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L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

L'écho des murailles, l'écho des entrailles à Brossard - jour 2


 





La députée fédérale Alexandra Mendès présente à L'Écho des murailles, l'écho des entrailles

Samedi 16 avril 2011, Brossard. 

À l'occasion du Salon des organismes communautaires, Madame Alexandra Mendès a rendu visite à l'exposition de l'oeuvre murale L'écho des murailles, l'écho des entrailles - Volet 1 : Cette histoire qu'on porte en nous, créée par Nadia Nadège en duo avec Véronique Minet, et a même échangé un message de l'une des poupées, choisie pour la féminité de ses dentelles.

 

Députée de Brossard-La Prairie depuis octobre 2008, Alexandra Mendès est actuellement porte-parole de l’opposition officielle pour l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, membre du Comité permanent de la sécurite publique et nationale, et porte-parole associée en matière de finances.

L'écho des murailles, l'écho des entrailles à Brossard - jour 2

Photographies de l'installation au Centre culturel de Brossard en Avril 2011.

 


L'écho des murailles, l'écho des entrailles à Brossard - jour 1

Deuxième sortie de l'oeuvre murale textile - conception création par Nadia Nadège, dessin et fabrication par Véronique Minet : "L'écho des murailles, l'écho des entrailles"


Durant le Salon des organismes communautaires qui se tient les vendredi 15 et samedi 16 avril 2011 au Centre culturel de Brossard, l'artiste Nadia Nadège expose 60 poupées de chiffon et anime des performances autour de l'identité féminine.

Le projet est soutenu par le Conseil des Arts et des Lettres du Québec et consiste en l'animation d'une oeuvre murale performative avec des poupées de chiffon. Les poupées sont porteuses de messages recueillis par Nadia Nadège sur le blogue echo-de-femmes et lors d'animations de groupes de femmes : femmes artistes, jeunes mères, étudiantes en alphabétisation, immigrantes, rescapées du cancer, victimes de violences...

Tous ces messages sont imprimés. En date du 10 avril 2011, plus de 150 messages ont été ainsi recueilis.  60 d'entre eux sont glissés dans les poupées et les autres sont mis à la disposition du public. Les visiteurs choisissent des messages et les remplacent par d'autres. Des conversations et des échanges sont ainsi initiés en même temps que les paroles des femmes qui ont témoigné voyagent de personne en personne et de lieu en lieu.

Vendredi 15 avril : plus de 150 jeunes sont passés en trois groupes, générant une vague d'échanges de messages ! À noter : les garçons aiment jouer autant que les filles avec la découverte des messages dans les figurines de textile.

  
 


Cette histoire qu'on porte en soi

Première sortie de l'oeuvre murale textile "L'écho des murailles, l'écho des entrailles" et de la performance "Cette histoire qu'on porte en soi" mais aussi première exposition en galerie.

L'exposition L'ART LIBÉRATEUR Vivre après le crime s'est déroulée du 10 au 14 avril 2011 à la Galerie OFF InterArts dans le quartier du Plateau Mont-Royal à Montréal.

Plus de 250 personnes étaient présentes au vernissage le mardi 12 avril dernier. 22 artistes exposaient leurs oeuvres, principalement en arts visuels mais aussi en poésie. Une musicienne puis une slammeuse ont offerts leurs performances.

Et l'installation créée en duo avec l'artiste illustratrice fibriste Véronique Minet a été animée toute la soirée avec grand succès. Les messages contenus dans les poupées et les messages offerts dans la corbeille se sont échangés, faisant naître des échanges entre femmes mais aussi entre hommes et femmes sur l'identité de la femme pour les uns, le sunes et les autres....

4 pans étaient installés recto-verso au centre de l'espace d'exposition permettant aux visiteurs de tourner autour, de jouer avec, de cueillir un petit billet et d'en insérer un autre... Un pan était exposé dans la vitrine pour rendre visible les poupées dès l'entrée et de la rue également.

Installation d'un pan de la murale de poupées dans la vitrine de la galerie.

Installation de la murale de poupées au centre de la galerie.
Et deux de mes oeuvres sur le mur de brique à droite.

Pour toute information sur les oeuvres de Nadia Nadège : www.nadia-nadege.com

La justice réparatrice: la sagesse de la société traditionnelle africaine

Extraits du texte dont le lien URL se trouve ci-bas

La justice réparatrice est définie comme un processus juridique qui vise à réunir une victime de violation de ses droits, le délinquant et la communauté pour écouter les uns et les autres, et partager leurs souffrances indicibles. L’écoute des autres est un signe de respect dans de nombreuses cultures et traditions.

