BIENVENUE

L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

Vêtement et identité pour les jeunes

Vêtement & identité, un enjeu symbolique à ne pas sous estimer !

Vêtement & identité, un enjeu symbolique à ne pas sous estimer !Dans un monde où de nombreuses voix parlent en même temps, où le syncrétisme devient la règle, dans cet univers globalisé où des vêtements européens, fabriqués en Chine, sont portés par les jeunes africains : Il faut reconnaître que dans un tel monde, nous avons perdu de nombreuses significations liées à l'identité. Le monde nous démontre l'éparpillement des références de la vie. Désormais, l'individu trace lui-même ses limites pour le meilleur ou pour le pire ! Il érige ses propres frontières d'identité bornées par le poids de l'ambiance du temps (voir affaire des T-shirts représentant un drapeau algérien épousant parfaitement un hexagone qui renvoie à la géographie de la France lors des élections régionales de mars 2010 ).
 
Aujourd'hui, dans une France qui a du mal à regarder clairement son passé et à l'exprimer distinctement face à une jeunesse décomplexée, nous voyons de plus en plus de jeunes gens arborer leur logo[1] à la face du monde.
 
De Lille à Marseille en passant par Paris et Lyon, nous constatons que le vêtement, cette seconde peau laisse resurgir cette double référence culturelle qu'il nous faut comprendre pour mieux l'accompagner. Alors que l'on tire sans comprendre à boulet rouge. L'effet recherché sera à coup sûr contre productif (risque de repli et de rejet). C'est pourquoi, Le Fennec du Berry – concepteur d'idées ayant compris ce qui se joue en France et de l'autre côté de la méditerranée proposera ses propres produits vestimentaires rappelant en permanence la double appartenance culturelle et une certaine harmonie identitaire  (dès le début de l'année 2012).
 
 
« Le repli identitaire, c'est pas pour moi !
Je pense que l'homme, en tant qu'espèce animale évoluée,
ne pourra se développer que si toutes les communautés se respectent entre elles
et respectent les fondamentaux universels de l'humanité.»
 
Le Fennec du Berry, une force en marche !


http://fennec-roulant.skyrock.com/3004698451-Vetement-&-identite-un-enjeu-symbolique-a-ne-pas-sous-estimer.html

