BIENVENUE

L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

L'autodéfense pour en finir avec la peur


Auteur : Carole le Hirez – 6 décembre 2004

image alt tag content
Alors qu'on vient de souligner la journée nationale de commémoration de la violence faite au femmes, le 6 décembre, un sondage mené par Statistique Canada en 1993, révélait que plus de la moitié de celles-ci déclaraient avoir subi une ou plusieurs agressions au cours de leur vie.
Agresseur dans le quartier Villeray, femme poussée sous le métro : «Il suffit d'un ou deux incidents dans un secteur, et toutes les femmes autour ont peur. Cela frappe l'imagination », note Leona Heillig, du Centre de prévention des agressions de Montréal. Pourtant rares sont les attaques perpétrées par un inconnu au détour d'une ruelle. La plupart des femmes violentées le sont par un proche, un conjoint, un collègue de travail ou un ami de coeur.
« L'accent est mis sur les agressions à caractère dramatique et violentes. On ne veut pas reconnaître que, statistiquement parlant, nous sommes plus en sécurité dans la rue que chez nous ou au bureau. »

La peur, un handicap

Le sentiment d'insécurité constitue un véritable handicap pour certaines femmes. La peur de sortir les pousse à limiter leurs activités à l'extérieur. Certaines renoncent à suivre des cours du soir par crainte d'être agressées. D'autres redoutent de rester seule chez elles et ont de la difficulté à dormir.
Depuis 1994, le Centre de prévention des agressions de Montréal a mis sur pied des ateliers pour les groupes particulièrement vulnérables : enfants, adolescentes, femmes de tout âge, personnes ayant un handicap physique ou intellectuel. On y apprend à se défendre, physiquement et verbalement.
« Beaucoup de programmes d'autodéfense fonctionnent en augmentant le sentiment de peur chez les participantes. Au contraire, nos outils aident les personnes à découvrir leurs capacités à se défendre, à reprendre le pouvoir et à gagner confiance en elles », déclare Leona Heillig.
Le programme Action consiste en un atelier de 15 heures s'adressant aux femmes et adolescentes. Il leur permet de découvrir certaines techniques de défense adaptées à différentes situations : comment réagir face à une arme, à plusieurs agresseurs, lorsqu'on est à terre ou dans un lit. L'autodéfense verbale est également largement utilisée. « On n'a pas besoin forcément de frapper. Parfois faire une scène, crier, suffit à mettre en fuite l'agresseur. »

Des bambins aux adolescentes

La prévention contre la violence commence dès la garderie et l'école primaire. Les mises en situation sont alors adaptées à l'âge des participants. Chicane de bac à sable pour les plus jeunes, taxage de l'argent du dîner pour les plus grands, inconnu qui tente d'attirer un jeune par la ruse, mononcle aux mains baladeuses : les animateurs se muent en acteurs et les enfants sont appelés à la rescousse pour proposer des solutions.
Prochaine cible de l'organisme : les adolescentes de 11 à 17 ans victimes de violence amoureuse. « On constate chez elles beaucoup de pression pour avoir un chum, ce qu'il fait qu'elles ont tendance à rester avec un garçon, même s'il n'est pas respecteux », indique Leona Heillig. La crainte de perdre son statut aux yeux des autres l'emportant souvent sur la peur physique, plusieurs filles acceptent alors d'avoir des relations sexuelles auxquelles elles ne sont pas prêtes.
Le programme sera proposé aux écoles secondaires lors des journées pédagogiques et utilisera des jeux de rôles portant sur les agressions amoureuses et les agressions à plusieurs personnes, une situation qui peut se rencontrer lors de partys entre jeunes.
Plus loin que la simple capacité à se défendre face à des incidents précis, plusieurs personnes trouvent dans ces ateliers la confiance nécessaire pour s'affirmer dans leur propre vie. Elles y gagnent en assurance et deviennent plus aptes à faire valoir leurs choix.
Sur la photo : Guylaine Simard, animatrice pour le programme Action, avec un groupe de femmes en autodéfense.
Mise à jour - Le jeudi 2 décembre 2010

LE WENDO

Le wendo, de women (femme) et de do (voie-chemin) est une méthode d'autodéfense qui nous vient du Québec, pensée par des femmes pour des femmes.
Il tient compte des différences morphologiques entre les femmes et les hommes, de la façon dont nous avons intégré la violence et de la spécifité des agressions contre les femmes.

Je fais l'expérience d'une formation actuellement à Montréal et c"est tràs convaincant. Il ne s'agit pas seulement d'apprendre les bons gestes pour se défendre - et des gestes très très très efficaces ! mais il s'agt aussi d'apprendre à éveiller son intuition pour écouter son corps et éviter les situations dangereuses, pour avoir les bons mots et la bonne attitude pour désmarocer une situation conflictuelle, et surtout surtout découvrir que nous avons une force physique incroyable si nous savons utiliser notre corps dans des gestes de base simples et dans des postures vraiment efficaces !


Pour toutes les femmes

  • VOUS AVEZ ETE AGRESSEE, HARCELEE OU VOUS CRAIGNEZ DE L'ETRE ?
  • VOUS MANQUEZ DE CONFIANCE EN VOUS ?
  • VOUS VOULEZ PRESERVER VOTRE AUTONOMIE ?
  • VOUS VOULEZ (RE)AGIR ET VOUS IGNOREZ COMMENT ?

L'agressivité est aussi bien physique que verbale, on la rencontre partout, dans la rue, au travail, dans la famille...
le WENDO est un mode de pensée et un moyen d'action qui peut vous aider à faire face aux différentes formes de violence.
  • C'est prendre confiance de sa valeur, de son importance en tant que femme
  • C'est développer la confiance en soi, sentir ses limites et les faire respecter, arriver à prendre sa place partout...
mais c'est aussi...
  • être à l'écoute de soi, de ses émotions
  • changer son attitude physique et mentale
  • être actrice de sa propre vie

L'écho des murailles, l'echo des entrailles continue à grandir...

