Motivation
La psychologie sociale retient quatre motivations au mensonge compris comme forme de dissimulation de sa pensée par un locuteur :
- préserver ou valoriser son image ;
- persuader pour obtenir un avantage ;
- éviter les conflits (diplomatie) ;
- ne pas peiner son interlocuteur, par sympathie ou tact ; on retrouve ici la catégorie évoquée plus haut du mensonge officieux.
La moyenne des « mensonges » dans cette acception serait, sur un échantillon interrogé, de deux par personne et par jour, avec une égalité entre hommes et femmes, celles-ci se distinguant par un plus grand nombre de mensonge altruiste, alias officieux. On se place dans l'hypothèse que les réponses au sondage aient été elles-mêmes sincères.
Deux types d'émotion interviennent :
- négative (désagréable) : crainte d'être découvert comme menteur et culpabilité (on a trahi une confiance, manqué de respect à ses modèles, etc.) ;
- positive qui l'emporte souvent chez le menteur habituel : un plaisir même éprouvé à mentir, c'est-à-dire de convaincre fallacieusement avec naturel. Ce type de menteur devient maître de ses émotions au point de communiquer aussi aisément des émotions factices que des véritables.
(source wikipedia)