BIENVENUE

L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

TÉMOIGNAGES

Oeuvre digitale de Nadia Nadège
www.nadia-nadege.com
(témoignages publiés dans l'ordre de leur collecte)
  • Caroline Laplante (Québec) : C’est se battre et résister pour ne pas se laisser dominer et assujettir.
  • Annie Lemance (Québec) : Pouvoir être belle en même temps qu'intelligente !
  • Anonyme (Outaouais) : Je pense qu'il y a autant de façon pour une femme d'être femme que pour un homme d'être homme.
  • Lily (Suisse) : Être une femme, c'est avant tout être soi-même, exister en tant que personne avant qu'en tant que femme, c'est ne pas faire ci ou ça juste parce qu'on est une femme.
  • Anonyme (France) : En gros il faut : être la mère, le bon pote, la maîtresse, le psy, l'infirmière, le coach sportif et pour le travail, la secrétaire très particulière qui prend tous les rendez vous, planifie....et qui couche, le bricoleur, la bonne cuisinière, la secouriste ou le pompier pour le bouche à bouche et j'en passe : multipass, polyvalente ! On est souvent payée en nature, petits cadeaux, restos...!
  • Christine (France) : Pour moi, une femme ne peut pas avoir de pénis ni de testicules.
  • Simone de Beauvoir (France) : On ne nait pas femme, on le devient.
  • Benoite Groult (France) :  A) Quelques grands hommes décrétaient que les femmes sont faibles d'esprit ; B) en conséquence, il devenait inutile de les instruire ; C) une nouvelle génération de penseurs pouvait alors constater qu'elles étaient ignorantes et sottes ; D) en conséquence, on concluait que les femmes étaient faibles d'esprit... et on repassait au A. 
  • Monique Wittig (Suisse) : Le féminisme lesbien est un monde où l'homme n'a pas sa place. Il ne s'agit plus ici simplement de combattre l'homme, mais de l'abattre ; c'est la guerre déclarée.
  • Élizabeth Badinter (France) : D'un côté Elle, impuissante et opprimée ; de l'autre Lui, violent, dominateur, exploiteur. Les voilà l'un et l'autre figés dans leur opposition.
  • Laura S. (Washington Post, USA) : Here's a question my female friends and I sometimes ask ourselves: Why do our younger colleagues freely call themselves girls?  We, their elders, sang "I Am Woman" to make ourselves heard. They have the tougher job of living our dream.
  • Terrie McCullough (USA) : Being a woman today means celebrating lots of choices.
  • Claudia Scott (USA) : Too many commitments, too many changes, too many challenges. To be a woman today often means to be tired.
  • Ellen Siler (USA) : Though violence against women and the marginalization of women are still huge issues, and we are not even close to equal pay, I think it's a great time to be a woman.
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  • Anne Crookham (USA) : For me, being a woman today means never having been told "no" just because I'm a girl. It is a great privilege.
  • Stephanie Burt (USA) : It's OK to be independent ! 
Mary Kosearas (Greece) : To me, being a woman is starting out on an adventure, and still being able to feel like an explorer. Like you are still venturing down unpaved roads, leaving markers so others can follow.
  • Joelle Circé-Laramée (Québec) : Être une femme, c’est quoi, au juste?  Il y des femmes qui commencent à se poser cette question.  J’ai entendu dire que d’être une femme dépend de  notre état civil, de nos hormones, nos chromosomes ou même de nos organes génitaux. Mais tout cela ne peut pas définir ce qu’est une femme;  parce qu'il y a des femmes qui produisent des taux élevés de testostérone, qui peuvent même avoir de la barbe. Il y en a d’autres dont les chromosomes sont XY, XO, XXY, XXXY, etc., sans pour autant faire allusion à celles, comme moi, qui sont nées avec des organes génitaux atypiques, oui, les intersexués.
  • Valérie Colin-Simard (France) : Je parle de toutes celles qui trouvent normal d’être fortes, de serrer les dents, de taire des besoins pourtant légitimes. De toutes celles qui n’osent pas se montrer vulnérables. De peur qu’on les traite de femmes.