Annonce de la phase 3 de L'écho des murailles, l'echo des entrailles, par l'artiste NADIA NADÈGE
ou son blogue (arts visuels) : http://inspirigo2.wordpress.com/

Après le couple d'enfer formé des poupées "Irma la Douce et Bertha la Grosse"- photo ci-dessous qui a démarré notre Phase numéro 1, le 8 mars 2011 à la Galerie Bressan (Vieux Montréal) durant l'exposition Femmes d'ici et femmes d'ailleurs ; 
après "Les Chapeauteuses"- photo ci-dessous qui seront les 60 premières dignes représentantes de la Phase 2 (en duo avec l'illustratrice et fibriste Véronique Minet) le 12 avril prochain à la Galerie Off InterArts (Montréal, MileEnd) durant l'exposition L'art libérateur, renaître après le crime ;
la troisième installation murale se fera avec "Les ChiffesMolles" - photo ci-dessous  (l'exposition et son lieu restent à confirmer).
72 poupées à naître (confection : Line Bélanger) dans leur enveloppe de cellophane (comme des chenilles en gestation), figurines de tissu qui constitueront la prochaine installation (phase 3) de l'exposition itinérante L'écho des murailles, l'écho des entrailles.

PRAY FOR JAPAN

‎_/l\_ Pray F☯r Japan 
╦╗╦╗░╔╗╦░╦░╔╗╔╗╦╗░░░░█░█▀█░█▀█░█▀█░█▄░░█ 
╠╝╠╩╗╠╣╚╦╝░╠░║║╠╩╗░▄░█░█▄█░█▄█░█▄█░█░█░█ 
╩░╩░╝╝╝░╩░░╩░╚╝╩░╝░▀▄▀░█░█░█░░░█░█░█░░▀█ 


Everybody is Invited To Share His Love And Support To Japanese Sisters. 
You Can Meditate, Dance, Sing, Paint Anything Which Makes Easier To Share Your Love. 
❤The Important Thing is to Focus ... to focus on positive and enlightened world.

Audrey Parily : être une femme

http://audreyparily.com/carnet/2011/03/etre-une-femme/


08mar2011Être une femme

mains8 mars. Journée de la femme. Et quelle belle journée ça a été ! Le soleil brillait sur la neige, le ciel était d’un bleu pur, et il ne faisait pas trop froid. Ce midi, je suis donc partie avec mon appareil photo autour du cou et je suis allée marcher sur les Plaines. J’y aurais passé l’après-midi si j’avais pu. C’était tellement beau. Même après six ans, je m’émerveille toujours autant devant certains trésors de la ville.
Je marchais donc (tout en prenant un million de photos) et je pensais à la condition de la femme dans le monde. À celles qui se battent pour obtenir des choses si élémentaires pour les femmes d’ici qu’on y pense même plus : aller à l’école, choisir avec qui on veut passer sa vie, décider du nombre d’enfants qu’on désire mettre au monde, avoir accès à la contraception, s’habiller selon nos désirs, pouvoir décider de sa vie, tout simplement.
C’était tellement naturel pour nous, tout ça, qu’on a parfois du mal à croire que la majorité des femmes dans le monde n’y a pas droit. Et pourtant. On a fait du chemin c’est vrai, mais il reste encore tellement à faire. Même ici. Ce n’est pas facile tous les jours d’être une femme. On est jugées sur notre apparence, notre réussite professionnelle, notre couple ou notre célibat, notre vie sexuelle, l’éducation de nos enfants. Les hommes, aussi, c’est vrai, mais pas de la même façon.
J’ai lu un article dernièrement qui disait que les femmes ont en moyenne 13 pensées négatives par jour à leur endroit et plus spécifiquement envers leur corps. Si on estime qu’on est éveillées 16h par jour, c’est pratiquement une par heure. C’est énorme ! Pourtant, je sais combien les femmes peuvent être dures envers elles-mêmes. On est notre pire juge. Il faut dire aussi qu’on nous renvoie sans cesse l’image de la femme parfaite : belle, jeune, mince, active, à qui tout réussit. Comment on fait pour ne pas déprimer en se comparant ? On garde les pieds sur terre et on accepte nos faiblesses. On s’accepte, on s’aime telle que l’on est (même si c’est probablement le travail de toute une vie) et on savoure notre chance de pouvoir vivre une existence à notre image.
J’ai la chance de pouvoir décider ce que je veux pour moi, de décider de mon métier, de décider si oui ou non je veux des enfants, si oui ou non je veux rester à la maison pour les élever. Chaque jour, je me lève en sachant que je ne me ferai pas défigurer à l’acide parce que je refuse la domination des hommes, en sachant que je ne me ferai pas violer pour un quelconque crime d’honneur, que je ne me ferai pas lapider pour avoir osé dire non à une injustice.
Je rêve d’un monde où ces ignominies commises envers les femmes ne seront plus que mauvais souvenirs. Je voudrais faire plus, tellement plus que rêver ou espérer, mais je ne suis pas vraiment une militante. Je signe parfois des pétitions, je fais des dons pour certaines causes. Est-ce que ça change vraiment quelque chose ? J’aime me dire que oui, même si c’est une goutte d’eau dans l’océan.
En cette journée de la femme, même si ce n’est pas très original, je voudrais vous dire que ma mère est la femme que j’admire le plus au monde. Elle m’a appris l’indépendance, elle m’a appris à me faire respecter, à dire non, elle m’a surtout appris que le hasard de ma naissance a fait que je suis née dans un pays libre, à la bonne époque, et que grâce à ça, je peux être tout ce que je veux devenir, que les limites, on se les impose nous-même et qu’il ne tient qu’à nous de les repousser.

