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L'ÉCHO DES MURAILLES, L'ÉCHO DES ENTRAILLES. Une installation murale en pratique relationnelle de Nadia Nadege, artiste qui a permis la création de ce blogue pour un échange entre femmes vers leur meilleure conscience identitaire...
LE CORPS-MESSAGER Les Marcheurs de Vie est une autre installation en pratique relationnelle de la même artiste, qui fait suite aux poupées de tissu par des figurines de plâtre.

Le manipulateur empêche toute transparence

Opacité
Pour aborder les mécanismes d’une mauvaise communication, il faut d’abord définir les critères d’une bonne communication.

Un émetteur envoie un message à un récepteur. L’émetteur est porteur d’une intention appelée «A». Le but de l'émetteur est de bien se faire comprendre. Il fait alors en sorte que le récepteur reçoive correctement le message «A» correspondant a son intention. Dans un premier temps, la bonne communication va dépendre de l’expression du message par l’émetteur. Il est véhicule par un contenu sous forme de mots et de phrase, de non verbal aussi. 


Le message s’entend par l’enchainement des mots les uns par rapport aux autres et par la signification a laquelle il se rapporte. L’intention, quant a elle, reste toujours mentale et interne a l’émetteur. Si le message énoncé ne correspond pas a l’intention (intention «A» «message «B»), il y a eu interférence de la part de l’émetteur. Ces interférences appelées parasites ou filtres sont: l’anxiété, les émotions, les expériences passées, les préjugés, la culture et bien entendu, le manque de clarté. Si l’émetteur domine la présence éventuelle de ces filtres, il exprime un message clair pour le récepteur qui reçoit effectivement le message «A». La bonne communication est celle ou l’effet perçu par le récepteur correspond à l’intention émise. Rappelons que, toute émission non claire d’un message, ouvre le champ à l’interprétation.

Prenons le cas ou l’intention s’exprime mal. Le refus de communiquer est en fait une sorte de communication. Il revient au récepteur de décoder cette forme de communication parallèle.
Le manipulateur peut fort bien choisir de passer sous silence une partie de la réalité. Le silence et le flou peuvent lui permettre quand cela s’avère utile pour lui, de modifier ses attitudes, ses prises de positions ou ses opinions en fonction de la tournure des évènements.

Etre clair, c’est être clair d’emblée – sans appeler à des questions supplémentaires. Le but est de bien se faire comprendre pour que l’efficacité soit optimale. Toutes les informations doivent être soumises d’emblée pour qu’il n’existe aucun quiproquo, aucune interprétation possible. La demande de clarification part d’une intention saine.

La manipulation fonctionne quand elle opère dans le domaine du mystère. Dans le registre de l’opacité, il existe une technique qui consiste à ne donner qu’une partie de l’information dans le but «d’accrocher» l’interlocuteur. C'est ainsi qu’existent dans diverses entreprises le système du parrainage. C’est une démarche manipulatrice par laquelle le parrain, souvent à son insu - est supposé accompagner le «nouveau» en lui transmettant les infor- mations qu’il a reçues avant lui - «pour son bien». Le manipulateur reste souvent flou pour:
  • ne pas se sentir coincé ni découvert.
  • se donner une forme d’autorité et faire croire qu’il sait mieux que tous les autres.
  • nous laisser interpréter de manière à changer d’opinion
  • nous dévaloriser si nous nous trompons
  • se déresponsabiliser
  • séduire par le mystère (cela en fait fantasmer certains sûrement)
source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm