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L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

Le manipulateur est-il conscient de l’être ?



20% le sont et confondent ce pouvoir avec l’intelligence. Ceux-là sont pervers. La plupart cependant ne sont pas des manipulateurs conscients. Ils ne se rendent pas compte des véritables conséquences chez autrui à la perte de l’estime de soi, la confiance en soi, le malaise, le stress extrême, voire la destruction psychique avec répercussions sur le plan psychologique et physique. Ils considèrent dans tous les cas qu’ils n’ont rien à se reprocher.

L’attitude défensive du manipulateur est analogue à celle du paranoïaque. La personnalité de ce type relève de la psychose, caractérisée par la surestimation du moi, la méfiance, la défiance systématique, la susceptibilité, l’agressivité. C’est aux autres qu’elle attribue des intentions, soient mauvaises soient persécutrices.

Le manipulateur ne se remet donc pas en question. Alors quel est, dans ces conditions, son degré de conscience ? L’égocentrisme d’un manipulateur est tellement puissant qu’il est probable que ce seul facteur suffise à expliquer sa non conscience face à ce que les autres ressentent, son inconscience en général, sa désinvolture en particulier.

Si on le lui reproche, il rétorque que «c’est parce que tu le veux bien» et nous fait passer pour consentants. Oser lui opposer un refus dans tous les cas, constitue le moyen indéniable de sauver notre intégrité car il essayera par tous les moyens de rendre ce refus impossible en utilisant la culpabilisation et les grands principes comme s’il s’agissait de vérités universelles.

Il sera d’autant plus difficile de refuser aussi qu’existe un puissant désir de cohérence. En effet, quand bien même nous avons été poussé à nous engager dans une action non consentie par manœuvre manipulatrice, le simple fait d’avoir agi, crée un désir d’être et de paraître cohérent pour justifier notre comportement.

Les plus culpabilisés dans ce domaine du refus possible ou non, n’attendent même pas la demande de la part du manipulateur, ils l’anticipent.