  • Audrey H. (Canada) : Être femme en 2010, c'est afficher nos couleurs sans complexe ni gêne.
  • Leila Bazooka (France) : Femme artiste ? La création est un substitut pour la procréation. Les artistes hommes (assistés de leur épouse ou maîtresse) le savent bien. Quant à nous autres femmes artistes, on est seules pour mettre nos oeuvres au monde !
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  • C. Belanger (Québec) : Être femme est de se reconnaître en tant que femme tout d'abord, un être à part entière. C'est de pouvoir vivre autant dans son côté féminin qui est la déesse et douceur, comme dans son côté masculin de décision. Le mélange des deux donne une femme donne un être magique.
  • Marie (France) : Je me sens muselée par mon silence de femme, par cette obéissance quasi obligatoire face aux hommes, face aux autres. 
  • Jeanne (France): J'ai l'impression d’avoir une carapace. Mon corps me pèse
  • Catherine Mouton Kellener (France): Je travaille dans un cercle de femmes. Le cercle inclut, il n’exclut pas : en fait, il joue le rôle d’utérus et aide les femmes à réparer en toute sécurité leurs blessures intérieures, consécutives à la loi patriarcale qui nous incite à nous couper de nos émotions et de nos sentiments, seule façon de survivre dans un monde de lutte. Je me sers du mouvement pour redynamiser la capacité qu’a tout organisme vivant à s’autoréguler et s’auto-guérir.
  • Maud Séjournant (France) : Le pouvoir au féminin, c'est retrouver la dimension spirituelle et énergétique de la femme pour les femmes coupées de leurs émotions et de leur ressenti corporel. 
  • Paule (France) : De la déesse Mère à la femme battante, en passant par la femme soumise, la femme fatale et la garçonne, nous devons comprendre comment les rapports de domination compromettent la relation de l’homme et de la femme.
  • Assima (Côte d'Ivoire) : Femme pour donner la vie puis après femme pour lutter pour sa vie et cette de ses enfants contre les hommes, les guerres, les maladies, les pauvretés. Parfois je me demande si ça vaut la peine qu'on se donne... et parfois je me dis que c'est la plus belle place au monde.
  • Nicole (France) : Oublié le cancer, oublié le vide, la cicatrice : je suis moi, j’existe, sans faux semblant, juste moi et oserai-je le dire, quel plaisir sur la cicatrice, c’est comme une caresse : que du bonheur… Eh oui, hier, accidentée de la vie, écorchée vive, aujourd’hui, je suis une femme asymétrique, en parfaite harmonie avec mon corps et vraiment, vraiment bien dans mes baskets.
  • Nadine Verhaeren (Belgique) : Ce soir je me pose devant mon miroir et ce que je vois m’effraie. Comment faire avec ce grand corps malade ?
  • Virginie (France) : J’ouvre mon placard d’avant le cancer et là, quelle fut ma surprise de me voir prendre tant de plaisir à porter mes tops. Me voilà sur le pavé et m’entends dire : je n’ai qu’un sein ? Et alors ?
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  • Catherine Malhouitre (France) : L'option de la non-reconstruction, ou plus exactement de la reconstruction mentale, devrait aussi être une solution envisagée d’emblée par les médecins, la réalité prouve qu’elle est incontournable. Le cancer ne m'a pris ni ma vie ni ma féminité !
  • Amoussou (Burkina Faso) : Je veux des garçons. Si ta maison est abîmée, ton fils va la réparer. La fille, tu la donnes à son mari. Si son père devient vieux, le garçon reste. Il va te donner une maison. Les jeunes filles vont partir chez leur mari.