Les Japonais de Paris soutiennent les victimes du tsunami

La Maison de la culture du Japon à Paris et son équipe tiennent à faire part de leur soutien au peuple japonais, aux victimes de cette terrible catastrophe ainsi qu’à leur famille.


Nous pensons bien sûr à nos collaborateurs et à leurs proches résidant dans les régions touchées parce séisme et ce tsunami, ainsi qu’à tous les partenai­res avec qui nous avons l’habitude de travailler.
Le personnel est extrêmement touché par les messages de sympathie qui lui sont adressés et remercie vivement leurs auteurs.

Séisme et tsunami au Japon : mails d’une amie tokyoïte

http://www.toutpourlesfemmes.com/~conseil299/Seisme-a-Tokyo-Une-amie-japonaise.html

Yoshiko M., professeure de français dans une grande université de Tokyo, nous écrit
impressionEnvoyer l'article � un ami title=


Chère N.
Ouf ! Je viens de rentrer à la maison à minuit, après un périple de 7 heures. Je vais bien et K aussi. Y n’a pas pu rentrer ce soir mais il a téléphoné de la fac.
Le séisme m’a surprise dans mon bureau à l’université en train de parler avec un étudiant. C’est lui qui m’a d’abord alertée, puis il est allé soutenir des étagères qui commençaient à onduler. Il m’a fallu quelques secondes avant de me rappeler le B A BA des séismes : ouvrir la porte pour assurer une issue.
Le bâtiment continuant à onduler et les livres commençant à pleuvoir, nous sommes sortis dans le couloir. Des collègues y étaient déjà. L’un d’entre eux nous a dit qu’il n’avait jamais vu un tel séisme dans ses 64 ans de vie.
Certains bureaux étaient couverts d’une couche de livres de 50 cm au moins et dans certains, les livres étant tombés derrière la porte, il n’était plus possible d’y entrer.
On nous a dit de descendre dans le parc à côté et de là nous avons pu voir les façades des immeubles ondoyer.
Tous les trains et les métros étant arrêtés, j’ai rejoint le fleuve des gens marchant vers la banlieue. Après trois heures de marche, je suis arrivée à la gare de Shinjuku où il y avait foule. Je me suis dit qu’il n’était pas prudent d’y rester et je suis allée dans un hôtel de luxe. C’était un véritable camp de réfugiés. Les invités aux mariages et aux fêtes de fin d’études n’ayant pas pu rentrer chez eux, ainsi que les gens comme moi, cherchant à se réchauffer, tout le monde était assis ou étendu sur le tapis dans les couloirs et les salles de banquet. Les portables ne fonctionnant plus, j’ai dû faire la queue pendant une heure pour téléphoner à K. de venir me chercher en voiture.
Les ministères, les halls, les écoles et les universités, partout les édifices publics recueillent les gens, innombrables, qui n’ont pas pu rentrer chez eux. Heureusement que le tremblement a eu lieu dans l’après-midi, il y a eu peu d’incendies à Tokyo. Mais ce n’est pas le cas partout.
Je t’embrasse et je te remercie d’avoir pensé à nous.
Yoshiko


Chère N.
Ce n’est qu’aujourd’hui que nous commençons à prendre la mesure du désastre.
La vie continue, j’ai eu des réunions aujourd’hui, mais le personnel de l’université était manifestement épuisé. Ils ont passé la nuit à accueillir dans nos locaux des gens qui n’ont pas pu rentrer chez eux et les étudiants restés en panne (en prenant bien soin d’allouer un étage aux filles et un autre aux garçons !)..
Mais c’est surtout les images à la télévision que nous n’avions pas pu voir hier ; les nouvelles très inquiétantes de la centrale nucléaire et surtout les pertes humaines qui choquent. Alors qu’on comptait déjà des dizaines et des centaines de morts, comme ça tout à coup, plus de 24 heures après le séisme, nous apprenons avec stupeur qu’une communauté de 17.000 habitants n’a pu retrouver que 7.000 des siens. La côte nord qui a été touchée est une côte à rias, découpée comme une série d’entonnoirs face aux tsunamis...
Je t’embrasse
Yoshiko

Les wagons réservés aux femmes au Japon: je suis contre !

SyaryouPeut-être ne le savez-vous pas, mais au Japon, sur  beaucoup de lignes de train et métro (oui, il n'y a pas qu'une seule compagnie genre SNCF ici...) des wagons sont réservés aux femmes. Souvent, cette séparation n'est effective que pendant certaines heures, et parfois pas !

Ce matin, je descends rapidement les escaliers de la station Umeda à Osaka pour monter dans le métro, dans le premier wagon dont les portes se referment juste après mon entrée. Tout se passe bien, mon regard croise ceux de 3 américains en costumes accompagnés par un japonais. Premier arrêt, le prochain, c'est pour moi. Une grand mère monte, elle se dirige vers moi, m'attrape le poignet et me montre la petite pancarte indiquant que ce wagon est réservé aux femmes. Merde... Je n'avais absolument pas remarqué ça, malgré la signalisation rose qui défigure le wagon.

Vu l'insistance de la vieille dame (qui n'a rien dit à l'homme japonais qui ne se trouvait pas loin), je lui ai répondu que j'avais compris et m'en suis allé dans le wagon suivant.
J'aurai aimé qu'elle me fasse une remarque plus sympa, mais bon...J'aurai dû lui répondre que ce wagon était réservé aux femmes et aux étrangers, peut-être n'aurait-elle pas appréciée.
Voilà qui m'amène au débat du jour sur ce blog: pour ou contre les wagons roses réservés ??!
D'une part, j'étais bien gêné que l'on me fasse une telle remarque: ce n'est quand même pas de ma faute si plein de japonais pervers errent dans les trains pour mettre leur main sous les jupes des filles.

Je crois que ces wagons symbolisent la réponse japonaise typique: il y a un problème, les pervers, on ne règle pas le problème, on le détourne en créant des wagons qui donnent une illusion de féminisme dans un pays où la majorité des femmes mariées doivent rester à la maison s'occuper de l'enfant et préparer le repas en attendant son mari qui est allé faire un tour dans un bar à hôtesseaprès le boulot.
J'avais lu je ne sais plus où, qu'il existait même des bars et des restaurants réservés aux femmes à Tokyo, certes, c'est rare, mais cela prouve deux ou trois choses: les femmes sont les premières cibles du marketing japonais (elles ont plus de temps libre, en général, et gèrent le budget) et un grand nombre de femmes ne veut pas se mêler aux hommes. Alors elles sortent entre amies, entre mère et fille.
Tout ça ne va pas arranger le taux de natalité au Japon !
http://lariviereauxcanards.typepad.com/la_riviere_aux_canards/2006/09/les_wagons_rser.html

Traite des femmes au Japon : Un symposium révèle les faits

Le Japon est devenu l’un des principaux pays de destination pour la traite des femmes. Un symposium récemment organisé à Tokyo a mis la réalité au grand jour.

http://www.ilo.org/wow/Newsbriefs/lang--fr/WCMS_081674/index.htm

TOKYO - Plusieurs dizaines de milliers de femmes seraient introduites clandestinement au Japon chaque année. L’information étant l’un des moyens d’empêcher un tel trafic, c’est pour faire mieux connaître le problème que le bureau de liaison de l’OIT à Tokyo et l’Asia Foundation ont organisé le 22 janvier un symposium sur le sujet, en coopération avec leRéseau des organisations de la société civile du Japon.
Les participants ont examiné la question de la traite des êtres humains sous différents points de vue : celui des ONG qui viennent en aide aux victimes mais aussi ceux de la police, du corps diplomatique et des responsables politiques. Et une Colombienne de 23 ans a raconté le calvaire qu’elle a vécu pendant deux ans au Japon, en tant qu’esclave sexuelle.
«Pour le grand public, ces femmes ne sont pas des victimes», a déclaré Masahiro Suga, chargé des questions sociales au ministère japonais des Affaires étrangères, au journal Herald/Asahi après le symposium.
«Ce sont des femmes qui ont choisi ce métier en connaissance de cause et se plaignent parce que les choses ne se passent pas comme elles l’avaient espéré. Moi aussi, je pensais cela, mais après le symposium, j’ai compris que la situation était bien différente et beaucoup plus grave.»
Devant 300 personnes, les orateurs ont affirmé que le gouvernement devrait adopter une position plus ferme à l’égard des passeurs et des réseaux de traite. Ils ont expliqué que beaucoup d’étrangères - originaires d’Asie et d’Amérique latine mais aussi d’autres régions - se rendaient au Japon sur la promesse d’un emploi honnête, mais qu’une fois dans le pays, leurs employeurs et le crime organisé faisaient d’elles de véritables prisonnières, profitant de ce qu’elles sont endettées illégalement pour les exploiter dans l’industrie du sexe.
Les orateurs ont invité le gouvernement à ratifier le Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, qui complète la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, adoptée en 2000.

Japon Ce que veulent les femmes


GRAND ANGLE - LE MONDE

Dans un pays où 70 % de la population féminine renonce à sa carrière pour élever les enfants, rencontre avec celles qui tentent d’affirmer leur indépendance. Une revanche après des décennies de «sacrifice». par Armaud Vaulerin