A Arles, le vêtement fait l'identité

Photo de clement baudet

En 2008, aux 39e Rencontres de la photographie d'Arles, les festivaliers attendaient - à tort - du glamour et des paillettes. Car pour la première fois, le directeur artistique invité n'est pas issu de la photographie mais de la mode. Après Martin Parr et Raymond Depardon, c'est le couturierChristian Lacroix qui a été chargé de la programmation. Pour ne pas rater les défilés parisiens, l'enfant du pays a décalé d'une semaine les dates du festival.
Attendu sur la mode, le couturier a contourné le piège. "Je n'aime pas la photographie de mode proprement dite, tranchait-il avant l'ouverture. J'aurais pu faire une sélection très lisse avec les plus belles photos de magazine, mais je ne suis pas taxidermiste ! A exposer le papier glacé on risque de le glacer un peu plus." Si la mode est présente à Arles, elle l'est en pointillés. "Quand on parle de vêtements, le plus intéressant c'est le côté grave, ce qui touche à l'identité, à l'apparence." Le baroque, le kitsch, le flamboyant, longtemps associés à son univers, ont été évacués.
Au final, le parcours concocté à Arles offre des propositions décousues, parfois intéressantes, mais pas de découverte majeure ou frappante. L'ensemble s'apparente moins à une prise de position esthétique qu'à un autoportrait qui met en valeur les goûts, les amitiés et les héritages du couturier. Chez Lacroix, la ville d'Arles joue un rôle de premier plan : "Je voulais montrer Arles comme je le vois, avec sa sensualité un peu lugubre, son côté mortifère et délétère." Une exposition pléthorique faite à partir d'images d'archives collectées sur place montre les inévitables Gitans, les taureaux et les reines d'Arles, mais pas seulement : il y a le camp d'internement pour Gitans durant la guerre ou les bombardements.
Côté mode, Christian Lacroix a scruté la "photographie vestimentaire" d'abord par le biais de ses coulisses et de l'image utilitaire. Voilà qu'on découvre des images inconnues, sorties du Musée des arts décoratifs : les photos des modèles destinées à contrer les copies et les faussaires ; les lookbooks, inventaires de collections ; ou les natures mortes de rouges à lèvres ou de chaussures. Des idées décalées et passionnantes, mais qui pêchent souvent par l'absence d'analyse historique ou par un accrochage antipédagogique : les images empilées, accrochées en tous sens, deviennent illisibles.
RAIDES ET DISTANCÉS
Finalement, la mode est surtout là où on ne l'attend pas. Les photographes habitués des magazines invités par Lacroix ont préféré présenter des oeuvres personnelles, intimes. Certains trouvent le ton juste, comme Françoise Huguieret Paolo Roversi, mais d'autres se fourvoient en tentant de "faire l'artiste".
Inversement, il y a chez certains photographes une réflexion sur les rapports du vêtement et de l'identité, sur le déguisement et l'uniforme. Prenons Samuel Fosso : avec constance et narcissisme, ce Camerounais installé en Centrafrique se met en scène depuis les années 1970 dans des autoportraits. Il s'est d'abord rêvé en tombeur à la mode, vêtu de pantalons moulants, parfois de chaussures à talons, s'inventant un personnage à l'identité sexuelle incertaine. Puis il s'est mis à incarner, dans des mises en scène plus politiques, des archétypes de la société africaine, modèles ou contre-modèles assumés. Tel Le chef qui a vendu l'Afrique aux colons contre des colifichets.
C'est aussi le rôle du vêtement qui sous-tend le travail de Charles Fréger. Dans sa série "Empire", le photographe a dressé un inventaire des tenues portées par les gardes royales ou républicaines. Les uniformes du Garde suisse ou Blackwatch écossais, très différents, répondent à la même fonction symbolique de représentation. Les portraits de Fréger sont raides et distancés, le soldat semble conscient d'incarner, par sa pose et son habit d'apparat, une identité globale qui le dépasse. "L'individu ne s'efface pas forcément derrière le collectif, précise Charles Fréger. L'uniforme peut être un révélateur, un catalyseur d'identité." Pour l'exposition, le photographe s'est fait fabriquer un uniforme imaginaire, dont les boutons, la forme du chapeau, les couleurs, correspondent à des codes précis. Et l'on revient, in fine, à la mode : pour le photographe, il ne fait aucun doute que cette imagerie symbolique a inspiré certains stylistes.

Rencontres de la photographie d'Arles. 60 expositions jusqu'au 14 septembre. Soirées au Théâtre antique et dans la ville jusqu'au 12 juillet. Expositions : entrée de 5 € à 12 €, forfaits de 21 € à 40 €. Soirées au Théâtre antique de 19 € à 30 €, Nuit de l'année et Nuit de l'Europe le 9 et le 11 juillet, gratuites. Colloque. Tél. : 04-90-96-76-06.
"La Commande en photographie et dans les arts plastiques". Catalogue, éd. Actes Sud, 504 p, 39 €.
Claire Guillothttp://www.lemonde.fr/culture/article/2008/07/08/photographie-a-arles-le-vetement-fait-l-identite_1067627_3246.html

Identité par le vêtement dans le jeu virtuel SECOND LIFE

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Second Life étant une communauté étendue à la planète, du moins à tous les pays ayant un accès décent à Internet, je me suis posée rapidement la question de savoir, en parcourant les boutiques de ce monde virtuel, dans les sims américaines et européennes, où la mode et le vêtement subissent une influence occidentale exacerbée, où étaient les identités asiatiques, africaines et que dire de celles du Moyen-Orient.


En janvier 2007, peu après l’ouverture du magasin, The International House of Style par Oryx Tempel, j’ai très vite compris qu’une réponse à ma question allait être donnée… J’ai rencontré la semaine dernière Oryx, une américaine passionnée de costumes et de vêtements de tous les horizons.


