Le manipulateur ne demande pas. Il impose. Et ce, de manière intelligente: il commence par poser une question. Le récepteur pressent une demande. Le manipulateur utilise alors sa logique pour coincer l’interlocuteur. Le dialogue semble amorcé. Mais il n’en est rien. La première question est fermée c’est-à-dire qu’elle amène une réponse unique, courte comme «oui» ou «non».
Une question ouverte, au contraire, permet a celui qui y répond d’amener un développement et des nuances de points de vue. Le manipulateur le sait et c’est pourquoi il ne dévoile pas tout. Il laisse l’interlocuteur s’engager sachant qu’il est difficile de se désister même si les données sont inverses aux éléments qui nous ont poussés à promettre quelque chose à quelqu’un.
En dernier lieu, les demandes mal formulées par un manipulateur sont entendues par ses interlocuteurs au niveau de leur subconscient (messages subliminaux). Alors qu’ils sont convaincus que rien ne leur a été demandé, déjà ils pensent offrir leurs services ou ont agi sur leur propre initiative !
source : http://www.info-sectes.ch/bibliographie-Isabelle-Nazare.htm
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