  • Vittoria Pazzale (Italie) : On me disait qu’une petite fille devait jouer à la poupée, s’habiller en robe, avoir les cheveux longs et aimer le rose, alors que les poupées ne m’intéressaient pas, que je n’aimais que les pantalons, les cheveux courts et trouvais cette couleur abêtissante ; qu’une femme était toujours douée pour la couture et la cuisine, alors que je détestais cela et constatais que les plus grands couturiers et cuisiniers étaient essentiellement des hommes ; que je devais tout faire pour être belle pour plaire aux garçons et un jour pouvoir enfin me marier, alors que je considérais par exemple le maquillage comme un masque pour cacher la vérité (soit un mensonge pour tromper les hommes) et estimais que je n’étais pas un animal que l’on allait vendre à la foire, et surtout que j’avais, en sus d’un physique, une cervelle (particularité qui n’était apparemment importante que pour le sexe masculin !).
  • Émilie Ronflard (France) : Aborder le thème du rapport au corps est un exercice difficile, notamment avec des femmes mayas qui cultivent à cet égard une grande pudeur. On observe trois types de discours relatifs au corps. Une partie des femmes le perçoit comme une source de souffrances destructrice. Une autre posture est celle des femmes qui le conçoivent comme un instrument au service de leur rôle de femme et de l’harmonie dans la famille. Enfin, une autre partie des femmes adopte une conception de la relation au corps beaucoup moins commune et fait du corps la base même de la connaissance de soi et de la lutte identitaire. C’est le corps, plus que la sexualité, que certaines femmes indiennes définissent comme un élément important de la construction de soi.
  • Anonyme : Femmes, avons-nous perdu conscience de notre puissance ? Par naissance, nous sommes Gardiennes de la Terre parce que la Terre nous nourrit, nous permet de vivre, de porter la vie et de l'aimer… nous sommes la Terre.
  • Lolita (Belge, originaire d'Espagne) : Enfant, je préférais les Big Jim aux Barbies, détestais le rose et faisais du Hockey sur glace pendant 10 ans !!! Ça se soigne ? Non, pas vraiment, mais est-ce bien grave ??? Être un garçon manqué ne m'empêche pas d'être une femme. Aujourd'hui, je ne me maquille qu'en de très rares occasions, mais je mets des jupes et des robes parce que ça tient moins chaud l'été. Je ne m'entend pas trop avec les femmes, mais plutôt avec les hommes. 
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  • Annie-Claude (Antilles, France) : Moi aussi, comme garçon manqué, j'ai fait le désespoir de ma mère. Je n'ai jamais porté de jupe, robes, kikis dans les cheveux, j'avais une gourmette et ma médaille de baptême, sinon, j'adorai les robots (transformers, vous vous rappelez?), détestait les barbies, courais dans les bois avec mes copains garcons (parce que les filles, beurk !) et ca m'a duré jusqu'à maintenant. Je préfère toujours le compagnie des hommes à celles des femmes, mais je suis pas lesbienne pour autant. Je suis mariée et maman heureuse de 2 mecs, si j'avais une fille je crois que j'aurais du mal si elle était kiki-rose-barbie-paillette-princesse mais bon je m'y ferais, je suppose !
  • Anonyme (France) : On dit que je suis un garçon manqué... J'en ai souffert pendant une longue période de ma scolarité, en particulier à cause de l'intolérance des autres, et surtout des mecs. Quand on est un garçon manqué, ce sont surtout les garçons que ça a l'air de gêner. Pour beaucoup d'entre eux, ça dérange de voir une fille qui n'a pas envie de s'habiller comme les autres et qui n'entre pas dans le jeu de la séduction féminine. Evidemment, on est vite cataloguée comme lesbienne, alors que ce sont les mecs qui m'attirent. Est-ce que pour cette raison je devrais me forcer à me looker et à me comporter d'une façon qui ne me ressemble pas ? Jamais de la vie ! A chacun sa personnalité, et aux autres de savoir se montrer tolérants. Je suis peut-être un garçon manqué, mais surtout je suis une fille à cent pour cent ! Et j'ai envie de me faire respecter en tant que telle.
  • Simone de Beauvoir (France) : Etre femme, c’est sinon une tare, du moins une singularité. La femme doit sans cesse conquérir une confiance qui ne lui est pas d’abord accordée (dans Le deuxième sexe en 1949)
  • Nathalie (Québec, originaire du Burkina Faso) : Être femme, c'est être la vie. Une mère l'est pour toujours, mais nos filles ne peuvent plus avoir les mêmes modèles que nous car le monde a bien changé. Être femme est un don de Dieu, un don d'amour, pour être un don d'amour pour les autres, qui prend soin et se donne à fond.
  • Louafia (Québec, originaire d'Algérie) : Je suis fière d'être une femme quand mon copain m'invite au restaurant.
  • Lady Gaga (USA, originaire d'Italie) : Être femme c'est oser. Toutes les femmes devraient oser avoir de solides opinions et une forte personnalité. (entrevue du 12 février 2011, Le Matin, Zurich)
  • Nicole Fraysse (France) : Femme peintre? Femme créatrice? Femme imaginative? Mère poule? Mère responsable? Mère pressée... Femme, mère qui peint? Mère femme qui peint? Mère qui peint? Qui peint?
  • Cissoise Rouquet-Gesu (France) : Ëtre mère, maitresse, amante (esclave si vous voulez), ces stades d'être FEMME ont enrichis ma personnalité, ses rôles changent, évoluent et passent.
  • Neda Darzi (Iran) : It's a full time job being a mother at the same time as doing artworks,...Some times we do together it a best way of sharing, sometimes the child tell & teach us the creativity & being free in art... I my self enjoying these moments with my daughter...
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  • Revue Psychologies (France) : Etre femme aujourd’hui, c’est être présente, pleinement, dans la société, tout en assumant pleinement son rôle de femme. Sur tous les fronts, de la salle de travail à la salle de réunion, de la poussette à la voiture, des lounges aux langes, c’est relever le défi de la multiplicité. Les femmes n’ont jamais été aussi intéressantes, complexes, émouvantes, et belles. Elles n'ont jamais été aussi femmes.
  • Anonyme blogueuse : Vivre dans ce monde capitaliste en tant que femme est une lutte de chaque instant... Non mais vous avez vu le prix d'un vernis Chanel ? C'est passionnant d'être une fille ! Épilation, capitons, fringuons, boutons, mectons... c'est   beau la vie !
  • Nancy Miceli (France) : J’ai lancé un groupe Facebook nommé "Je suis une Femme, je bosse dans le Rugby, et j'adore ça !"
  • Raphaëlle Agogué (France) : Etre une femme c'est avoir la chance de pouvoir donner la vie.
  • Audrey Dana (France) : Etre une femme, c'est mieux que d'être un homme.
  • Annelou Dupuis (France) : Je suis une femme parce qu'à 50 ans, c'est l'âge de se lever et de bouger avant que toutes les choses nous passent sous le nez !
  • Mae West (USA) : Être femme c'est savoir qu'on n'est jamais trop vieux pour rajeunir !
  • Bonnie Prudden (Allemagne) : Je suis une femme parce que je sais qu'on ne peut faire reculer les aiguilles, mais on peut toujours les remonter.
  • Marie-Thérèse (Suisse) : Je sais que je suis devenue une vraie femme parce que, rendue à un certain âge,  le confort l'emporte finalement sur la mode.
  • Coco Chanel (France) : la nature nous offre le visage qu'on a à 20 ans mais c'est à nous de mériter le visage qu'on aura à 50
  • Sophie Tucker (Québec) :
  • De la naissance à 18 ans, une fille a besoin de bons parents...de 18 à 35 ans, elle a besoin d'une belle apparence...de 35 à 55 ans, elle a besoin d'une bonne personnalité... et à partir de 55 ans, elle a besoin d'argent.
  • M. : Je suis une femme parce que je me rase les jambes et que je fais pipi assise.
  • C.M. : Être une fille, c'est l'horreur. C'est avant tout être un ventre reproducteur pour une humanité qui n'a plus aucune humanité. C'est devoir faire sa place dans un monde qui ane laisse plus aucune vraie place aux femmes. Parce que les femmes croient qu'en jouant les MataHari en sous-vêtements ou en se comportant comme les hommes, elles sont devenues des vraies femmes ? Être femme, c'est être constament en train de se battre pour ne pas être écrasée vermoulue. C'est vraiment l'horreur. Ce que je voudrais être un garçon (et comme les filles n'ont pas vraiment le droit de dire des choses comme ça, je garderai l'anonymat).
  • Anonyme : Je suis une femme parce que je craque toujours pour un salopard qui va m'en faire baver avec son air triste, son air de ne pas y toucher
  • Claudie (Vancouver, Canada) : Je ne sais pas si je suis une femme, parce que je me cherche encore.
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  • Anonyme : J'aurais pu vous dire que je suis une femme, parce que la femme est plus faible, sensible et vulnérable. Le genre humain aime les proies faciles, surtout si celles-ci sont naives et généreuses. J'aurais pu vous dire que j'étais blonde, et qui plus est à forte poitrine. Le genre humain aime les bonnes choses et la qualité du produit. Une femme bien faite le stimulera bien plus. J'aurais pu vous mettre une photo (même si ce n'était pas la mienne). Internet est un tel terrain de chasse pour un genre humain d'un certain genre.
  • Istina (Brésil) : Femme ! J'essaye juste de comprendre pourquoi chaque jour qui passe, le sytème t'exploite, te trahit, t'insulte et toi tu ne dis rien.
  • Tingy (Belgique) : Je hais les mots femme, féminin et féminité. Je déteste savoir que, sous prétexte que je fais partie de cet ensemble de personnes, on peut faire de moi le symbole du pacifisme, de la douceur, de la maternité, de la nature, Je déteste sentir que, quoi que je fasse, beaucoup me verront comme une femme, et non comme un individu à part entière. 
  • Nancy Audette (Quebec) : Enfant je refusais de mettre des robes, je voulais juste pouvoir m'assoir par terre et m'éfouairer pour jouer aux billes. J'aimais courir avec les garçons pour leur mettre des beignes et me mesurer à eux physiquement ! Ma grand-mère s'obstinait à vouloir m'apprendre le racommodage et la pâtisserie, alors que moi je ne voulais qu'apprendre à bricoler et pêcher...Alors j'ai appris toute seule. Ce qui fait que je bricole comme un manche et que je reviens toujours bredouille de la pêche, et que je déteste toujours autant cuisiner ou repasser. Je suis heureuse d’être comme je suis, un peu cow-boy, un peu scout, mais est ce que je suis une vraie fille ?
  • Anonyme : J’AIME ÊTRE FEMME… pour la beauté typiquement féminine, la grâce sensuelle, la sensibilité de l’eau dans les yeux, la séduction de la coquetterie, les frou-frous et les dentelles, les dessous affriolants. J’aime être une femme et user de mon pouvoir sexuel sur un homme.
  • Anonyme : J’AIME ÊTRE FEMME vivante… parce que je suis fière de porter la vie, de donner la vie, de protéger la vie, de rester en vie.
  • Anonyme : J’AIME ÊT
  • RE FEMME… parce que je suis puissante mais douce, forte mais fragile, intelligente mais modeste, heureuse mais tranquille. Et que je manie les contraire avec tous mes cerveaux multitâches !!!
  • Anonyme : ÊTRE UNE FEMME C’EST TROP CANON ! On peut pleurer en regardant des séries à la con ! Les séries sentimentales niaises au possible ! Sans en avoir honte ! Normal : vous êtes une femme, et une femme, c'est sensible !
  • Anonyme : Etre une femme c’est trop CANON ! On est dispensée de faire les grillades ! Le feu, c'est une affaire d'homme (dixit les mecs!). Ils aiment se regrouper autour du feu, boire des bières, regarder Barbecue-man (le SEUL qui s'occupe du feu). Parce que, soyons claires, y'a pas besoin d'être 36 pour faire brûler 3 branches et 2 allumes-feu ! Être une femme, c’est être dispensée de barbecue !
  • Anonyme : ÊTRE UNE FEMME C’EST TROP CANON ! On peut lire des magasines à la con, et faire les tests psycho-à-deux-balles en rigolant comme des follasses ! Les magasines à la con, c'est vraiment très pratique pour une femme ! On nous apporte plein de conseils de beauté (qu'on appliquera jamais). On nous fait découvrir en exclu-totale THE tendance of the year (On nous montre des fringues qu'on ne pourra jamais se payer !). On nous apprend les derniers potins sur les stars (qui ne nous rendent pas plus intelligentes mais qui nous font bien rigoler) Z'ont pas tout ça les mecs dans Francefootball !
  • Anonyme : ÊTRE UNE FEMME C’EST TROP CANON ! On peut se faire des après-midi ou des soirées "Pouffes" ! S'habiller comme des pouffes, se maquiller comme des pouffes, rire comme des pouffes, se moquer des pouffes, se dire qu'au fond, on est des pouffes, ... bref, ressortir les jeux de quand on était des mini-pouffes. Ressortir les vieux CDs de l'époque pré-pouffe. Danser comme des gueudines… En bref, faire tout plein de choses entre filles, que les mecs peuvent même pas faire !
  • Laura G :
  • Etre une femme, c’est du sport…
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  • Clémentine Autain (France) : Etre féministe aujourd’hui, c’est d’abord s’inscrire dans une histoire, celle des mouvements de lutte pour l’émancipation des femmes.
  • Etolane :
  • Je me sens privilégiée de pouvoir vivre dans une société où la femme a des droits fondamentaux. Où la femme possède la liberté de ses choix de vie. Où la femme peut s'accomplir et s'épanouir comme elle le désire. Je suis reconnaissante envers les femmes des générations précédentes qui ont bataillé afin que l'on puisse aujourd'hui se sentir libre en tant que femme. Mais suis-je féministe parce que je crois fermement à l'égalité des sexes? Parce que je suis révoltée par le sort des femmes bafouées ? Parce que j'ai le fantasme d'aller me balader nue en Iran ? Parce que mon homme fait la cuisine et participe au ménage? Parce que je vis selon mes convictions féminines ?
  • Etolane :
  • En tant que femme libérée, mariée et maternelle, j'ai souvent l'impression que l'on devrait en faire plus pour celles qui ne le sont pas.
  • Juliette Joste (France) :
  • Le féminisme bouge sans cesse. Les femmes se posent des questions, mais veulent s'approprier le féminisme autrement, d'une manière moins ennuyeuse et plurielle.
  • Louise-Anne Maher (Québec) :
  • La folie des femmes est de ne plus contenir leurs élans de vie, leur colère, leur créativité. La folie des femmes, c'est de ne plus se soumettre, de ne plus dépendre de l'autre, c'est d'exister par elles-mêmes.
  • Roxanne Simard (Quebec) : La sexualité des femmes est un continent noir.
  • Luce Irigaray (France) : Les femmes doivent se battre pour prendre la parole, la place, l'espace qui leur ont souvent été refusés. Face à la religion phallique, les femmes doivent s'affirmer hérétiques !
  • Louise-Anne Maher (Québec) :
  • Les femmes refusent la passivité. Il ne s'agit pas de répondre à la violence par la violence mais il s'agit de légitime défense. Les femmes apprennent à leurs filles à être autonomes, fortes et indépendantes.
  • Denise Veilleux :
  • Les techniques d'autodéfense constituent, pour nombre de femmes, une façon de reprendre possession de leur corps. Le wendo, de women (femme) et de do (voie-chemin) est une méthode d'autodéfense pensée par des femmes pour des femmes, qui tient compte des différences morphologiques entre les femmes et les hommes, de la façon dont nous avons intégré la violence et de la spécificité des agressions contre les femmes. Déconditionner notre corps pour dire non à toute violence.
  • Andrea Dworkin : Le féminisme existe pour qu’aucune femme n’ait jamais plus à faire face à son opresseur dans le vide, et seule.
  • Louise Mallette (Québec) :
  • Les femmes sont aux prises avec des attentes contradictoires. On dit qu'elles doivent être autonomes, épanouies, libérées. Il faut alors qu'elles s'affirment, mais pas trop, sinon elles sont jugées agressives. Il faut qu'elles soient intelligentes, mais pas trop, sinon elles sont jugées castrantes. Il faut qu'elles soient belles, mais pas trop, sinon elles retombent au rang de femmes esclaves des sexistes.
  • Karine Vanasse (France) : La femme qui m’a inspirée, c’est ma mère avec ses valeurs qui font qui je suis maintenant. Les fillettes ont de la chance aujourd’hui parce que l’ouverture sur le monde est immense. Par contre cela doit rendre difficile de trouver son chemin parmi la multitude de messages dont elles sont bombardées.
  • Janette Bertrand (Québec) : La femme qui m’a inspirée le plus c’est Janine Sutto. J’ai rencontré avec elle la première femme libre, libre de propos, libre de mœurs, libre d’être elle-même.
  • Julie Payette (Québec) : La femme qui m’a le plus inspirée, c’est ma mère Jacqueline, première fille d’une fratrie de onze enfants, s’en est occupée très tôt. Elle encourageait toujours le dépassement de soi.
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  • Véronique Cloutier (Québec) : La femme qui m’a le plus inspirée c’est Linda Carter qui incarnait Wonder Woman.
  • Josée Di Stasio (Québec) : La femme qui m’a le plus inspirée c’est Laurence, ma grand-mère maternelle, une femme puissante qui m’a fait confiance pour que j’invente et que je joue dans sa cuisine.
  • Fabienne Larouche (Québec) : Les filles d’aujourd’hui sont malchanceuses face à la montée de la droite, le quotidien de l’intégrisme, le réchauffement de la planète… qui les exposent à un monde extrêmement difficile en plus des rapports entre les hommes et les femmes qui se durcissent.
  • Diane Dufresne (Québec) : Être femme, c’est être belle. La beauté d’une femme c’est d’être humaine, c’est de se sentir investie d’une mission, c’est l’instinct maternel. Je me trouve plus belle quand je parle pas…
  • Clémence Desrochers (Québec) : Ce qui me révolte, c’est toujours le mauvais sort qu’on peut faire subir aux femmes, celles qui n’ont pas de défense, celles qui sont traitées comme des objets.
  • Sophie Thibeaut (Québec) : Ce qui me révolte, et qui vient me cherche dans le fond du cœur, c’est l’abus de pouvoir sur les femmes. Ceux qui se croient supérieur pour écraser les femmes, qui perpétuent les injustices fondamentales faites aux femmes.
  • Laure Waridel (Québec) : Les femmes qui m’inspirent le plus sont ma mère qui m’a donné ma première inspiration, mes sœurs, Mère Theresa, des artistes comme Diane Dufresne, et des femmes militantes qui luttent contre la pauvreté des femmes, Marie-France Bazzo et maintenant, je suis influencée beaucoup par ma fille qui me fait voir la vie différemment.
  • Emmanuelle Latraverse (Québec) : Je me sens complètement inspirée par George Sand parce qu’elle a eu l’audace de s’insurger contre les conventions sociales, en se laissant être libérée, exaltée, romantique en même temps qu’elle cultivait une grande rigueur intellectuelle et une passion pour le beau.
  • Louise Arbour (Canada) : Les filles, aujourd’hui, ont de la chance parce que la voie de la liberté et de l’égalité leur ont été ouvertes et qu’elles ont vraiment plus d’options à tous les niveaux. Mais ce qui est désolant, c’est qu’il manque aux filles une mission, une cause, un combat qui les inspire.
  • Elisapie Isaac (Canada) : Ce qui me révolte en tant que femme, c’est la violence envers les femmes et les enfants. Il y en a toujours trop et l’être humain est complètement débile des fois. Les viols, les coups, les abus me rendent folle !
  • Lorraine Pintal (Québec) : Une femme qui m’inspire ? Des femmes. Celle qui occupe le sommet, c’est Simone de Beauvoir, pour ses engagements, ses prises de position, qui m’a influencé alors que j’avais quatorze ans. Prends ta place ! C’est ce qu’elle m’a donné pour avoir le courage de dire ma révolte et de réaliser mes rêves. C’est elle qui m’a permis d’affirmer ma fierté d’être femme sur la place publique.