Pourquoi les victimes, le délinquant et la collectivité se réunissent ? Pour répondre il faut comprendre le sens de l’univers de la religion africaine. L’univers est un composite d’éléments animés et inanimés hiérarchiquement perçus et directement liés. L’humanité est perçue comme faisant partie du monde visible. Le monde invisible contient les sphères de Dieu, des ancêtres et des esprits.

La morale et l’éthique de la vie sont dictées à partir de cette compréhension. Le comportement humain est réglementé et codés à partir de la religion. La société est organisée et dirigée conformément à une vision non métaphorique de la morale.

Le point de vue non métaphorique de la morale concerne l’expérience de bien-être. La forme la plus fondamentale de la moralité concerne la promotion de l’expérience du bien-être des autres et la prévention des dommages à d’autres ou la perturbation du bien-être des autres ou d’un crime.

Lorsque nous parlons de la vision africaine du monde, nous parlons d’une combinaison de visible et invisible des êtres humains et les esprits agissant dans l’ordre. L’univers est immuable et il existe une hiérarchie des autorités en commençant par l’autorité morale et l’ordre moral ou l’ordre naturel.

De ce point de vue de Dieu est une autorité morale. Beaucoup d’africains considèrent Dieu comme un grand ancêtre. Dieu est le donateur et le protecteur de la vie, le dispensateur de terre et il est un Dieu de justice, de paix et la et de réconciliation. Par conséquent, comme Dieu est le seul qui peut donner, protéger et soutenir la vie, personne  n’a le droit ni le pouvoir de prendre la vie d’un autre.

Maintenir tout en vie est un principe de bénédiction et de prospérité.

http://cacpdusa.org/blog/2010/05/quelle-justice-pour-resoudre-la-question-des-femmes-et-filles-violees-de-l%E2%80%99est-du-congo-la-justice-reparatrice-2/

Installation de CETTE HISTOIRE QU'ON PORTE EN NOUS

Partie du programme d'installations performatrives
L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES
par Nadia Nadège 2011-2012 Montreal (Canada)

Quelle Justice pour Résoudre la Question des Femmes et Filles Violées de L’Est du Congo : la justice réparatrice

par Fidel Ayu Lumeya

Toute société ou collectivité confrontée à des crimes et des conflits a l’obligation de les affronter directement pour les éradiquer plutôt que de les ignorer. Il existe de nombreuses façons de répondre aux crimes et toute société doit faire un choix.

Ces choix varient entre ce que Zehr (1998) a appelé les trois “R” de la justice: réparatrice, punitive ou de vengeance. De nombreux pays à travers le monde ont choisi la vengeance et le châtiment comme forme dominante de la justice légale en réponse à la criminalité auxquels ils sont confrontés.

La conséquence d’un tel choix est que, selon de nombreuses études récentes sur le système judiciaire moderne, la population carcérale se développe rapidement au lieu de diminuer.

Cet article explore la sagesse de la société traditionnelle africaine, avant la période coloniale et la façon dont les africains traitaient les victimes de l’injustice, les délinquants et la collectivité tout entière.

Les valeurs de la justice réparatrice qui les ont conduits à choisir entre la justice réparatrice, punitive et la vengeance comme modèle de justice (2), ce qu’ils avaient à l’esprit pour atteindre en choisissant la justice réparatrice, ses objectifs

http://cacpdusa.org/blog/2010/05/quelle-justice-pour-resoudre-la-question-des-femmes-et-filles-violees-de-l%E2%80%99est-du-congo-la-justice-reparatrice-2/

Afrique du Sud : les commissions de vérité

Les commissions de vérité sont des institutions temporaires visant à mettre un point final à un conflit social, souvent armé, d’une manière qui satisfasse toutes les parties au conflit, incluant les responsables d’abus et leurs victimes. Elles sont nommées « commissions de vérité » parce qu’une de leurs missions principales est de produire une version officielle de ce qui s’est passé, une « vérité » nationale.

Une autre de leurs missions est de rendre justice en fonction de la vérité trouvée sur les abuseurs et leurs victimes. Il s’agit souvent (mais non exclusivement) d’appliquer un modèle ou un autre de justice réparatrice, ou « restaurative », à la fois par manque de moyens, par souci d’éviter d’ébranler le nouvel appareil politique en se frottant trop brutalement à des individus ou des groupes ayant conservé un certain pouvoir politique, ou par conviction de sa supériorité sur la justice pénale conventionnelle.

Note
Une version différente ce cet article a été publiée sous : Leman-Langlois, Stéphane (2005), « Le modèle vérité et réconciliation, victimes, bourreaux et l’institutionnalisation du pardon », Informations sociales, N°127, 112-121.
Mars 2010