Pour lire l'entrevue : http://secondworld.wordpress.com/2007/04/10/lidentite-ethnique-par-le-vetement-dans-second-life/

Corps, mode et identité


MODE / CORPS / IDENTITÉ 

Un document intéressant qui consiste à se questionner sur la mode et les fonctions que remplissent les vêtements pour celles qui veulent être à la mode.

3 fonctions :

La mode comme signalétique : il s'agit essentiellement par le vêtement de s'investir d'un rôle.

La mode comme fonction symbolique : l'expressivité du vêtement et du corps fonctionne comme signe 
d'appartenance affective et morale à un groupe culturel et social. 

La mode comme fonction imaginaire : le corps est reconstruit, à chaque fois réinventé par le styliste, le créateur ou le couturier. Il s'agit alors de théâtralisation du corps, mise en scène par des artifices, le comble de la superficialité qui ignore l'existence pour ne montrer que l'apparence.

Lire le document : http://odilesolomon.typepad.fr/files/mode-corps-identite.pdf
Découvrir l'auteure : Odile Solomon http://www.odilesolomon.typepad.fr/

Identité musulmane

Plutôt que de juger le port du voile comme signe de l'identité des femmes islamistes modernes, il conviendrait de rechercher l'explication de cet attachement dans l'idée de non-transitivité entre espace public et espace privé. Mais, précisément, l'identité s'affirme dans un espace social dérobé, qui n'est guère porteur d'avenir

Aynur ILYASOGLU, « Le rôle des femmes musulmanes en turquie: identité et image de soi », Cahiers d'Etudes sur la Méditerranée Orientale et le monde Turco-Iranien[En ligne], 21 | 1996, mis en ligne le 13 mai 2006, consulté le 10 juin 2011. URL : http://cemoti.revues.org/558


Pour accéder au texte intégral  : http://cemoti.revues.org/558

Burqa : une prison ?

La burqa "est une prison" et "un signe d'oppression, comme le voile"


Voile et burqa, c'est "la même chose" car "tout est question de centimètres de tissus". "Je ne suis pas favorable au port du voile qui n'est pas un signe religieux mais, comme la burqa, un signe d'oppression des femmes", dit Fadela Amara.
Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville.
"La burqa, c'est une prison, une camisole de force", affirme la secrétaire d'Etat française Fadela Amara, saluant la décision récente du Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative, de refuser la nationalité française à une Marocaine portant la burqa. 

Avec cette décision du Conseil d'Etat, "on est en train de réaffirmer le principe de l'égalité des sexes", a affirmé Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville dans une interview au Parisien de mercredi. Cette décision est "un vrai tremplin pour l'émancipation et la liberté des femmes" et "peut dissuader certains fanatiques d'imposer la burqa à leur épouse", a affirmé la secrétaire d'Etat, musulmane pratiquante née en France de parents algériens. 

Elle se dit par contre opposée à une loi interdisant la burqa, estimant que "l'arsenal juridique actuel suffit largement". Appelant les femmes qui la portent "les corbeaux noirs", Mme Amara affirme cependant qu'"il faut combattre cette pratique obscurantiste qui met en danger l'égalité hommes-femmes". Pour elle, voile et burqa, c'est "la même chose" car "tout est question de centimètres de tissus". "Je ne suis pas favorable au port du voile qui n'est pas un signe religieux mais, comme la burqa, un signe d'oppression des femmes", dit Fadela Amara. 

Le Conseil d'Etat a confirmé en juin le refus d'octroyer la nationalité française à une Marocaine musulmane portant la burqa, en fustigeant "une pratique radicale de la religion incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française". Cette décision a été saluée par l'ensemble de la classe politique. L'association Ni putes ni soumises qui lutte contre les violences faites aux femmes et dont est issue Mme Amara s'est dite dans un communiqué "soulagée", estimant qu'elle devait servir d'"exemple pour tous ceux qui se revendiquent des valeurs de la République". (afp/7sur7)


http://www.7sur7.be/7s7/fr/1731/Islam/article/detail/349346/2008/07/16/La-burqa-est-une-prison-et-un-signe-d-oppression-comme-le-voile-.dhtml