    Avec son chemisier blanc et son gilet noir, Remi Sato a tout d’une sage étudiante. L’apparence est trompeuse. Derrière ce visage maquillé en fausse timide, se cache une jeune femme coriace qui ne s’en laisse pas compter. Quand elle a quitté l’université, en mars, pour intégrer le département des relations publiques d’une grande entreprise japonaise de télécommunications, elle a mis en garde son ami: «Même si nous nous marions, même si nous avons un enfant, je ne quitterai pas mon emploi. Ça ne se discute même pas.»
Ce qui semble une évidence en France ne l’est pas au Japon où 70 % des femmes abandonnent carrières et ambitions pour élever les enfants et gérer le foyer en maîtresse disciplinée. Le nouveau gouvernement dit vouloir inverser cette tendance. La première dame du Japon, l’épouse du Premier ministre, Miyuki Hatoyama, vient d’ailleurs de déclarer qu’il fallait «changer une société centrée sur l’homme». L’ami de Remi n’a rien trouvé à redire. Il s’est fait à l’idée que sa compagne voulait rester financièrement indépendante et pouvait prendre du bon temps après le travail, à l’égal d’un vrai «salaryman», l’employé japonais qui enchaîne une soirée arrosée entre collègues après de longues heures au bureau.
Ce soir, Remi Sato a justement rendez-vous avec une amie dans un izakaya,le bistrot nippon où l’on partage plats du jour et boissons, à Omiya, en banlieue nord de Tokyo. Remi y a ses habitudes. «Je ne supporte pas l’image traditionnelle du couple où l’homme travaille beaucoup tandis que la femme reste à la maison, s’agace cette jeune femme de 23 ans en sirotant un cocktail.Ce concept est hélas enraciné au Japon. Pour sortir de ce schéma, les femmes sont obligées de faire des compromis. Mais je n’ai pas envie de passer par là.» Elle reconnaît pourtant que son mari, qui vient de créer une société d’emploi intérimaire, n’est pas très présent. «Mais il est compréhensif, ouvert à la discussion et partage mes choix.»
«On se mariera, mais plus tard»
Sous des dehors calmes et souriants, Natsumi est plus radicale que Remi. Cette journaliste free-lance de 31 ans dit carrément avoir «cherché un homme qui puisse accepter [sa] profession et [ses] projets personnels». Elle y est parvenue puisqu’elle vient de rentrer au Japon après six années à Paris. Aujourd’hui, elle dit vouloir concilier une vie privée avec des activités associatives pour enfants, tout en poursuivant ses reportages à l’étranger. Natsumi apprécie que son «mari fasse la cuisine et le ménage, il a vécu en Angleterre». Mais elle refuse de se lier les mains : «D’abord, on vit ensemble pour voir. Si ça marche, on se mariera, mais plus tard.» Emi, 34 ans et un enfant, acquiesce. «On n’a pas cherché du travail pendant plusieurs années pour tout quitter du jour au lendemain», lâche cette fine francophile qui travaille dans la presse magazine à Tokyo et dit être en quête d’un homme qui l’«aide à travailler». Sans se sacrifier.
Loin de poser en conquérantes féministes, Remi, Natsumi et Emi restent farouchement attachées à leur indépendance. Elles attendent un juste retour des choses après des décennies de «sacrifice» de leurs mères, des années d’études et une crise qui tend le marché du travail. Elles sont loin d’être majoritaires dans ce pays où la part des femmes employées n’a augmenté que de 1,5 % en vingt ans : les 25-54 ans ne représentent que 40 % de la force de travail. Car l’image de l’homme qui réussit et se réalise au travail a la vie dure au Japon. Un trentenaire sur cinq travaille plus de soixante heures par semaine, quand d’autres se tuent littéralement à la tâche.
La nouvelle majorité de centre-gauche, arrivée au pouvoir en août après une alternance historique, est consciente de la situation. Le Premier ministre Yukio Hatoyama a nommé une avocate féministe au secrétariat d’Etat à la Démographie et à l’Egalité des sexes. Mizuho Fukushima entend développer la politique familiale timidement lancée par les conservateurs, verser 26 000 yens (195 euros) par mois et par enfant et distribuer des primes de naissance, faciliter l’accès des femmes au travail et «créer une nouvelle société où avoir un enfant ne sera plus considéré comme un handicap».
Fin novembre, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a exhorté l’équipe Hatoyama à prendre des mesures pour augmenter l’activité des Japonaises, l’archipel étant relégué au 24e rang des 30 pays développés en la matière. L’urgence est d’autant plus forte que les baby-boomers partent en masse à la retraite. La population active perd en moyenne 190 000 bras par an.
Non sans gourmandise, Remi n’a pas tardé à tirer les enseignements de la crise. «Nous avons de la chance d’être femme car plein de choix s’offrent à nous en ce moment. Nous pouvons prendre des risques sans trop de difficultés, note la jeune Tokyoïte. Etre une femme me rend très visible dans un milieu d’hommes.» Péché d’optimisme ? Les Japonaises occupent souvent la majorité des emplois à temps partiel, ce qui ne facilitent guère les promotions, et elles sont encore rares à exercer des fonctions à responsabilité dans de grands groupes. «Les employeurs considèrent encore les temps partiels des femmes comme une variable d’ajustement contre la récession», explique la sociologue Yuko Kawanishi qui, depuis des années, dissèque les maux de la société nippone.
«Les entreprises n’hésitent pas à critiquer ceux qui ont des enfants, même si elles disent avoir mis en place des systèmes d’aide pour les parents»,complète Emi, la jeune mère célibataire. Résultat, les candidats au congé parental se font rares. Selon le ministère de la Santé, 1,56 % des pères avaient pris du temps pour s’occuper de leur progéniture en 2007. Les femmes doivent donc assumer l’éducation des enfants et veiller à ne pas faire mentir l’adage :«Un bon mari est en bonne santé et se tient loin de la maison.»
Coupe garçonne et franc-parler
«C’est désespérant, quand j’ai commencé à travailler au début des années 90, nous étions persuadées qu’en s’accrochant, il était possible d’être promue, d’accéder à des postes intéressants. Il y avait beaucoup d’espoir et d’envie, mais l’échelle sociale s’est effondrée avec la crise», constate Kazue Nakamura. Cette pétillante professeure de littérature à l’université Meiji de Tokyo a signé un livre au titre explicite et provocateur dans un Japon où la maison reste le domaine quasi-sacralisé de la femme : «Laisse tomber les tâches ménagères !» Coupe garçonne et franc-parler, Kazue Nakamura n’a pas attendu qu’on le lui dise. A 43 ans, elle se présente comme une«exception».Claironne qu’elle a refusé de se marier dans ce pays qui considère encore le mariage comme une alliance entre deux familles plutôt qu’une union entre deux amoureux. Kazue Nakamura s’est même permis de renverser la problématique : «J’ai dit à mon ami que j’allais me consacrer entièrement à mes cours et à mes recherches. Et il a finalement renoncé à prendre en charge le fardeau de l’éducation d’un bébé.» Ils n’auront pas d’enfant.
Kazue Nakamura est peut-être une «exception», mais elle fait des émules. Remi, la jeune cadre en télécommunications, ne tient pas particulièrement à procréer. «D’ailleurs, je n’ai aucun problème avec le fait que la population baisse au Japon.» Emi, la journaliste trentenaire, admet qu’il est «plus simple de vivre seule, sans enfant, même si c’est égoïste». Elle a conscience que «cela pose un grand problème social car le pays vieillit». Surtout, le Japon se dépeuple. A ce rythme, l’archipel aura perdu trente millions d’habitants en 2050. Avec 1,37 enfant par femme, il connaît l’un des taux de fécondité les plus bas au monde. Un diplomate évoque un «futur sinistre»et de «jeunes générations sans espoir» pour expliquer cette crise démographique à laquelle le gouvernement Hatoyama veut s’attaquer. Ce recul de la natalité s’explique en partie par l’augmentation de l’âge moyen du mariage qui avoisine les 29 ans quand il ne s’agit pas tout simplement d’une baisse du nombre de mariages depuis une décennie. Car, au Japon, à la différence de la France, il y a très peu de naissances hors mariage, un phénomène très mal vu dans l’archipel.
Autre obstacle à la procréation, le coût exorbitant des études. Le journaliste Masuo Yokota a longuement enquêté avant de signer un livre sur les«raisons qui expliquent pourquoi en France il est dix fois plus facile d’élever un enfant qu’au Japon». Il avance un chiffre : «Il faut compter, au minimum, 150 000 euros pour la seule éducation d’un enfant jusqu’à sa sortie de l’université. Avec la hausse des temps partiels et des contrats précaires, c’est impossible pour de nombreux couples.»
La sociologue Yuko Kawanishi livre une approche plus psychologique. Etudes officielles à l’appui, cette chercheuse pointe un manque de communication entre les hommes et les femmes japonais qu’elle a définit comme des «gens seuls» au terme d’une grande enquête (1). Stress, longues heures de travail, mariage de raison, obligations familiales, etc. «La famille n’est plus vraiment la cellule heureuse et bien portante de jadis», note la chercheuse. Illustration de ce phénomène, plus d’un tiers des couples mariés n’ont eu aucune relation sexuelle en 2007, selon le ministère de la Santé. «La sexualité est omniprésente au Japon, sauf au sein du couple marié.» Cette difficulté, ou du moins la rareté des rencontres entre homme et femme, est évoquée par de nombreux trentenaires, comme Miwa, cadre dans une petite société d’importation de bananes.
Après des années passées en Argentine, cette souriante latino-nippone de 36 ans s’étonne encore, onze ans après son retour dans l’archipel, du manque de communication. «Il est difficile de démarrer une relation avec un homme au Japon. Il ne fait jamais les premiers pas, constate Miwa qui fréquente des sites de rencontres en ligne. Comparés aux Latinos-américains, les Japonais semblent bloqués, ont des difficultés à parler et donnent l’impression d’être inexistants en dehors du groupe d’amis. En fait, on dirait des enfants.»
Hommes-enfants, «herbivores»
Le constat est partagé par d’autres Japonaises. Avec verve, la professeure Kazue Nakamura parle du «complexe de la mère» qui «couve trop son fils. Résultat, ces hommes veulent que leurs femmes ressemblent à leur maman.» De son côté, Yuko Kawanishi décrit une «relation parent-enfant»au sein du couple ou l’épouse est «assez mature pour contrôler et manipuler la petite créature qu’est son mari». On comprendra que certains hommes refusent de jouer ce rôle, rejettent le mariage et se replient. Jamais avare de néologisme, le Japon a même inventé un mot pour désigner ce profil apparu au début des années 2000 : Soshoku Danshi,autrement dit, des «herbivores», peu intéressés par la vie de couple, les relations sexuelles, mais également les valeurs matérialistes d’une société consumériste largement en crise au Japon.
Remi, Natsumi, Emi, Miwa en croisent régulièrement. Elles en rient ou s’en agacent, voire s’affirment en «carnivores». Prête à en découdre et à se comporter «comme un homme», la carnivore Remi vient d’avaler une pilule amère. Son patron l’a privée de la signature d’un contrat avec une importante société. Le client préférait finaliser l’affaire avec un homme.
(1) «Mental Health Challenges Facing Contemporary Japanese Society», Global Oriental.

    La condition des femmes au Japon

    Manifeste pour la Libération des Femmes Japonaises

    Il est grand-temps de s'insurger contre la condition misérable des femmes au Japon, jouets de la société avant le mariage et esclaves de la famille ensuite.
    Afin que le monde entier ne demeure dans l'ignorance de cet état des choses dramatique, nous avons tenté d'en dresser un tableau bref et objectif.

    Avant mariage, la situation féminine au Japon est peu enviable.

    Dénigrées dans un monde du travail machiste, gynéphobe et misogyne, reléguées à la photocopieuse, à la machine à café, ou préposée robotique à la réception de clients sur-gâtés, elles évoluent en état de fatigue et de stress permanent, auquel s'ajoute le stress causé par les méfaits du stress et de la fatigue sur leurs peaux délicates.

    De fait, la femme japonaise vit dans un état de dépendance exacerbée : le problème de l'autonomie féminine est pressant. Elles sont obligées de rester chez leurs parents à fin de satisfaire leurs besoin essentiels en crème de nuit et jour, huiles et lotions pour le visage et le corps, tailleurs, robes jupes, pantalons, dessous, sacs, chaussures, bagues et colliers, &c. — car si d'aventure elles avaient de surcroît à payer un loyer, l'on compterait plusieurs millions de femmes vivant sous le seuil de pauvreté.


    Cette dépendance de la gente féminine envers leurs parents due aux coût des besoins personnels nécessaires, fait tomber — effet pervers s'il en est — une part de la population dans une prostitution plus ou moins avouée. Dans le but d'échapper à la misère financière, celles qui ont effectivement à subvenir à leur propre logement ou qui ont des besoins supérieurs à la moyenne, se retrouvent contraintes, par la force des chsoes, à coucher contre rémunération, en cadeaux ou argent comptant, pour joindre les deux bouts.

