux de bronchies et de nageoires.


source :http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm