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L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

Faut-il être blanche pour critiquer la nation ?



La France, tu l'aimes ou tu la fermes !
(Faut-il être blanc pour critiquer la nation ?)
 

Une chronique de Rokhaya Diallo dans le quotidien Le Monde
Il y a quelques jours, le député UMP de la Haute-Saône, Michel Raison, a été frappé d'une idée lumineuse : il a proposé, lors d'une question adressée au ministère de la culture, de faire taire les rappeurs. Mais pas n'importe lesquels : attirant l'attention du ministre sur "certains groupes de musique rap issus de l'immigration", qui, par leurs textes trop intolérants à son goût, "bafouent les valeurs fondamentales de respect et de liberté qui fondent notre démocratie", il a demandé de "censurer ces chansons". Rien que ça. 

La Saint Valentin : histoire de la fête des amoureux

Le 14 février, jour de la Saint-Valentin, est célébré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Cadeaux, fleurs et petits mots sont alors de rigueur pour déclarer sa flamme ou témoigner son amour à l’élu(e) de son cœur. Alors que les premières fêtes de l’amour remontent à l’Antiquité, la date du 14 février n’est associée aux amoureux que depuis le Moyen-Age.

Des africaines et du cantonnement à la culture…


Questions autour de la notion de "femmes africaines, productrices de cultures". L'opinion conjuguée de l'homme de théâtre ivoirien Koffi Kwahule et de l'écrivain béninois Dave Wilson. 

Comment analyseriez-vous le statut que l'on attribue ou que l'on pense être celui de la femme (africaine) dans le domaine de la création? Est-elle sujet ou objet? Est-elle réellement productrice de culture? 

Koffi Kwahulé: Cela dépend des domaines. En ce qui concerne le théâtre, je pense que le tour est très vite fait. Et là, je ne parle que de l'espace francophone, parce que l'espace anglophone, je le connais assez mal. Les femmes productrices de culture, je peux me tromper mais je n'en connais qu'une pour le moment. C'est Were Were Liking. C'est la seule que je peux considérer comme une productrice de culture, même si on trouve ailleurs des metteurs en scène femmes. Ce qu'on peut aussi discuter... Je prends le cas de Were Were Liking, parce que c'est la seule -à ma connaissance- qui a crée un espace, qui produit régulièrement, et qui a imposé un langage d'écriture théâtrale. Elle a son esthétique, et à ce titre, on peut dire qu'elle est vraiment productrice de culture. Quant au statut même de la femme dans le théâtre, il est évident que si on prend l'ensemble des dramaturges africains, le nombre de femmes est très limité, et peut-être [souvent] n'existe même pas dans certains pays. Lorsqu'on prend le théâtre ivoirien, de ses débuts, disons dans les années30, jusqu'en 1990, on ne trouve aucune dramaturge femme. Ce qui nous donne déjà une idée de ce ça représente. Par ailleurs, on ne peut pas isoler la question de la femme au théâtre de la question de la femme dans la société elle-même. Je pense que c'est l'absence de femmes dans les autres secteurs de la société qu'on retrouve dans le domaine du théâtral. Pour résumer, je dirais que la femme, en tant que productrice de culture, n'existe pas vraiment en Afrique, parce que Were Were Liking seule ne peut pas être considérée comme... disons que c'est un paravent. La réalité est beaucoup plus désespérante. 

De l'identité retrouvée, par l'atelier Elisabeth Daynès



Aujourd'hui, on connaît un peu plus le travail des paléo-artistes, grâce à unesérie policière à succès. Elisabeth Daynès est l'un de ses faiseurs de miracles, qui reconstitua l'identité, le visage des hommes et des femmes qui marchaient sur terre voilà des milliers d'années.

Que ce soit grâce aux squelettes des hommes du néolithique ou par la sculpture, Elisabeth Daynès offre une œuvre au réalisme saisissant. On lui doit, notamment, la reconstitution du visage de l'australopithèque Lucy, ou le visage de Toutankhamon.

Une exposition exceptionnelle, qui vous plonge entre science et art !