    Notez que cette situation, toute scandaleuse qu'elle peut paraître, est moins catastrophique que celles des lycéennes japonaises, de Tokyo en particulier, qui, pour leur part, ne peuvent légalement obtenir, en compensation de leurs prestations sexuelles, que des cadeaux qu'elles ne peuvent pas, le plus souvent, choisir elles-mêmes. Il est urgent de modifier la loi afin que les jeunes filles aussi, puissent librement disposer de leur corps pour répondre leurs besoins financiers nécessaires.



    Il convient de remarquer que cette situation est fortement liée à la difficulté de trouver le partenaire qui leur offrirait ce que ces inconnus porcins leur offrent à présent. C'est que la recherche d'un mari est un enfer pour nos jeunes nippones, du fait des exigences démesurées des hommes japonais, qui souhaitent à la fois mettre leurs sales pattes sur une femme plutôt jeune, plutôt jolie, plutôt fine, plutôt agréable en face comme en fond, et qui veuille bien faire l'amour de temps en temps. Ce délire de Yamato Nadeshiko moderne est la preuve, s'il en est besoin, de l'archaïsme masculin dans la société japonaise, qui a d'autres conséquences plus tragiques.

    Car ces jeunes filles, révoltées qu'elles sont par ces demandes inhumaines, sont pourtant conscientes qu'elles s'y doivent plier, et sont de ce fait contraintes de se déguiser, grimer, maquiller, de changer leur corps et masquer leur âme, affligeant à celle-ci comme à celui-là des tortures sans nom, avec le coût exorbitant que cela représente, et pour l'égo et pour le portefeuille déjà si maigre. La spirale n'en finit pas.

    Pour celles chanceuses qui parviennent à échapper à l'ostracisme et au suicide, et à trouver un compagnon de vie, le calvaire ne s'arrête pas là. Car la femme est en fait l'esclave à vie de la tyrannie du mari et de l'enfant.

    Car les jeunes ou moins jeunes mariées japonaises sont pour une grande part confinées à la situation archaïque de femme au foyer, l'impératif sociétal d'une société profondément machiste, et soumises à l'ordre marital d'un époux dont la vie se résume à trois mots : travail, beuverie, irrespect.

    Pire, leur sont déléguées toutes les tâches économiques, et la gestion du foyer. Ainsi, l'épouse est contrainte d'encaisser le salaire de son mari, avec lequel elle doit payer loyer, factures et achats personnels, de reverser environ 1% du restant, sous la forme d'argent de poche, à l'époux ou aux enfants, et de subtiliser le surplus dans l'angoisse d'être à la merci financière du "chef de famille"



    De plus, quand un enfant vient à naître et survit aux retardements du système pédiatrique japonais, c'est l'épouse qui se doit de s'occuper du bambin : le mari, qui pourrait pourtant avoir part à l'éducation de l'enfant après ses quinze heures quotidiennes de travail, est grand absent.

    Par conséquent, les jeunes et moins jeunes mères, déjà accablées par leur labeur de femme au foyer qui ne connaît pas de vacances et les soucis matériels incessants, arrêtent de travailler, si ce n'était déjà fait par injonction maritale, pour se consacrer au bambin, avec l'aide et le renfort permanent des grands-parents restants, qui sont mis sans cesse à juste contribution.

    De surcroît, l'épouse et mère japonaise est condamnée à une vie sociale peu enviable.

    Le seul moyen d'échapper à la pression psychologique de la charge de l'entière maisonnée et due à l'enfant confié à ses grands-parents, est en effet la sortie entre femmes dans la même déplorable situation, qui se résout souvent dans l'addiction au shopping d'objets de marque, aux pâtisseries de luxe surtaxées, voire, pour les cas les plus graves, à l'alcool, au pachinko, aux onsens et au sexe


    Car il n'est pas rare que les femmes au foyer, brisées dans leur rêve de riche industriel surchargé, fuient la dure réalité de leur condition dans le rêve de mousse d'un petit boulot (arubaito) sous-payé en soap-land (ou en tant que prostitutée privée), dans la dégradation de la chair et la fellation mouillée, dans l'espoir d'y trouver à la fois un irréel complément de revenu, l'oubli d'une famille ingrate et pourquoi pas le businessman rêvé, et dans la crainte d'y rencontrer leur mari.

    D'autres, de même manière que ces pauvres travailleurs constamment à la recherche d'un emploi et situation plus enviable, fréquentent assidûment les cercles de rencontre. C'est en effet l'une des plus grandes injustices du monde envers la femme japonaise, que de ne pouvoir lui offrir du premier coup l'homme riche, beau, surchargé de travail, attentionné et prévenant à la maison, bon cuisiner, à la conversation brillante, drôle et cultivée, centre d'attention des amis, objet d'envie et occasion de jalousie des autres femmes.

    En guise de conclusion, nous ne saurions trop souligner l'incomplétude et le caractère fragmentaire de ce sombre tableau, véritable ignominie et somme de traitements inhumains dont est l'objet la femme, épouse et mère japonaise, esclave méprisée de la société et du cercle familial.

    Si vous souhaitez contribuer à l'amélioration de la condition féminine au Japon, et lutter contre l'oppression des femmes japonaises, partagez toute information pertinente dont vous pourriez disposer, et prenez le temps de parapher cet article en utilisant le formulaire de commentaire. Le nombre des faibles fait leur force : faites passer le mot ! Merci pour elles !



    http://www.depeu-japon.com/2010/01/condition-des-femmes-au-japon.html





    Le mal-être des femmes au Japon

    Gokkan et SayakaP'unk ont récemment regardé un reportage sur France5 explorant, au pays du Soleil-Levant, la féminité et les relations hommes-femmes à travers des témoignages d'adolescentes, de femmes actives, et de mères qui parlent de leur vie affective, sentimentale et sexuelle. Malheureusement nous avons pris ce film très intéressant en cours... Cependant SayakaP'unk vous en offre un résumé !