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  • Monique Leroux (Québec) : Être femme, c’est avoir la beauté de l’équilibre, d’être bien dans sa peau, d’être en harmonie avec tous, d’avoir du plaisir à être avec les autres.
  • Céline Dion (Québec) : Les filles d’aujourd’hui n’ont pas tant de chance que cela parce que la plupart d’entre elles manquent de direction. Elles sont trop sollicitées, on leur dit que tout est possible et qu’elles peuvent faire ce qu’elles veulent, mais elles semblent laissées à elles-mêmes et ne pas savoir choisir et maintenir un cap pour elles-mêmes. Comment vont-elles faire pour bien se servir du privilège de leur liberté ?
  • Madelaine :
  • А 46 ans, j'ai eu le choc de ma vie en découvrant que j'étais transsexuelle. Quelques années de thérapie m'ont amenée à comprendre que j'étais une femme emprisonnée dans un corps d'homme.
  • Nadia Nadège (Canada) : Être fille fut un martyre. Être femme fut un apprentissage  difficile. J’aurais voulu être un homme pour réussir plus vite et plus facilement professionnellement. J'aurais voulu être un homme pour ne plus être une proie, un objet ou un être de second rang. C’est en vivant le côté sacré de donner la vie, du devenir mère, que j'ai trouvé l'accès à une première joie de vivre dans un corps de femme. Ensuite, j’ai lentement apprivoisé mon identité féminine tandis que je devais arracher les stigmates anciens et reconstruire mes scénarios de vie. Désormais, je suis fière d'être femme comme porteuse de paix, de lumière, guerrière pacifique et résiliante inspirante.
  • Suzanne Lessard-Wynes (Canada) : Je veux HONORER toutes les femmes et filles dans ma vie. Je te salue dans toute ta grandeur.
  • Poline Portmann, chorégraphe (France) : L'image de la femme est multiple. C'est très complexe de la définir sous un seul aspect. L'image d'émigration me semble très importante également. Le combat de la femme est d'abord d'arrêter de s'excuser d'être une femme.
  • Christine Brethé, chargée de la communication pour l'association Graine de Soleil (France) : La parole de la femme est souvent peu entendue et considérée. Elle n'est pas égale. Ce que nous souhaitons c'est montrer une image de la femme universelle. L'objectif est dedonner la voix à des femmes qui ne l'ont pas. La goutte d'or est un lieu unique pour redonner cette parole.
  • Sol Espeche, metteuse en scène (France) : La valeur de la femme qu'il faut transmettre passe par l'idéologie. Il faut garder en tête le combat de certaines femmes, mais il reste très souvent accompagné par des hommes. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé d'écrire cette pièce avec un homme.
  • Chantal Loial, directrice artistique : L'image que je souhaite transmettre est celle d'une femme active, avec des valeurs de générosité, de partage, et de transmission. La femme passe souvent après l'homme, et à travers nos créations nous désirons donner une place de choix pour la femme.
  • Georges Paul Langevin, avocate et députée du 20e arrondissement de Paris (France) : La femme a un rôle crucial pour les sociétés de demain, elle doit transmettre quelque chose de nouveau à travers ses actions et ses créations, mais aussi lutter contre l'oppression et la violence. 
  • Lise Maussion, actrice (France) : C'est surtout l'image d'une force féminine que je veux transmettre. Le personnage de Sandrine démontre une certaine résignation aux droits de la femme, elle perd peut à peu sa vie. La fragilité de la femme est un autre aspect souligné dans cette pièce. 
  • Eliane Blain-Durand (Canada) : "Lorsqu'une femme tente d'éviter de reconnaitre les dégâts qui ont été accomplis en elle, ses rêves nocturnes vont vraisemblablement l'avertir à grands cris et l'exhorter à s'éveiller, à chercher de l'aide, à fuir ou à lâcher les chiens." (extrait de Femmes qui courent avec les loups)
  • Elizabeth Badinter : "Or si depuis plus de 35 ans les femmes en Occident maîtrisent la reproduction, comment peut on continuer d'affirmer que la domination masculine reste universelle ?" (Fausse route)
Oeuvres digitales de Nadia Nadège