    Au Japon, la vie des femmes n'est pas toujours rose...
    Tout d'abord, il faut savoir que là-bas l'égalité hommes/femmes est assez récente puisqu'elle ne date que de 1988. C'est pourquoi beaucoup de femmes souhaitent profiter de cette opportunité. Elles s'investissent énormément dans leur travail, et généralement le préfèrent à un enfant. En effet, au Japon, travail et enfants ne sont pas vraiment compatibles comme en Occident. Beaucoup de femmes, avides de responsabilités restent très attachées à leur parcours professionnel, souhaitant toujours gravir l'échelon suivant. C'est le cas de Satoko, 37 ans, productrice pour la télévision, mariée et sans enfant. Elle explique qu'elle aime énormément ce qu'elle fait, et qu'elle craint qu'un enfant interrompe tous ses projets professionnels : « Si j'avais un enfant, il faudrait que je l'élève... ». 
    Malheureusement, le fait qu'un enfant vienne contrarier leurs projets, est bien réel. Souvent dès que la femme est enceinte, elle perd son emploi. Comme l'explique cette scientifique, mère de deux enfants : « Quand je suis revenue pour reprendre mon travail après ma grossesse, mon patron m'a dit que je n'avais plus de bureau. Je lui ai répondu que ce n'était pas grave et que je m'installerais dans le sien. Il m'a fait alors comprendre que je n'avais pas bien saisi ses propos, et que le problème était ailleurs. J'étais renvoyée. ».


    Le fait d'être mère, n'est également pas facile à assumer. Dès lors qu'elles ont un enfant, les femmes japonaises ne sont plus considérées de la même manière. Les vieux schémas font alors leur réapparition, voulant que la femme soit une mère parfaite, apportant une éducation irréprochable à ses enfants, et que l'homme rapporte l'argent . Les mères expliquent que le regard des autres est très difficile à supporter, car ils portent sur vous un jugement immédiat.


    Il existe également un véritable malaise chez les jeunes filles... 
    En effet 5% de lycéennes se prostituent (régulièrement ou pas). Il s'agit pour elles, de se faire de l'argent facilement. C'est plus simple que de chercher un travail et c'est bien payé ! Il faut dire que les pervers sont nombreux ! Une jeune fille raconte qu'une de ses amies a vendu sa petite culotte à un homme, d'ailleurs elle-même a déjà vendu ses chaussettes à un homme qui le lui avait demandé ! (Gokkan & SayakaP'unk ont d'ailleurs décidé de se mettre à la vente de leurs chaussettes au Japon! Après tout c'est le bon plan, si on peut se faire de l'argent de poche en vendant sa vieille paire de chaussettes trouées et mal odorantes ! XD). Il faut savoir que l'uniforme marin des japonaises est le plus apprécié, il rallume la flamme des vieux croûtons, nostalgiques d'une jeunesse trépassée...


    L'histoire de deux jeunes filles nous a également touchées. Celles-ci posaient en sous-vêtements, sur un lit, devant un groupe de cinq photographes amateurs et pervers... En effet parmi ceux-ci se trouvait un homme, d'une trentaine d'années, en mal de relations sentimentales, qui passe la plupart de son temps les yeux rivés sur son écran d'ordinateur, à rechercher des photos de belles jeunes filles à moitié dénudées ; il est puceau et le revendique puisqu'il a adhéré à la confrérie des puceaux (ou quelque chose dans le genre ! XD). Mais les pauvres jeunes filles un peu naïves, ne sont pas conscientes de ce qu'elles font et de quel genre de personnes les entourent...Elles aiment beaucoup ces messieurs avec qui elles se retrouvent après les séances photos à partager un repas convivial où ils parlent de tout. Ils sont gentils, doux et attentionnés avec elles (tu m'étonnes...XD). Personne n'a jamais été aussi agréable avec elles auparavant, avoue l'une des jeunes filles les larmes aux yeux.

    Nous avons également pu constater que les Gothiques Lolitas, ne sont pas forcément des personnes bien dans leur peau, et heureuses d'être ce qu'elles sont. La journaliste a abordé une Sweet Lolita âgée de seize ans dans la rue... Cette dernière portait une robe bouffante, un petit chapeau, des plates formes et était en fugue. A un moment, elle feuilleta un magazine rempli de photos de filles à la mode Gothique Lolita, et s'extasiait devant une, où une jeune fille avait des petites peluches dans les bras : « Comme c'est mignon » dit-elle. Elle avoue, qu'elle préfèrerait être un bébé, ou alors un petit enfant de cinq ans, « oui c'est l'âge le plus mignon ». Puis elle explique qu'elle se sent vraiment à l'aise, que lorsqu'elle est entourée de ses amies habillées de la même façon qu'elle.

    Toutes ces jeunes filles qui exercent un fort pouvoir sur la population masculine, ont dû mal à croire en l'amour véritable, et n'avancent pas confiantes vers leur avenir, car si un jour, elles tombent enceintes, elles se retrouveront certainement femmes au foyer. Une lycéenne disait en soupirant une phrase d'une triste beauté : «Dans les films, les Occidentaux se disent "je t'aime" avant de dormir. Pour ça, je les envie. »

    _______________________

    Bientôt le Japon sera le plus vieux pays du monde. Mais le taux de fécondité n'a cessé de chuter, pour atteindre désormais 1,33 enfant par femme (1 à Tokyo). Ce phénomène appelé « grèves des ventres » est apparu, il y a plus de cinq ans et fait la une des journaux. Il est vrai que l'heure est grave. En effet, si le taux de fécondité ne s'améliore pas, il n'existera plus de Japonais d'ici deux cents ans...

    http://yoru-no-remon.skyrock.com/539137004-Le-mal-etre-des-femmes-au-Japon-Article-5.html